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jamesluctor
134 abonnés
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4,5
Publiée le 25 août 2012
A ranger à côté d'OSS 117 et de L'homme aux deux cerveaux. Une merveille de comédie doublée d'un hommage magnifique aux films noirs. Un petit miracle qu'on aurait tort d'oublier dans les recoins du cinéma...
Le casting le plus incroyable des années 80 : Steve Martin, Ava Gardner, Burt Lancaster, Humphrey Bogart, Ingrid Bergman, Veronica Lake, Bette Davis, Lana Turner, James Cagney, Joan Crawford, Vincent Price et Cary Grant ! Et tout cela par le plus habile jeu du montage et de la reconstitution des décors. Les Cadavres ne portent pas de costard rend hommage aux plus célèbres films noirs des années 40 et 50 comme Le Grand Sommeil, Les Enchainés, Soupçons...Steve Martin donne donc la réplique à ces monstres sacrés de l'Age d'Or Hollywoodien dans un noir et blanc qui retrouve la texture des classiques d'antan. Le film enchaine les gags souvent bon enfant mais toujours efficaces, Steve Martin est au sommet de sa forme et se permet d'etre le seul et unique acteur au monde à se raser la langue (!). Rachel Ward est très belle dans le role de la vamp. La photo de Michael Chapman (directeur de la photo entre autre de Raging Bull et Taxi Driver) est superbe et nous replonge complètement dans ce grain d'image incomparable et ce noir et blanc mythique. Film injustement méconnu à réhabiliter dans le genre comédie originale, délirante et soignée.
Les Cadavres ne portent pas de costard n'est pas à proprement parler un vrai film c'est surtout une succession de scène plus ou moins reliées entre elles mais avant cela c'est un super hommage au film noir des années 40/50 avec une multitude d'apparition de monstres du cinéma à commencer par Humphrey Bogart puis Burt Lancaster, Vincent Price, Kirk Douglas... dans des plans tiré d'autres films mais réajustés pour l'occasion face à un Steve Martin déchainé qui poussait à l'époque, le comique absurde et débile très loin. Alors si vous aimez le film noir et Steve martin de la grande époque, le film est pour vous.
Le concept constitue un véritable tour de force : parvenir à rassembler autant d'extraits des grands classiques du film noir des années 40/50 et à les intégrer parfaitement aux scènes avec Steve Martin et Rachel Ward grâce à un travail minutieux sur les costumes, les décors et les raccords de scènes avec des acteurs de renom, est tout simplement prodigieux. Malheureusement, le film n'est pas servi par son scénario assez plat et parfois extravagant. Steve Martin cabotine à mort en jouant un privé dans le style de Marlowe avec tous ses stéréotypes, mais est très bon tout comme Rachel Ward, parfaite en femme fatale. Ce n’est finalement qu’un hommage pour les cinéphiles qui s'amuseront à reconnaître les extraits de films, mais pour l’histoire, on repassera.
Faire revivre les plus grandes stars du film noir des années 40-50 dans une comédie loufoque mettant Steve Martin en vedette, voilà un concept des plus curieux. "Les Cadavres ne portent pas de costard" (titre qui se place véritablement dans la continuité de l'idée de départ...) relève donc le pari insensé de mettre face-à-face des légendes du cinéma et des acteurs à la notoriété moindre des années 80. D'emblée, le montage impressionne et le défi semble relevé puisque l'interaction entre Martin et Bogart, Gardner ou Lancaster est aussi limpide que le scénario est obscur. Bien sûr, il est aussi question d'hommage ici à travers cette histoire ahurissante qui multiplie les personnages dans l'unique but de former le plus gros casting de tout les temps (on pense immédiatement au film de Howard Hawks, "Le Grand Sommeil" et son enquête des plus déconcertantes). Ces rencontres défiant la notion du temps sont malheureusement assez avares en situation comiques. Mais le génie de Steve Martin aux dialogues comble avec allégresse ce petit défaut en nous offrant des scènes hilarantes entre le privé et la femme fatale. Le rythme intense de gags au début s'effrite pourtant au fil des minutes puis se reprend durant un final haut en couleur. Hommage appuyé aux nombreux classiques du film noir, grand numéro d'acteur de la part de Steve Martin et humour garanti, "Les Cadavres ne portent pas de costard" brille par son originalité, son culot et sa faculté à marier avec brio la nostalgie et les rires.
"Les cadavres ne portent pas de costard" est à considéré comme un film marquant dans l'histoire de la comédie et non pas comme une très bonne comédie. On y voit un Steve Martin qui avait encore de la couleur capillaire en caricature de détective privé qui balance des gags absurdes au premier degré comme le ferait un OSS 117 aujourd'hui, mais le vrai interrêt du film est qu'il est constitué de scènes incrustées de vrais films datant des années 40-45, période à laquelle le film rend évidemment un hommage appuyé. Martin au cour de son enquête fait donc la causette avec entre autres Cary Grant, Humphrey Bogart, Bette Davis et Kirk Douglas dans des scènes issus de films cultes incrustés assez astucieusement et avec un constant décalage même si l'emploi quasiment omniprésent du champ contre champ parait aujourd'hui un peu facile. Voir Martin envoyé la réplique à ces monstres du cinéma est assez jubilatoire, le tout étant fait avec une dérision très Saturday Night Live, célèbre émission comique dont Martin était à l'époque l'un des talents les plus prometteurs. Enfin, on regarde cela avec un certain interrêt même si on ne rit pas toujours aux blagues dont le style s'est amélioré dans les comédies d'aujourd'hui. Quelques répliques bien marrante sont à retenir telles que le fameux "Je remontais votre poitrine, elle vous ait tombé sur les chevilles quand vous vous êtes évanouies".
Hommage à la grande époque des films noirs des années 40/50, l’idée de reprendre des scènes de ces classiques est plutôt originale mais n’apporte pas grand-chose au final. Il eut été plus intéressant d’étoffer un scénario qui n’est autre qu’une suite décousue de scenettes plus ou moins drôles. Au final on a un ensemble plaisant qui fait plus sourire que rire, mais qui se regarde avec un certain plaisir.
Le film débute plutôt bien, on imagine l'humour et les situations cocasses... Seulement voilà, mis à part le décalage créé par les scènes incluant les grandes stars, le reste tombe plutôt à plat. A voir en VO, sinon, ça n'a vraiment plus de sens...
Un bel hommage à l'age d'or du cinéma américain, sous fond de comédie policière. C'est un plaisir de (presque) tous les instants de voir défiler tous ces acteurs de l'age d'or d'Hollywood, de Bogard à Lancaster, en passant par Ava Garner ou Veronica Drake, et auquel Steve Martin donne la réplique dans un rôle de détective privé. Le scénario patine de temps en temps pour enchainer les insertions d'acteur mais l'humour est là pour ce plaisir nostalgique, et un il y a toujours un nostalgique qui sommeille en chaque cinéphile
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 25 juin 2021
Je me demande quel était l'intérêt de faire ce film. Je suis sûr que le réalisateur s'est beaucoup amusés à intégrer Steve Martin dans des films noirs classiques notamment en ce qui concerne les décors les doublures et la partition musicale. Mais une telle ingéniosité ne s'étend pas au scénario lui-même qui n'a pas d'histoire. De nombreuses scènes semblaient complètement étrangères à l'intrigue simplement destinées à mettre en valeur les grands acteurs d'antan. Au mieux l'humour loufoque de Steve Martin n'est que légèrement amusant par moments. Les meilleures blagues sont répétées plus d'une fois. Mais pour l'essentiel Les Cadavres ne portent pas de costard n'est pas drôle du tout. Le problème principal est qu'aucun jeu dramatique réel ne se développe dans cette histoire. Parce que l'histoire est essentiellement un gadget Steve Martin interagit simplement dans un tas d'extraits de films et n'est pas opposé à des antagonistes significativement développés. L'histoire d'amour entre Steven Martin et Rachel Ward n'est qu'une collection de sous-entendus sexuels juvéniles par exemple lorsque Martin saisit les seins de Ward dans la scène d'ouverture. Si vous enlevez toutes les remarques stupides de Steve Martin vous vous retrouvez avec un film noir standard complètement médiocre et sans inspiration...
"Dead Men Don't Wear Plaid" est une parodie de films noirs. Mais sa particularité est qu'il détourne des extraits de classiques du genre, non pas en les doublant et en les remontant entre eux comme dans "Le Grand Détournement", mais en les agençant directement avec des scènes jouées par Steve Martin ! Un tour de force techniquement impressionnant, qui d'ailleurs coûta assez cher à tourner (le nombres de costumes et décors à reproduire est énorme). Le souci du film est qu'il se base principalement sur cette idée, n'offrant pas de réel scénario à côté. On retrouve néanmoins dans les scènes avec Steve Martin les clichés du film noir à l'excès (voix-off, choix des plans, éclairages, ombres, musique inquiétante, etc.), et l'acteur s'en donne à cœur joie avec quelques gags loufoques, mais inégaux. Bref, pour les amateurs de parodies et/ou de film noir, "Dead Men Don't Wear Plaid" est tout de même à voir, ne serait-ce que pour sa technique.
Une parodie des films policiers Holywoodien de l'époque ou on prend plaisir à voir Steve Martin donner la réplique à Cary grant, Bogart et bien d'autres stars de l'époque.
Les extraits des vieux film sont assez bien ajustés aux scènes plus récentes tournés par Carl Reiner.
Sans véritable scénario le film s'appuie surtout sur toutes ces images d'archives.
Plutôt amusant à défaut d'être véritablement drôle.
Une bonne comédie qui tient la route, un montage plutôt bien réussi entre le véritable film et les séquences ajoutées. En plus d'être original c'est marrant et captivant. Un film hommage qui reprend bien les codes des vieux polars!!
J'ai vraiment été conquis par ce film ! Les acteurs sont vraiment bons et arrivent à maintenir le ton mi humour, mi "film noir". L'idée des collages est vraiment super bien mise en œuvre, mais on fini par un peu s'en lasser (Bien que les frissons sont présents quand on reconnaît un des films utilisés). Les seuls vrais reproches que je pourrais faire, c'est que le titre fait référence à une scène coupée au montage final... Ils ont essayé de rattraper ça, mais c'est un peu maladroit. Mais surtout, le propos est parfois un peu trop bête, et vert hommages ressemblent un peu à de la moquerie... Mais ce sont des détails qui ne m'ont pas empêché de passer un super moment !