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rogerwaters
144 abonnés
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3,0
Publiée le 27 juin 2015
Attention ! Ceci n’est en aucun cas un film commercial qui anticiperait de plusieurs années les œuvres américaines sur des infectés, mais bien un objet filmique non identifié qui peut se rattacher au surréalisme du groupe Panique. On retrouve à son bord notamment Roland Topor (au scénario) et Fernando Arrabal (acteur pour l’occasion) qui nous livrent leur vision de l’apocalypse. Une vision à peu près aussi chaotique qu’une fin d’humanité, aussi bordélique que possible. Ne vous attendez donc pas à une construction dramatique parfaitement téléguidée car avec le film de Peter Fleischmann, il faut surtout se laisser guider par un cinéaste qui s’amuse avec les codes spoiler: (un personnage important disparaît par exemple au bout d’une heure de projection) et dénonce avec une ironie cinglante une société capitaliste entièrement tournée vers la domination d’une caste sur l’ensemble des mortels. Le tout donne lieu à des séquences tour à tour formidables et foireuses. A noter l’importance de la contribution musicale de Jean-Michel Jarre (tout Equinoxe y passe) qui crée une ambiance de fin du monde particulièrement crédible. Un film hors norme, à découvrir malgré ses défauts.
Je ne sais pas si c’est la musique datée de Jean-Michel Jarre ou bien l’adaptation des voix des protagonistes en français qui donne un côté comique au film, mais tout cela sonne faux et fait super amateur. Pourtant, cela ne commençait pas trop mal avec une maladie apparaissant à Hambourg et un groupe formé de personnages hétéroclites qui semblaient mener une enquête en évitant les mises en quarantaine. Mais passé cette première partie, le métrage part dans tous les sens sans réel fil conducteur et cela finit par lasser jusqu’à un final des plus saugrenus. Mais que pouvions-nous espérer de plus d’un film avec Topor en coscénariste et Arrabal en acteur !? Seule la justification de la maladie sonne juste tant elle paraît d’actualité. Il vaut mieux ainsi revoir « Scènes de chasse en Bavière » du même Fleischmann qui lui, était un vrai drame faisant froid dans le dos par son propos et son traitement !