(...) la croix symbolise toujours la victoire, lorsqu'elle est érigée. Ce que Florence Ehnuel nous dit en ces termes : "l'érection est un miracle au quotidien", un "saint-sacrement" ! elle écrivit son livre sur le "beau sexe des hommes" avant la sortie du film. convergence déconstructionniste quant à la civilisation judéo-chrétienne, et, a fortiori, les monothéismes... au-delà donc du projet de JL Nancy, c'est d'abord une critique de l'Un, du signifiant Maître, par le "Hentaï", c'est-à-dire la père-version ! Or, comme le dit Lacan, "Dieu est père-vers". Le passage du mystique au père-vers (ou l'inverse pour elle), se fait donc par un "miracle", l'érection du corps/coeur (la pulsion indifférencie les 2) dans la rencontre réelle ET imaginaire... les trois premiers chapitres structurent ce nouage avec brio, pour laisser place au 4ème, "lady Scorpion", ou la confusion sexuelle, la confusion politique, la confusion artistique... adolescence, c'est-à-dire expérimentation traumatique et aventureuse des corps d'abord, du monde ensuite, et donc, confrontation aux normes sexuelles d'abord, aux normes politiques ensuite... Il n'y a pas d'hétéro, pas d'homo... Bisexualité fondamentale, détournée par les rencontres, par la sagesse du Détour. Si chinois ici. Alors intervient la charge féroce contre l'Empire des simulacres, le spectacle du capitalisme qui est, selon Benjamin, "la religion absolue", ayant intégré le péché, "intériorisé la faute", autant dire : "Church Zero" ! Zero, car le principe est de neutraliser les émotions en réduisant l'Amour au sexe ou l'inverse... diviser, classer, stigmatiser, moraliser, etc. surtout : capturer par divers dispositifs, récupérer les monothéismes, absorber tout Un, s'en servir, par le Zero... face à ça, peu de solutions, de profonds traumatismes, des explosions enfin... la violence, l'attentat, le choc, cela permet de faire "doucement" s'effondrer l'Empire... mais peut-être que le prix à payer est trop fort... donc : PORNANARCHISME (...)