Royal Affair
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348 critiques spectateurs

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Marie-Saphire Von HANOVER
Marie-Saphire Von HANOVER

19 abonnés 89 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 18 octobre 2016
Très beau film européen tout en délicatesse. La grâce qu'apporte Alicia Vikander à son personnage fait de cette histoire d amour une évidence . D ailleurs toute la troupe tire une très belle performance dans cet Amsterdam des lumières ou la peine de mort finit par détruire tout le monde . C est un film engagé qui traite de politique mais très intimiste en même temps . Ca nous rappelle que nos souverains sont avant tout des humains pris dans le tourbillon du pouvoir et de la célébrité .
eliacam
eliacam

21 abonnés 206 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 2 décembre 2012
Beaucoup de sensibilité dans la mise en scène, de très bons acteurs, une ouverture vers un pays et une période historique inconnus, pas de quoi bouder son plaisir
Maryane75
Maryane75

19 abonnés 458 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 26 juin 2013
Cette fresque historique du Danemark est vraiment très intéressante car méconnue ici en France.
Les acteurs, Mads Mikkelsen et Mikkel Boe Folsgaard, sont très justes et particulièrement convaincants.
Alicia Vikander, en reine captive de sa condition, est remarquable.
J'ai beaucoup aimé !!
chatiment
chatiment

18 abonnés 406 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 31 décembre 2012
merveilleux film, une histoire passionnante sur la renaissance au Danemark.
jerry974
jerry974

18 abonnés 449 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 4 août 2013
Avec une mise en scène superbe, des costumes et une lumière qu'on retrouve dans certains plans de Barry Lyndon, Nikolaj Arcel nous raconte une histoire vraie et incroyable qui se passe à la cour du roi du Danemark au XVIIIeme. Les idées des Lumières, portées par Rousseau, sont adaptées par son médecin personnel à qui le roi laisse toute latitude dans la gestion de son royaume. L'histoire de ce roturier aurait pu nous être racontée comme l'incarnation même de la figure de l'usurpateur et du traître, ce qu'il a longtemps été dans l'imaginaire populaire danois.
Pourtant, et c'est ce qui fait aussi l'intérêt de ce film, il nous est présenté ici comme une figure de "héros tragique ", qui s'employa courageusement à acclimater des idées modernes et progressistes dans le royaume mais fut vaincu par sa caste dirigeante, conservatrice et réactionnaire. C'est ce combat passionnant qui nous est compté. Superbe réalisation.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 9 avril 2013
Royal Affair possède absolument tout pour être un film magnifique et qui de manière assez inexplicable est quasiment passé inaperçu en France. Royal Affair est un de ces film d'époque, retraçant la véritable histoire "méconnu du Danemark" qui nous éblouit par ses décors et costumes d'époques, qui nous bouleverse par ses thèmes: les droits fondamentaux des Hommes, une histoire d'amitié déchirante et un amour impossible; qui est d'une de grande justesse dans sa mise en scène, ici tout est dans la démesure: autant la force avec laquelle notre couple vive leur amour, que le combat idéologique qui habite notre personnage principal. Royal Affair c'est aussi un grand numéro d'acteur avec une des "gueule" du cinéma contemporain Mads Mikkelsen qui passe de l'amoureux interdit à celui de défenseur du peuple sans vaciller une seule seconde; Alicia Vikander en reine malgré elle mais d'une grande force intérieur et Mikkel Boe Folsgaard qui incarne le Roi Christian VII, un roi pour le mois extravagant mais terriblement touchant. Encore une fois, le cinéma "scandinave" nous montre toute sa classe et son savoir-faire.
Christoblog
Christoblog

856 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 2 décembre 2012
Il m'arrive parfois d'aller voir un film sans que je comprenne bien moi-même pourquoi j'y vais.



Je me demande par exemple ce qui m'a poussé à aller voir ce film danois de plus de deux heures, retraçant une partie du règne de Charles VII, à la fin du XVIIIème siècle.



Quelques échos lointains de bonnes ... la suite ici : http://0z.fr/iMMH4
alain-92
alain-92

330 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 16 août 2012
Intéressé au plus haut point par l’Histoire, je ne voulais pas manquer cette avant première. Le film relate des événements Danois, vingt ans avant la révolution française. Christian VII un roi, que l’on qualifiait de malade et atteint de folie, laisse son médecin inspiré par les idées de Voltaire et de Rousseau prendre le pouvoir avec l’aide de la reine qui deviendra sa maîtresse. La réalisation minutieuse, soignée et discrète s’appuie sur le scénario magnifiquement bien écrit donnant des dialogues brillants. Mads Mikkelsen, (récompensé au dernier Festival de Cannes pour son interprétation dans le dernier film de Thomas Vinterberg) Alicia Vikander et Mikkel Boe Folsgaard les principaux protagonistes sont tout simplement magnifiques. La lumière contribue à la réussite de cet cet excellent film, justement récompensé lors de la dernière Berlinale avec l’Ours d'Argent du Meilleur acteur pour Mikkel Boe Følsgaard et celui du meilleur scénario pour Nikolaj Arcel. Amateurs d’Histoire, de grands événements historiques, rendez-vous en novembre. Un beau film s’offre à vous. http://cinealain.over-blog.com/article-a-royal-affair-108869980.html
ADOC
ADOC

198 abonnés 23 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 20 novembre 2012
Royal Affair est un grand film épique dans la lignée des plus grands films en costume. Le scénariste de Milénium réussit la prouesse de faire d'une grande page de l'histoire de son pays un film à la portée universelle. Et quelle histoire d'Amour !
Les acteurs, principaux et secondaires, sont tous remarquables.
Un grand moment de cinéma !
Parkko
Parkko

164 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 8 décembre 2012
A mon avis y a un problème au niveau de la promotion du film, de l'affiche, de la pub, du "buzzzz" qu'on en fait etc. Ce n'est pas vraiment Mads Mikkelsen et Alicia Vikander qui sont intéressants, mais plutôt le personnage de Christian VII. Les membres du jury du festival de Berlin ne s'y sont pas trompés en remettant au jeune inconnu Mikkel Folsgaard le prix de l’interprétation masculine en 2012. Le film, d'ailleurs, a bien du mal à réellement cerner les 3 personnages et n'aura de cesse, parfois de façon assez maladroite, de nous poser ses personnages en victime, puis en bourreau. Cela donne parfois droit à des moments vraiment intéressants mais glissés trop vite, comme lorsque le personnage de Mads Mikkelsen remet la censure. Là le film aurait d'ailleurs eu un vrai sujet intéressant, à quel point le personnage est-il un homme de conviction ? A quelle point ses idées sont-elles solides lorsqu'il est confronté à a réalité du pouvoir ? Autant de sujets effleurés et pourtant passionnant.
Bref, le film se concentre, à mon avis c'est regrettable, sur la relation amoureuse. Or, c'est bien Christian VII qui est en fait le personnage le plus intéressant à mon avis : il est en fait une victime qu'on tente difficilement d'habiller comme un bourreau. Le costume tombe vite (le réalisateur le fait de façon plutôt habile) mais on ne va pas assez loin dans le ressenti du personnage. Car on préfère insister sur la relation cachée du couple star, sauf que malheureusement on s'en fout un peu, surtout que les scènes entre eux deux sont parfois catastrophiques, comme celle du bal. En fait, Royal Affair n'est pas un mauvais film, c'est tout à fait honnête, il a tout ce qu'il faut même pour être quelque chose de passionnant, sauf qu'il ne s'intéresse pas aux bonnes choses. Dommage.
Thierry M
Thierry M

171 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 22 novembre 2012
Voila un film d' une grande beauté et d'une grande intensité.
JCOSCAR
JCOSCAR

121 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 24 novembre 2012
Royal Affair est un drame royal. Ce thriller historique est un merveilleux film d'amour avec un scénario qui vous tient pendant 2 h 15. Les costumes, les décors, les lumières... rien n'est laissé au hasard pour faire une magnifique fresque costumé. Sans parler de la réalisation parfaite et de la beauté de reine et le jeu excellent des acteurs couronnent le succès de ce bal danois.
Kilian Dayer
Kilian Dayer

119 abonnés 838 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 3 mai 2013
Film historique un brin pataud qui mêle romance adultère, politique d’antan et enjeu sociaux et religieux, le tout à la sauce scandinave, danoise pour être précise. Nikolaj Arcel, ceux qui connaissaient tant mieux, prend les rênes d’un film délicat à aborder, qui finit par atteindre son but premier, offrir une leçon d’histoire sur l’Europe de l’époque Voltaire et des Lumières, tout en divertissant suffisamment pour que le public soit composer non seulement d’aficionados du genre mais aussi de petits curieux avide d’en apprendre un poil plus sur leurs ancêtres européens au tant de l’oppression des pauvres par les seigneurs et de la suprématie chrétienne sur la société, une société de bas d’échelle qui ne sert ici que de leitmotiv au combat mené par le bon docteur, le roi fou, la reine revêche et malheureuse, volage qui plus est. Oui, si l’on peut finalement reprocher quelque chose de concret à A Royal Affair, c’est bien une distanciation maladroite entre la monarchie, la politique, que l’on contemple et le peuple que l’on ne fait que suggérer ou caricaturer.

Malgré tout, le travail d’Arcel n’est pas maladroit pour un sous, surtout lorsqu’il s’agira de décorer, illuminer ses plateaux, d’habiller ses personnages. Si les défauts sont latents, les qualités, elles, sont aussi bien présentes, dans le sens premier ou le film est une formidable reconstitution d’époque, fidèle, soignée et distrayante pour les yeux. Coté script, le tout est un peu laborieux, naviguant entre des personnages qui peinent à se définir, qui pataugent pour un bon nombre au côté d’un Madds Mikkelsen droit comme un i et nettement plus présent que tous ses collègues sur le plateau, exception faite de la belle rêne, aussi magnifique que tourmentée. Oui, si le personnage du docteur, incarné par Mikkelsen, dont je serais incapable d’écrire le nom mange littéralement l’écran, son caractère orgueilleux, son ton salvateur et ses pensées révolutionnaire douteuses égarent d’avantage qu’elles ne force l’attachement à un trouble-fête venu d’en bas et qui gravite les échelons du pouvoir.

Le royaume du Danemark, assimilable, sans doute, au territoire danois actuel, fait d’abord l’objet d’une démonstration de société contrôlée par la noblesse et la religion. Vient ensuite la révolution, tout en douceur, contée ici, qui permettra à ce petit pays d’exploser littéralement pour devenir un havre de paix et de liberté. La tendance s’inversera une nouvelle fois pour finir par rebasculer plus tard, le film ne fait que le suggérer, une génération plus tard. C’est politique, c’est social, donc passablement intéressant, reste qu’une romance, sans doute vraie, vient troubler la lecture d’un récit historique déjà laborieusement mis en scène.

Pour ne pas faire la fin bouche, disons simplement qu’A Royal Affair est une nouvelle démonstration de savoir-faire danois en termes de cinéma. Un petit pays bourré de talents qui montent ou d’acteurs confirmés tels Madds Mikkelsen qui du coup, revient sans discontinuer sur la croisette. Bref, un film pour le moins intéressant qui semble toutefois porté le fardeau d’un travail trop laborieux à l’écriture. 09/20
ninilechat
ninilechat

78 abonnés 564 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 25 novembre 2012
Un de ces films historiques en costumes, raffinés et instructifs, dont les anglais ont le secret (Elisabeth, La folie du roi Georges....) Tout faux! C'est un danois, Nikolaj Arcel, qui s'y est collé -et c'est une merveille. Tant d'intelligence alliée à tant de beauté, c'est un bonheur de cinéma comme on n'en éprouve pas souvent.

La princesse Caroline Mathilde d'Angleterre est mariée au jeune roi du Danemark, Christian VII. Disons tout de suite que la suédoise Alicia Vikander, non seulement est une beauté, mais incarne son rôle avec une justesse, une absence d'effets, une vérité qui font de cette inconnue une actrice de premier plan.

Caroline arrive au Danemark avec beaucoup d'enthousiasme. Hélas! le promis est un crétin, doublé d'un coucou. Dès le repas de noce, dès la nuit de noce, c'est le désastre annoncé. En fait, Christian était il si fou que cela? Elevé par une belle mère, Juliane (Trine Dyrholm), qui le haïssait et pensait bien mettre son propre fils sur le trône, et par un précepteur sadique, le malheureux garçon s'était sans doute réfugié dans la débauche pour échapper à ce métier de roi qui ne lui plaisait pas du tout. Et puis, sa faiblesse mentale bien entretenue lui permettait d'être complètement sous la coupe du Conseil des Ministres, qui détenait le vrai pouvoir, manipulé par la forte personnalité de Gulberg (David Densik). Rien de plus difficile que d'interpréter un coucou sans tomber dans la démesure ou le ridicule. Mikkel Boe Folsgard (qui parfois nous rappelle Tom Hulce dans Amadeus, sauf que, évidemment, Mozart n'était pas piqué....) s'en tire très bien.

La cour, en cette fin du XVIIIeme siècle, est parfaitement rétrograde, bien loin de l'ouverture d'esprit qui pouvait régner en Grande Bretagne. Caroline aime lire; elle a entendu parler des philosophes, et s'y intéresse. Mais ses livres sont confisqués, et sa dame d'honneur trop libérale est congédiée. Elle est très seule, quand arrive dans sa vie le médecin allemand -il y avait beaucoup d'allemands à cette époque au Danemark-, Johann Friedrich Struensee. C'est que la cour, qui commence à s'inquiéter des débordements du souverain, a l'idée de lui adjoindre un médecin personnel, destiné à le suivre comme son ombre. Struensee est libre penseur, et même athée. Il rêve de l'avènement du monde des philosophes. Son discours, dénué de morale, plaît au jeune souverain. Struensee est embauché. Il agace, au début, Caroline, parce qu'il accompagne le roi au bordel, et puis, elle trouve chez lui un livre de Rousseau, ils se parlent, s'apperçoivent qu'ils ont les mêmes ambitions sociétales, puis, qu'ils se plaisent... Mads Mikkelsen, avec sa tronche de méchant de western (par ailleurs, il est plus velu qu'un gorille des montagnes) n'est, certes, pas beau. Mais quel charisme!

Petit à petit, Struensee prend complètement possession de l'esprit faible de Christian. Il lui prépare ses interventions au Conseil des Ministres. Le roi reprend du pouvoir. Ensemble, il préparent des réformes. Ils imposent la vaccination anti-variolique; ils créent des orphelinats pour recueillir les enfants illégitimes. Ils limitent les châtiments corporels, abolissent la torture, prennent de l'argent à la noblesse. Voltaire, même, le grand Voltaire, écrit à Christian VII pour lui dire son admiration! Au cours d'un véritable putsch, le roi dissout son conseil des ministres et va gouverner seul -c'est à dire que Struensee va gouverner seul, se faisant même donner la signature royale.... Le Danemark est désormais le pays qui règne suivant les Lumières...

Quelle histoire! quelle histoire! L'histoire nous offre parfois de ces scénarios que l'imagination n'oserait composer. Évidemment, tout ça va finir mal, mal pour l'amoureuse Caroline qui va être exilée en résidence surveillée, privée de ses enfants (y compris la petite Augusta, pourtant manifestement illégitime). Et Struensee, exécuté, contre la volonté de Christian qui s'en fichait pas mal d'être cocufié, surtout par une femme qu'il appelait "maman" et qu'il n'aimait pas, pourvu qu'il garde son seul ami. Le seul à avoir partagé quelque chose avec lui, et l'avoir associé à un rêve bien trop grand pour notre coucou.

Quel regard porter sur Struensee, prêt à tout pour pouvoir mettre en oeuvre ses utopies humanitaires? Comme tous les idéologues, il avait un manque total de scrupules. Et n'a pas été très élégant en abusant de la confiance de celui qui lui vouait un attachement sans réserves. En tous cas, il s'est perpétué au travers de la figure du fils (légitime, lui) de Christian, Frédéric VI dont le long règne fut d'abord marqué par des réformes très libérales, comme l'abolition du servage. Ensuite, le pauvre Danemark devait bien souffrir d'avoir pris le parti de Napoléon, mais ceci est une autre histoire.

Dans ce film passionnant, tout est beau, tout est raffiné, tout est élégant; la décoration du palais, la campagne danoise qu'ils parcourent à cheval, autour de la résidence d'été, les sublimes robes de Caroline. Ce film est un bonheur visuel comme un bonheur intellectuel. A voir toutes affaires cessantes!
Cluny
Cluny

83 abonnés 593 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 22 novembre 2012
A ma courte honte, je dois avouer que j'ignorais tout de l'histoire du règne de Christian VII du Danemark, qui apparemment décida du sort du Royaume de Hamlet, même si finalement ce fut le règne de son fils Frédéric VI qui abolit définitivement le servage et établit les réformes libérales. Session de rattrapage donc, avec ce "Royal Affair" présenté par certains comme un nouveau "Barry Lyndon". Bigre, rien que ça ! Certes, nous sommes à la même époque, la deuxième moitié du XVIII° siècle, Alicia Vikander porte le même chapeau penché que Marisa Berenson, et deux-trois fois on peut se demander si la scène a été éclairée à la bougie. Mais la comparaison s'arrête là, car il y avait dans le destin du parvenu irlandais l'itinéraire d'une boule de flipper, alors que la narration de Nikolaj Arcel est on ne peut plus linéaire, pour ne pas dire téléphonée.

Le film démarre plutôt bien, avec l'arrivée de la toute jeune Caroline Mathilde (15 ans) qui rappelle celle de Marie-Antoinette dans le film de Sofia Coppola, avec le même long voyage en carrosse qui marque l'entrée dans l'âge adulte, puis la rencontre avec son futur époux, où un montage habile permet de faire comprendre qu'un regard du souverain suffit pour constater que le jeune princesse n'a pas les arguments pour séduire l'amateur de prostituées à la poitrine opulente. Chisitian est interprété par Mikkel Boe Folsgaard qui a reçu l'Ours d'Argent du meilleur acteur à Berlin pour cette prestation ; à mi-chemin entre Tom Hulce dans "Amadeus" et Helmut Berger dans "Ludwig", il joue très bien cette folie qu'on diagnostiquerait aujourd'hui comme une forme de paranoïa, avec ce mélange d'incapacité et de violence arbitraire, comme quand il pique un caprice devant le palais royal désert pour son retour de voyage et qu'il exige "Amenez-moi le peuple !".

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