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    Love Exposure
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    4,2
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    Votre avis sur Love Exposure ?

    94 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 juin 2012
    Immense.
    Love exposure est un de ces films qui peuvent paraître rebutant... Mais dès le début il vous plonge dans un univers si bien mis en scène et si intelligemment ciselé qu'il se traduit en fait par 3h57 de plaisir cinématographique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 juin 2012
    Love Exposure, le dernier film de Sion Sono, connu notamment pour Suicide Club. Un bon film de 4 heures. C'est d'ailleurs un exploit d'avoir réussi à faire un film aussi long sans que l'on ne s'y ennuie un instant. C'est probablement dû aux grandes variations de styles et d'ambiances tout au long du film. Je comptais le regarder en 2 fois 2 heures, finalement je l'ai fait d'une traite. Le film commence par une explosion de 2h30, incroyablement active, pour présenter tous les personnages. Situations tantôt d'une débilité hilarante, tantôt d'une force tranquille. On y retrouve la romance d'un Shunji Iwai (Love Letter), l'explosion familiale par intrusion et la provocation d'un Takashi Miike (Visitor Q), l'humour et les situations d'un Kwak Jae-jong (My sassy girl). Un scénario impossible à raconter, des gags irrésistibles, des beaux effets visuels (les vitraux en particulier). Le Sion Sono que l'on connait reprend la main pour l'heure suivante : sérieuse, obscure, inquiétante, sectaire, étouffante. Difficle d'en parler sans spoiler, mais si vous avez déjà vu un film de Sono, vous savez de quoi je parle. Et puis une demi-heure pour clore cet ovni où un peu de n'importe quoi côtoie beaucoup de maîtrise, à moins que ce soit l'inverse. Un film vraiment unique, dépaysant, étonnant, puissant. Enfin un film où le réalisateur ose mettre de la musique la plupart du temps (je dirais 75% dans ce film, j'aime ça). Enfin un film où l'on trouve des plans excentré, exiguës à la Akio Jissoji, mais aussi une magnifique utilisation des filtres pour ne garder de la couleurs que sur certains éléments ou certaines parties. N'ayez vraiment pas peur des 4 heures de ce film. Si vous avez aimé Suicide Club ou que vous avez envie de voir l'un des meilleurs films Japonais de cette année, elles valent le coup.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 juillet 2012
    Vite dans le top 250, ce film le mérite, trop peu connu malheureusement. Il faudrait arreter de regarder de la merde et voir de bons films, pour changer !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 janvier 2015
    Waaaaaaaaaaaaaaw. J'ai du mal, vraiment, à croire que je suis resté scotché 4 heures devant un film. Quelle performance. Un vrai ascenseur émotionnel... oui, je suis vraiment passé par toutes les émotions, du rire aux larmes, de la peur à la joie, de la colère au malaise... Les personnages principaux sont super attachants, spécialement les deux composant le couple, mais surtout très bien joués. Et puis le film présente l'amour sous toutes ses coutures (ou presque), avec une folie qui rend le tout si puissant, si intéressant, et une bande son qui accroche. Rien que la première heure du film est géniale, et pourtant ce n'est que la "mise en bouche". L'action se déroule après, et... rien à redire. Tous les défauts du films se corrigent au fur et à mesure du visionnage, comme si le tout les annulait.
    Le plus, le truc qui me ferait qualifier cela de chef d'oeuvre, spoiler: c'est la scène finale. Très émouvante, très réussie et très forte surtout, un film qui finit comme ça c'est vraiment très beau je trouve
    . Bref, bravo Shion Sono, tu rejoins le panthéon de mes réalisateurs préférés avec ce magnifique Love Exposure.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 août 2011
    Un film plutot long, mais tellement bon. Les acteurs sont excellents, le scénario est original situé entre la comédie et le drama, Sono Sion manie le sadisme avec talent !!! Ca change des histoires d'amour conventionnelles !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juillet 2012
    Je précise déjà que je ne savais absolument pas à quoi m’attendre, la surprise fût donc totale. Mon avis contient des spoilers, je me vois mal traiter d’un film comme celui-ci, d’une durée de 4 heures, sans en dévoiler certaines parties (pas forcément toutes très importantes).

    Le film est relativement difficile à évaluer pour moi. En fait je le décomposerais en plusieurs parties, plutôt inégales. J’ai trouvé le début assez long et décevant, l’introduction était très étirée (25 minutes environ), autant dire que ça ne partait pas très bien. Puis le film avance tranquillement et au fur et à mesure l’intrigue et les rebondissements deviennent clairement plus intéressants. Disons que la partie que j’ai préférée est celle qui va de l’heure du film à 2h30 à peu près, soit jusqu’à ce que Keiko retourne la famille de Yu et de Yoko et la convertisse dans son église. En revanche, j’ai trouvé la dernière partie (1h15 environ) assez frustrante. Pourquoi ? Parce que le virage opéré par le cinéaste m’a désagréablement surpris. En fait le film arrive à brasser de multiples genres différents avec une insolence désarmante durant une bonne partie, puis il chavire dans une sorte de calvaire très dur, dont le spectateur se retrouve témoin malgré lui, un peu à la manière d’une longue descente aux enfers. En soi, ce n’est pas un reproche, mais j’ai trouvé qu’elle était bien trop étirée, presque sadique par moment, et j’ai eu l’impression de perdre cet élan assez explosif et jouissif présent dans la première partie. A ce moment, je me suis senti comme prisonnier, presque soumis à une forme de torture décadente qui, si elle ne perdait rien de sa maîtrise, tranchait radicalement avec ce que l’on pouvait voir avant. Honnêtement, la partie durant laquelle toute la famille se reconvertie dans l’église est celle qui m’a le plus dérangé, celle à laquelle j’ai le moins accroché. Cependant, je dois admettre qu’elle contribue à donner aux toutes dernières scènes une puissance véritable, mais il aura fallu attendre.
    Tant que je suis dans les reproches j’en profite pour évoquer un autre point qui m’a par moment dérangé. Il s’agit du montage. Là encore pendant une bonne partie du film il faut reconnaître qu’il fait preuve d’une grande inventivité, qu’il inscrit un rythme soutenu et permet au spectateur de ne pas lâcher le fil de l’histoire (en ce sens il complète bien les multiples rebondissements), seulement j’ai parfois pensé qu’il était trop « cut », trop découpé, trop rapidement. Mais pas suffisamment pour sortir du film heureusement.
    Les bons points là dedans ? Il y en a, c’est sûr. En fait il y en a même beaucoup. Le premier me semble être naturellement la mise en scène et surtout l’inventivité (encore une fois) des prises de vues et des rebondissements, mais également le mélange des genres relativement bien équilibré (petit exploit de ce côté). Bref, un style unique et osé que j’apprécie, et qui est vraiment le tour de force du film selon moi.
    J’ai beaucoup aimé l’utilisation de la musique (très présente), elle accompagnait très bien les situations. De même, les acteurs sont très bons (Yu et Yoko, surtout), dynamiques, justes. Ils dégagent une fraicheur constante et contribuent eux aussi à maintenir le spectateur concentré, même pendant 4 heures. Ma préférence irait tout de même à l’actrice qui joue Yoko, que j’ai trouvé assez impressionnante (oui) lors des monologues qu’elle faisait face à Yu (sur la plage notamment, en récitant le passage de la Bible). Très belle surprise de ce côté.
    Voilà en gros, je vais éviter d’aborder tous les points parce que ça serait trop long (mais je suis sûr d’en oublier, ça va m’énerver). Love Exposure est un objet unique, souvent jouissif, inventif, drôle, touchant (parfois bouleversant même). On passe d’un sentiment à un autre (y compris la frustration, pour l’aspect désagréable). Le talent de ses interprètes et l’audace insolente dont il fait preuve en fait un film singulier et très attachant. Honnêtement on ne sent pas du tout les 4 heures passer.

    Une très belle surprise donc, qui n’est pas exempt de défauts, c’est certain (montage parfois trop découpé, quelques scènes qui provoquent un sentiment de frustration assez désagréable, on se dit que le film passe peut être à côté de quelque chose sur le coup), mais qui amène avec talent, audace et une bonne dose d’émotions un vent de fraicheur dans notre quotidien cinématographique (sans que l'on sente le poids des 4 heures, ce qui est assez incroyable).
    Et ça, au fond, c’est sûrement l’essentiel.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 juillet 2012
    love exposure n'est pas un film pour moi, ennui total à mes yeux et que de longueurs !
    Ozilux
    Ozilux

    57 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2014
    Quelle frustration de regarder une oeuvre en se disant que ça pouvait très facilement être un chef d'oeuvre... En préambule je n'avais jamais entendu parler de ce film, je l'ai choisi au hasard sur Allociné. Le film nous raconte l'histoire d'un jeune lycéen et... j'aurai vraiment du mal à résumer le film tous en donnant l'envie de le regarder. A savoir juste que les thème abordés sont la religion, relation père/fils, sexualité et sectes. On se rendra très vite compte aussi du scénario à la frontière du réel et de la folie du film. Tout d'abord le film dure 4 heures environs, ce qui est à ce jour le plus long film que j'ai regardé. Pour la construction du film, je dirai que le film se divise en 3 partie : la partie découverte et exposition, la partie romantique et la partie contre la secte. Les deux première sont vraiment captivant, la dernière elle semble tous droit sorti du cerveau d'un malade mentale. Pour comprendre le film, comme je l'ai déjà dit frôle de très près avec la folie captivant par la même occasion l’intérêt du spectateur mais dans cette dernière partie c'est juste du grand n'importe quoi. C'est simple, pour moi le film était excellent jusqu'à la révélation des drôles d'hobby de Yu à sa classe et qu'il se fassent viré de son lycée. Et à la disparition de sa famille et tous ce qui suit devient une chute de tous ce que le film à construit jusque la. Avant de conclure mention spéciale pour Hikari Mitsushima, un talent à l'état pur. Donc viens maintenant le grand dilemme de conseiller ou non le film... et je choisi de le conseiller. Ok la dernière partie est horrible, mais les deux premières valent vraiment la peine d’être vu, c'est du chef d'oeuvre tordu. Donc allez-y regardez le et espérez en rester sain d'esprit par la suite.
    Aquaeroman
    Aquaeroman

    2 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2013
    Un ovni cinématographique qui éclate les sacro-saintes barrières entre la religion et le monde du réel, mais qui ne rejette ni l'une qui nous fonde (et nous élève), ni l'autre qui nous batit (et nous grandit) en tant qu'homme et femme, êtres de chair sensibles voués à s'aimer envers et contre les dérives systémiques! Ah, l'Amour scelle nos vies...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 mars 2012
    Ce film est un ovni dans le cinéma... La première fois que je l'ai vue au début j'ai ris. Ensuite, je me suis plutôt senti mal à l'aise pour enfin être bouleversé par des dialogues et une musique à vous coupé le souffle. Le film dure 4 heures et peut rebuter certains en voyant cette durée. Cependant pour les fans de la culture japonaise (pas que manga) y trouveront tout ce qui fait le Japon underground. Le jeu des acteurs peut paraître sur-joué mais cela leur vient d'une culture théâtrale très grande qu'ils n'arrivent pas à se défaire.
    Bref, vous l'aimerez où le détesterez mais ce film ne vous laissera pas de marbre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 avril 2013
    Magnifique! Une véritable symphonie dont l'analogie est d'ailleurs surprenante!
    En effet, 4h d'un film qui vous transporte dans diverses émotions, on passe du rire aux larmes dans des contextes souvent troublants.. les protagonistes sont absolument géniaux et semble investir les personnes comme leurs propres rôles. Bref, une merveille et en plus le film se divise en 4 chapitres ce qui laisse la possibilité de le regarder en plusieurs fois pour faire durer le plaisir donc pas d'excuses, foncez!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 janvier 2012
    Si je devais choisir objectivement la plus belle histoire d'amour du cinéma, je choisirais sans doute celle de Love Exposure. Déjà, parce qu'elle n'est pas réciproque. Mais surtout, parce que c'est l'amour absolu, définitif. Jamais on ne doute des sentiments de Yu, parce que c'est un amour à l'état brut.

    Sion Sono, avec son ironie et sa provoc' qui le caractérise, pour mieux mettre en avant cette idée d'amour fou, rend le sentiment amoureux intimement lié au désir sexuel. Dès lors, l'érection devient la plus belle preuve d'amour. Et Yu de combattre contre une société qui lui pose une étiquette de pervers.

    Love Exposure est donc un film fougueux, complet avec ces 4 heures pleines de rythme et de fureur. Avec une sacré virtuosité, on passe de la comédie au drame, du rire aux larmes. Et on s'attache tellement aux personnages que leur destin devient important à nos yeux, et on en perd pas une miette jusqu'à la fin de leur aventure.

    On en ressort épuisé, mais heureux. Heureux d'avoir vécu cette histoire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 septembre 2010
    Un film long, mais dans la longueur se justifie par la diversité des ambiances exposées au long de l'oeuvre ainsi que par la pluralité des thèmes abordés. Quatre heures sont ainsi un excellent format pour laisser monter en puissance une intrigue aussi riche qu'ici.
    Love exposure peut a priori dérouter, avec un scénario qui est à première vue assez absurde et comique. C'est cette dimension comique que l'on retrouve dans la première heure du film, qui sert essentiellement à nous présenter les personnages et poser les bases du film. Un film qui raconte à première vue une histoire d'amour qui va se tisser entre deux personnages, Yoko et Yu.

    Par la suite, ce film nous narre une gigantesque manipulation perverse et sadique qui va toucher les héros du film, Yoko et Yu, en se servant de leurs sentiments les plus nobles (l'amour pour l'une, la foi pour l'un). Manipulation qui est ici poussée à un point quasi-extrême, et où la folie n'est jamais bien loin des sentiments rationnels qui guident les personnages, sujets du sadisme de Koïke, le troisième personnage-clé du film, initiatrice de toute la machination exposée dans ce film.
    C'est là tout le génie de cette oeuvre : cette contradiction entre les sentiments vertueux des personnages et le fait que ce soient ces mêmes sentiments qui sont le ciment d'une terrible manipulation.
    On sent une véritable montée en puissance tout au long de ce film. D'un ton assez léger et comique, on passe vite à des thèmes plus universels, puis à une ambiance plus grave. Shion Sono fait carrément basculer son film dans le drame lors de la dernière heure, avec des scènes absolument bouleversantes, portées par un trio d'acteurs excellents. A titre d'exemple, la scène de l'épître aux corinthiens est l'une des plus belles qu'il m'ait été donné de voir depuis longtemps.

    Avec un tel scénario et une telle longueur, il n'est pas étonnant que les thèmes de fond abordés dans le film soient nombreux et riches. Il est ainsi question d'amour, de religion, de foi et de croyance, d'endoctrinement, de sacrifice, des liens familiaux, ou encore de la sexualité et les tabous qui s'y rapportent. Tous ces thèmes s'entremêlent au long du film. Si l'on doit en dégager deux principaux, on pourrait dire que c'est la foi (qu'elle soit religieuse ou amoureuse) et le pêché. Tout au long du film, Shion Sono nous fait passer des messages métaphoriquement. L'un des plus forts et qui revient à plusieurs reprises est celui de l'érection. Représentée de façon très caricaturale mais avec une force symbolique très forte, l'érection du héros n'intervient qu'en présence de la fille qu'il aime. Il dit avoir "une érection avec le coeur". Cette érection est comparée à la croix catholique, couchée sur le sol, ou levée fièrement vers le ciel. Là encore, on voit que Shion Sono veut nous montrer le paradoxe entre la vertu et ses conséquences. Une autre scène représentant la manière dont le film fait s'entrechoquer les idées est celle de la confession d'un ancien prêtre qui avoue désirer plus que tout "du sexe". A travers ce film, le réalisateur ose poser la question au spectateur de ce qui est vertueux ou pas, de ce qui relève du pêché ou ce qui n'en relève pas. Le faisant de manière très subtile et ne nous assénant pas de morale à la fin de son film, le spectateur est laissé assez libre de ses opinions.

    Au final, c'est donc un film qui derrière son aspect assez burlesque est très profond et laisse de nombreuses questions en suspens, auxquelles les réponses sont données à la discrétion du spectateur. Derrière toute cette toile de fond, ce film reste aussi et avant tout une histoire d'amour, qui se laisse savourer au fil de quatre belles heures.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 juin 2012
    Un monument du cinéma japonais. Sans aucun doute un de mes films préférés .
    Sion Sono fait preuve d'une maîtrise incroyable tout au long du film , le spectateur passe par toutes les émotions excepté l'ennui .
    Une multitude de thèmes comme la religion , l'adolescence , l'amour , l'inceste ... etc font de Love Exposure une oeuvre complexe et accessible à tous .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 juin 2012
    Magique, magnifique, bravo. Sion sono est vraiment le n°1 au japon actuellement c'est le meilleur. Guilty of romance, himizu et Cold fish a voir absolument aussi !
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