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Un joli road-movie à travers des paysages enneigés magnifiques dans lequel Jomar Henriksen, ancien skieur prometteur récemment sorti de l'hôpital psychiatrique, décide d'entamer un périple à travers la Norvège pour rendre visite à son fils qu'il n'a jamais vu. Au cours de ce voyage, il va faire de drôles de rencontres. Souvent amusant avec plus d'une situation cocasse, Nord est un film très plaisant aux acteurs convaincants avec de très jolis plans mais qui vous laisse surtout avec un formidable sentiment de bonne humeur. A ne pas manquer.
Julien D
Alors que le personnage du skieur en pleine crise existentielle paraissait propice à un film introspectif mêlé à un humour noir à la sauce scandinave, Rune Denstad Langlo signe son premier en adaptant son rythme à l’état dépressif de son héros. Ce choix est une mauvaise idée en matière de narration, surtout lorsque l’on prétend vouloir réaliser un road-movie à l’esprit décalé. La mise en scène très minimaliste s’accorde avec la trame très simple et au peu de folie des personnages de ce film qui ne se résume finalement qu’à une balade en scooter des neiges terriblement monotone. Peut-être seuls les beaux décors enneigés peuvent-ils attirer l’attention du public mais, là encore, de telles images peuvent se trouver dans des longs-métrages bien plus passionnants.
Sur le thème de la campagne c'est sympa un film qui échoue à nous interesser, et y compris une simple trame de fond totalement manquante. Un naturalisme de pub Stimorol.
traversay1
Un road movie en scooter des neiges puis à skis, c'est original. Dans Nord, long-métrage norvégien d'à peine 1 heure 15, Jomar, déprimé et alcoolisé, rencontre quelques personnages un peu moins givrés que lui (quoique) et tente, sans y croire vraiment, de remonter la pente. Ce n'est pas gagné, dans cet univers blanc et glacé où le suicide semble la seule évasion possible. Rune Denstad Langlo, cinéaste venu du documentaire, partage avec ses congénères scandinaves un certain sens de l'absurde, sans excès toutefois, et une vision plutôt pessimiste de l'existence. Pas très expansif, Nord reste hermétique et minimaliste jusqu'au bout. L'expérience n'est pas désagréable, elle n'est pas enthousiasmante non plus.
Film loufoque, drôle et décalé. A regarder évi-dement en VO (le norvégiens, c'est trop !). L'idée est bonne, mais on s'ennuie un peu. C'est dommage, les acteurs sont bons et cer-taines scènes détonnent mais l’ensemble manque de rythme.
A voir la fenêtre grande ouverte en hiver avec un bonnet et des moufles !
A voir la fenêtre grande ouverte en hiver avec un bonnet et des moufles !
Entre farce et comédie, Rune Denstad Langlo nous livre un road-movie d'abord en motoneige puis en ski en direction du nord de la Norvège, plus précisément à destination de la vallée de Tamok. Durant ce périple, les rencontres, pour certaines teintées de surréalisme, faites par le personnage principal s'enchainent parfois de façon un peu trop rocambolesque. Le réalisateur, en refusant d'approfondir ces rencontres, peine ici à masquer un scénario cousu de fils blancs. Il y a certes un discours relatif au réchauffement climatique mais celui-ci est trop allusif pour contrebalancer les faiblesses scénaristiques.
Les films de ce type portent sur le voyage lui-même et non sur la destination donc l'intrigue en elle-même ne me convient pas. Un homme voyage et rencontre des gens sur son chemin. Les rencontres dans ce film sont toutes très soignées. Le personnage principal rencontre des gens qui remettent tous en question sur l'isolement dans lequel il a vécu et il semble que ceux qu'il rencontre l'influencent autant qu'il les influence. Il s'agit de tous les problèmes que nous avons petits et grands. Mais il y a trop peu de cela. Ce n'est pas un long film (moins de 90 minutes) mais il a quand même semblé long en raison de lacunes dans la narration où il ne se passe pas grand chose. Il y aurait eu de la place pour beaucoup plus de bons moments dans cette histoire et on se sent volé une fois que c'est fini parce qu'ils ne sont jamais venus et les grands moments qui sont là ne sont tout simplement pas suffisants...
Vu au festival du cinéma européen des arcs, ce film n'excelle pas. Une sorte de road movie nordique, quelque peu improbable, rarement drôle, peu original. La lenteur du film, le peu de rebondissements et un certain phénomène de répétition, font de ce film une œuvre considérablement ennuyante. Un point positif cependant : des paysages sublimes.
Passez votre chemin, et retournez à des valeurs plus sûres comme Into the wild.
Passez votre chemin, et retournez à des valeurs plus sûres comme Into the wild.
Au début de "Nord", deux bonshommes plutôt moches se flanquent des coups à assommer un boeuf. Ils s'empoignent dans la neige, se relèvent sans une égratignure, comme les bagarreurs de western dans les années cinquante. A part une vacherie amusante sur les voisins danois, le film est un snow-movie très ennuyeux. A vous dégoûter de passer l'hiver en en Norvège. Fy fan ! comme on dit là-bas.
Malgré sa courte durée on s'ennuie malheureusement un peu ferme devant ce road-movie nordique... Il se passe pas grand chose mais le personnage principal est assez attachant.
Ne restera certainement pas en mémoire.
Ne restera certainement pas en mémoire.
C'est un curieux objet, pas désagréable, assez dépaysant, ça filme différents mal-être au gré d'improbables rencontres, avec une forme de dérision. La musique est bien. On se laisse prendre.
Comment laisser sa trace dans un paysage neigeux ? Certainement pas en skiant ! C'est ce que découvre Jomar, le antihéros de Nord. Ancien champion absorbé par sa dépression, Jomar trace une ligne droite vers tout ce qu'il restera de lui quand il ne sera plus. Ses péripéties au ralenti en scooter des neiges, entre Une Histoire Vraie et Fargo le mèneront, à l'issue d'un road-movie jonché de rencontres loufoques - vous ne pourrez pas oublier la séquence humour noir dans laquelle un vieux Samé lui donne sa carte de supermarché - vers ce fils qu'il ne connaissait pas.
Généralement acquis à la cause des films scandinaves, j'ai du mal à trancher. Une chose est sûre, malgré le rythme lent et l'histoire qu'on cherche toujours un peu, je ne me suis pas ennuyé. J'ai sans doute été envouté par le froid ambiant et les diverses rencontres de notre très sympathique héros.
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