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chrischambers86
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2,5
Publiée le 20 mai 2021
Nous sommes en l'annèe 17 après la guerre atomique et le film de cyborg continue de plus belle à fleurir dans les 90's! On arrive même parfois à les confondre les uns les autres! Cette production Golan-Globus n'a rien d'une sortie d'agrèment et la seule source d'ovule se nomme Nicole Hansen! il lui faut 36h pour traverser la ville en èvitant la zone dangereuse! Joe Lara le bellâtre de ces dames l'aidera dans cette quête, d'autant plus qu'une machine à tuer dernier modèle, qui ne connaît pas la pitiè, la poursuit sans relâche [...] De la S.F bien dans son jus, lorgnant du côtè de "Terminator" et "Cyborg". On n'est quand même plus dans le budget restreint d'un Pyun que d'un Cameron! Lara, en type quelconque et rèaliste qui rècupère ce qui lui appartient, trouve un rôle sur mesure! Pas franchement original mais ça divertit si on aime la sèrie B de seconde zone, efficace et sans prise de tête! De plus les dialogues sont involontairement drôles, ce qui nous vaut quelques barres de fous rires grâce à Lara...
Le réalisateur de Salsa (1989), Boaz Davidson, réalise ici une Série B qui pompe allègrement quelques productions 80’s & 90’s, dont la plus connue est Terminator (1984). Rappelez-vous, dans un futur proche, le T-800 était à la recherche de Sarah Connor pour la protéger. Vous inversez le tout et vous obtenez American Cyborg (1993), une production fauchée qui se déroule dans un univers post-apocalyptique où les humains sont devenus stériles et où seule une femme est parvenue à donner naissance. Cette dernière est pourchassée par un androïde, bien décidé à l’éliminer. Vous l’aurez reconnu, le scénario nous rappelle vaguement Les Fils de l'homme (2006).
Dans les rôles principaux, on retrouve le sosie de Lorenzo Lamas, à savoir Joe Lara (Hologram man - 1995) et à ses côtés, le sosie du catcheur Samuel Shaw (aka Dexter Lumis). Ce dernier, avec sa veste en simili cuir, sa petite moustache & ses yeux fluorescents, va donner du fil à retordre à nos deux héros.
Boaz Davidson (qui ne possède pas le moindre film notable dans sa filmographie), tente ce qu’il peut pour donner corps à son film. Il l’a tourné intégralement dans des usines désaffectées, avec des reconstitutions d’égouts où l’on y voit comme en plein jour (!), les plans extérieurs sont tous surexposés à la lumière bleue et on croise du beau monde, du cracheur de feu en passant par des travelos. On ne sait pas réellement où a voulu en venir le réalisateur, car rien ne tient la route, pas même la B.O (ignoble) qui alterne les chants tibétains et la musique orientale, puis un synthétiseur en mode "repeat" comme si le chat du musicien s’était amusé à marcher sur les touches pendant l’enregistrement, pendant qu’en fond sonore, une chorale beugle des « Ah » ou encore des « Ahhhh » à n’en plus finir.
A la distribution, Joe Lara fait le minimum syndical, tout en prenant soin de maintenir son brushing, face à un John Saint Ryan au regard mono-expressif et qui ne prononcera pas un seul mot, se contentant de faire tout un tas de grognements. Enfin, dans le rôle de la seule & unique femme (féconde), on retrouve Nicole Hansen et son improbable fœtus portatif (histoire d’aller encore plus loin dans le WTF, Mary se trimballe son fœtus dans un thermos, caché dans son sac de voyage. Le même sac où elle a rangé son tapis de yoga, comme si elle s’apprêtait à faire du bivouaque. WTF je vous l’avais dit !). D’ailleurs, si le môme ne s’en sort pas avec un SBS (le Syndrome du Bébé Secoué), elle peut s’estimer heureuse, vu comment le fœtus est bringuebalé pendant 90min.