Derniers Avis : Love Exposure - Page 5

Je l'ai regardé juste parce qu'il avait d’excellente note et je n'ai pas été déçu.
Tout simplement magnifique.

Clairement l'une des plus grosses baffes cinématographiques de ma vie.
Quatre heures qui passent à toute vitesse, un renouvellement constant au sein du récit, de la mise en scène, des personnages.
Génial !

Le réalisateur du culte Suicide Club signe ici un chef d’œuvre qui dépasse l'entendement, assurément sa plus grande réussite. Love Exposure est un conte moderne, burlesque et absurde qui ne laissera personne indifférent. Composé avec la virtuosité de l'improvisation, il est à conseiller à tous les amateurs de second degré, les esprits critiques et ouverts à un univers, il est vrai, très original.

Attention. Ceci est un bon film. Intouchables-kikkkoooooooo-like s'abstenir.

O-V-N-I exceptionnel !
Pour mon premier Son Siono, ce fut un pur plaisir, 4h intenses, sans le moindre temps mort, où l'on ne voit pas le temps passer, où l'on est transporté dans cet univers hybride envoûtant. Le contenu est tellement riche, aborde une multitude de sujets sur la société japonaise et la déviance d'une certaine jeunesse, sur les croyances et les sectes, sur l'amour, l'amour de Dieu, l'amour paternel, l'amour de son prochain, la haine, la vengeance... pas la peine de tout énumérer, faudrait décrire chaque scène, chaque séquence pour pouvoir résumer cet ovni et ses idées véhiculées.
Je savais que les asiatiques étaient doué pour le mélange des genres, notamment les coréens qui le maîtrisent parfaitement. Mais là c'est tellement WTF que même "Save The Green Planet" fait pâle figure par rapport à celui-ci. Déja rien que dans le découpage de l'histoire, c'est très poignant dès le début. Chaque chapitre nous présente le passé des 3 personnages principaux. Yu Honda, fils d'un prêtre lunatique manipulé par une femme hystérique, qui promet à sa mère défunte de lui présenter sa future Marie
une fois qu'il l'aura croisée. Yoko, une fille traumatisée par son père qui l'aura maltraité durant toute son enfance, et qui la dégoûtera à vie des hommes. Et enfin Koike, une fille embrigadée avec la secte de l'Eglise Zero, et incarne la Tentation, le Mal en personne.

La lonnnnnnnngue séquence d'intro permet de préparer la rencontre entre ces 3 merveilleux personnages (la fameuse révélation de "Marie", inoubliable, tellement drôle, émouvant et absurde).

Ces personnages sont vraiment très forts, très puissants, on s'identifie dans chacun d'eux. On les comprends, on défend chacun de leurs points de vue, et on passe du rire aux larmes d'une scène à l'autre. Et c'est ce qui fait la richesse de ce film. C'est sûr l'histoire est tirée par les cheveux, tout est exagéré, y a ptêt un peu de giclées de sang en trop, ça frôle le teen movie par moments (prendre des photos sous les jupes des filles et en faire son métier , c'est juste totalement con mais tellement génial), mais il faut prendre le film comme un conte surréaliste, poétique.
On retiendra bien sûr la séquence de Yoko et de Yu sur la plage, avec le monologue de l'amour de Yoko, et le magnifique plan du couple face à la mer.
L'image est belle au naturelle, filmée un peu à la manière du Dogme95 par moments, avec un montage parfois volontairement sale, des gros plans en courte focale assez grossiers (ce qui rappelle Dogville de Lars Von Trier ou les premiers films de Wong Kar Wai), mais ça ne m'a pas choqué, je n'ai pas le mal de mer donc ça va. Mais on a également droit à des plans très travaillés, lors de séquences plus posées.

En définitive ce chef d'oeuvre est une Ode à l'Amour, qui ne vous laissera pas indemne. Plusieurs heures après le visionnage on garde en tête la magnifique bande son omniprésente, comme par exemple le Boléro, morceau que j'adore. C'est le genre de film que revisionnerais très volontiers, pour déceler le moindre détail. Et ce, malgré les 4h qui peuvent paraître dissuasives au premier abord, mais au final on ne regrette pas, bien au contraire.

Un monument du cinéma japonais. Sans aucun doute un de mes films préférés .
Sion Sono fait preuve d'une maîtrise incroyable tout au long du film , le spectateur passe par toutes les émotions excepté l'ennui .
Une multitude de thèmes comme la religion , l'adolescence , l'amour , l'inceste ... etc font de Love Exposure une oeuvre complexe et accessible à tous .

Magique, magnifique, bravo. Sion sono est vraiment le n°1 au japon actuellement c'est le meilleur. Guilty of romance, himizu et Cold fish a voir absolument aussi !

L'un des meilleurs film de Sion Sono jusqu'à présent. Comme à son habitude, le réalisateur japonais ne traite pas un seul sujet par film, et ne les traite pas non plus à moitié. Love exposure traite donc de la sexualité, de la religion, du pêché et de l'adolescence dans une histoire dense fait de rebondissement constant. Un chef d'oeuvre.

Love exposure dure 4 heures, mais il m'a semblé que 2 heures seulement s'étaient écoulées. Pas un seul temps mort durant ce film, on y passe par toutes les émotions, et on en ressort finalement bouleversé. Sous ses aires de film pour ado, il s'agit sans doute du film le plus beau et le plus complexe de Sono Sion, et l'un des plus beaux films que j'ai vu.

Immense.
Love exposure est un de ces films qui peuvent paraître rebutant... Mais dès le début il vous plonge dans un univers si bien mis en scène et si intelligemment ciselé qu'il se traduit en fait par 3h57 de plaisir cinématographique.

Un film extrêmement original, bien écrit, bien joué et bien réalisé !
Chef-d'oeuvre completement fou, visuellement impressionant et qui alterne parfaitement bien l'humour et des séquences plus dramatique !
On aimerait voir des films comme ça plus souvent, et c'est tellement dommage que les films de Siono ne soit pas mieux distribués en France.

Mon film japonais préféré, un chef d'oeuvre absolument bouleversant !

"Love exposure" est un film complet et déroutant. Déjà par sa longueur (4 h) mais sans jamais qu'on ne le ressente vraiment notamment par la richesse du scénario. Que dire de ce film atypique et rare, une petit perle à coup sur, la première partie est colorée, rythmée, délirante, parfaitement mise en scène, tout simplement un vrai bonheur puis la seconde partie est plus tendue, dramatique peut être moins emballant et enivrante que la première s'en suivra une troisième partie qui bouclera parfaitement le tout. "Love exposure" est tout simplement un film à part, rare et puissant!!

C'est un chef d’œuvre atypique auquel nous avons à faire ici. Le mélange des genres y est la règle absolu comme nous y avait déjà habitué Sion Sono dans son Suicide Circle.
Le film varie alternativement entre comédie, film glauque, drame, guignolesque. Le tout est totalement maitrisé, confère du rythme et on ne s'ennuie pas une seule seconde pendant quatre heures!
Le talent de Sion Sono est ici exploité au mieux: c'est totalement barré, souvent absurde, parodique, fouillis, dynamique, explosant de vie et filmé avec une vraie intelligence et un sens de l'humour solide.
Cependant le film atteint son paroxysme quand tous ces éléments s’entremêlent pour y former un drame aux thématiques particulièrement sérieuses et actuelles: La solitude, la famille, la religion, la folie et la place de la volonté individuelle dans une société où le moutonisme est roi. Le tout est englobé dans la critique des sectes parfaitement mis en valeur par un scénario ingénieux qui réserve de réelles émotions.
Tout le talent est là, c'est le mixe parfait entre: un univers aux ressorts absurdes et aux personnages improbables; un humour délirant et parodique; des authentiques émotions (C'est surtout une histoire d'amour). Vous mélangez le bazar et débouchez sur une réflexion glaçante et cruelle sur les thèmes énoncés plus tôt. Puissant! Brillant! Un OVNI cinématographique à ne pas rater!

Enfin il fallait que je parle des acteurs qui sont...excellents!

Encore une oeuvre majeure du talentueux réalisateur japonais. Ce 'Love Exposure' de 4 heures resplendit par son originalité et par la virtuosité du scénario et de la mise en scène. Avec une structure tarantinienne fragmentée en chapitres - qu'il reprendra dans 'Guilty of Romance' -, Sion Sono a l'art de dénoncer des drames d'actualité grâce à une intrigue des plus délirantes, composée de scènes surréalistes. Par ailleurs, sa touche de provoc' (violence quelque fois gratuite) semble d'autant plus nécessaire pour évoquer ces sujets et atteindre le spectateur.