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ffred
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4 019 critiques
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0,5
Publiée le 19 septembre 2010
Il est toujours difficile de revenir suite à un succès critique et public. Après Le scaphandre et le papillon on attendait Julian Schnabel au tournant. A la vue des critiques, apparemment il n'a pas réussi à convaincre. Pour ma part je ne pourrais pas vous dire grand chose car je n'ai pratiquement rien vu. C'est tourné avec les pieds, la caméra ballotant sans cesse dans tous les sens. Et comme souvent (mais il y avait longtemps quand même) la nausée est très vite arrivée. Ayant passé les trois quarts du film les yeux fermés et malade je n'ai donc pas pu me faire une idée. J'ai entre-aperçue la grande Hiam Abbass, qui avait l'air d'être toujours aussi bonne malgré le maquillage. Freida Pinto a l'air convaincante et elle est tellement belle. Entrevus aussi rapidement Vanessa Redgrave et Willem Dafoe. J'ai failli partir à plusieurs reprises mais ai finalement attendu la fin du calvaire le cœur au bord des lèvres. Je me ferai donc un avis au premier passage télé, qui atténue considérablement tout effet de balancement...
Ce n'est pas un film de propagande comme certain le disent! Ce film relate d'une façon magistrale la vie d'une jeune palestine et nous permet de comprendre le conflit Israelo palestinnien. J'en suis sortis les yeux embués de larmes!
Le film est une des pages du conflit isrelo-palestinien dont l'histoire est tiré du livre de rula jebreal ,avec un personnage principal,Miral,jeune fille parmis des milliions d'autres,qui comme précisé dans le film "est une fleur qui pousse au bord des routes,vous en avez certainement vu des millions". Le film aborde de facon un peu simpliste un conflit complexe,on y retrouve des destins croisés,des interrogations,des doutes...L'ensemble n'est cependant pas assez bien agencée,il y a tres peu d'alchimie entre les acteurs,le charme et le talent de Freida pinto ne sont malheureusement pas en mesure de convaincre le spectateur qui sera déboussolé entre les images trop lisses de la vie des personnages et la vivacité des,images d'archives. Les personnages manquent terriblement de profondeur,Miral seul retient l'attention alors que tous les personnages principaux sont supposés etre une clé dans l'histoire. Le film a cependant pour merite de decrire de facon non larmoyante l'histoire des civils dans les conflits.
Excellent film : à la fois beau et émouvant! Le réalisateur nous livre un beau message de paix et évite tout manichéisme. Il raconte la vie de ses personnages, vie ponctuée par des évenements historiques, sans pour autant verser dans le documentaire historique. Les actrices sont sublimes : A voir absolument!
Commençant comme un reportage assez ennuyeux sur l'école Hind Husseini qui recueille des enfants israëlo-palestiniens en territoires occupés, puis s'engageant dans une analyse assez convenue de décennies de conflit local, le film de Julian Schnabel ne prend vraiment son envol qu'avec l'entrée en scène du personnage écartelé de la jeune Miral. L'ensemble nous laisse sur l'impression d'un message plutôt flou, et la réalisation un peu plate est gâchée par une caméra instable qui nous fatigue avec ses travellings saccadés et insupportables. On notera cependant les très belles prestations de Hiam Abbas et de Freida Pinto, dont la lumineuse beauté nous fut révélée dans Slumdog Millionaire.
Film réussi dans l'ensemble, à voir pour enfin avoir une vision du conflit d'un point de vue palestinien. Je ne comprends en rien ceux qui accusent ce film de propagande!? Tout d'abord il relate une histoire vraie, n'en déplaise à ceux qui veulent faire passer tous les Palestiniens pour des terroristes. Ensuite, il n’est en rien angélique dans la description des personnages palestiniens et ne fait que relater leur quotidien, leurs dilemmes et, à travers eux, la réalité d'un peuple. Il faut simplement faire abstraction de l'accent indien de Freida Pinto (par ailleurs excellente et dont le physique rappelle étonnamment celui de l'auteur du livre Rula Jebreal ). Yasmine Al Masri (Caramel) est aussi extrêmement touchante dans le rôle de Nadia. Ce film n'est en rien une propagande et les faits sont incontestables. A VOIR!!!
Trop de parti pris, ce film est fait pour prêcher les convaincus. Je pense que même eux ne s'attendaient pas à quelque chose d'aussi mièvre. Totalement raté.
Un film objectif... Ca faisait longtemps! Chapeau bas Mr. Julian Schnabel! De très belles histoires dans un même film qui montre plusieurs approches d'un même conflit... De très beaux plans, des scènes de guerres, et de destructions quelques fois insoutenables... Ce n'est pas un film "historique", il relate la vie de certaines personnes dans les évènements historiques (nuance)! Cela dit, ce film a un rythme très lent, qui peut être gênant, je l'admet... Miral est un film à voir pour ne serait-ce qu'imaginer la vie sous l'occupation...
Au bout des presque 2 heures de projection de Miral, une question brûle les lèvres : quel était le sujet du film ? Montrer en raccourci 60 ans d'histoire palestinienne ? Rendre hommage à Hind, cette femme qui créa un pensionnat pour orphelins et enfants délaissés, tout en militant pour la tolérance et l'éducation ? Evoquer les tourments adolescents de Miral, tiraillée entre la lutte armée et l'espoir d'une solution pacifique ? En vérité, Julian Schnabel, qu'on a connu plus inspiré (Avant la nuit, Le scaphandre et le papillon), traite tous les sujets à la fois, en les survolant. La seule qualité que l'on peut attribuer à Miral, est sa plastique (Schnabel n'est pas peintre pour rien), mais c'est très insuffisant. Le film est assez léger sur le plan historique, engagé -et c'est son droit le plus strict- mais sans guère de nuances. L'utilisation de l'anglais, en lieu et place de l'arabe, co-production oblige, est en soi déjà gênante, mais on en veut surtout à Schnabel d'avoir rendu Hiam Abbass plutôt quelconque (comment est-ce possible ?) et d'avoir donné le rôle de Miral à Freida Pinto, très belle c'est un fait, mais dont l'accent indien enlève encore un peu plus de crédibilité au film (le personnage le plus intéressant est manifestement Hind, il est hélas sacrifié au bénéfice de Miral). Soyons charitables : Miral n'est pas une oeuvre décevante, elle est (presque) totalement ratée.
Miral est un très beau film, inspiré des vies entremêlées de 4 femmes en Palestine. Quelques petits défauts certes, mais qui se font très vite oublier devant l'émotion suscitée par la narration des histoires poignantes de Hind, Nadia, Fatima et Miral. A travers le rôle de Nadia, très justement interprété par la sublime actrice palestinienne Yasmine El Masri (qui jouait dans Caramel) s'exprime symboliquement les malheurs de la Palestine. Avec la jeune Miral, fille de Nadia nous sommes portés par la force de sa révolte face aux injustices subies par le peuple palestinien. Une belle histoire d'amour s'ajoute à ce tableau, ainsi que l'idée que c'est par l'éducation, notamment des femmes, qu'un avenir meilleur peut être envisagé. Conclusion : foncez dans vos salles obscures !
Très déçu. La mise en scène est plate, les acteurs sont peu convaincants, les dialogues sont creux, l'histoire est ennuyeuse et, en plus, c'est très mal filmé (la caméra va trop vite); c'est entrecoupé d'images d'archives qui n'ajoutent rien à l'histoire. C'est très long, un véritable calvaire!! Aucun intérêt.
Difficile de croire, en sortant de "Miral", que le réalisateur de ce film est le même que celui qui nous avait pondu trois ans plus tôt le magnifique "Scaphandre et le papillon". Cela en est même totalement incompréhensible : ici la caméra bouge tout le temps et pour seulement deux trois rares bonnes idées visuelles, il faut se coltiner toute une plâtrée d'effets d’autant plus ratés qu'ils semblent totalement inutiles par rapport à la narration de cette histoire. En parlant de narration , c'est aussi un total loupé que d'avoir cherché à segmenter l'intrigue en quatre histoires, car au final, le film est tellement haché qu'il ne s'en dégage presque aucune dynamique. Bref, c’est l'ennui pour une histoire qui pourtant semblait pouvoir prétendre à la surcharge émotionnelle. Même la jolie plastique de la « Slumdog » Freida Pinto n'y a rien changé me concernant : tout est resté désespérément lisse, caricatural, sans vie, à tel point que j’ai préféré quitter le navire avant son arrivée au port. Mais qu'est-il donc arriver à Julian Schnabel ? En tout cas, pour ce qui est de cette "Miral", le papillon s'est clairement mué en scaphandre bien lesté.