AlloCiné
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Votre avis sur Royal Affair ?
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Encre une aventure incroyable de l'Histoire malheureusement centrée sur une histoire d'infidélité grave qui dénote de la part de leurs auteurs des esprits inconsécants. Comme en France avec l'histoire de La Tour de Nesle et les trois adultérines Marguerite, Jeanne et Blanche de Bourgogne. Il advint alors leurs amants Philippe et Gauthier d'Aunay ce qu'il adviendra plus tard au docteur Struensee : une fin atroce. Histoire horrible qui se répète. Les amants semblant ne jamais comprendre qu'avec une reine...i il faut faire attention quand on passe au lit...
Le film vaut par son scénario....écrit il y a 3 siècles. Une belle musique de Gabriel Yared. De beaux plans. Et un magnifique Struensee qui a vraiment la gueule de l'emploi et qu'on espère revoir bien vite (vivant) au cinéma. Cet acteur est une grande découverte.
Le film vaut par son scénario....écrit il y a 3 siècles. Une belle musique de Gabriel Yared. De beaux plans. Et un magnifique Struensee qui a vraiment la gueule de l'emploi et qu'on espère revoir bien vite (vivant) au cinéma. Cet acteur est une grande découverte.
En commençant par son titre générique Une affaire royale bien que basé sur des faits réels est un film tiède qui est prévisible voire carrément ennuyeux même pour un film d'époque plein de superbes costumes et de coups bas. Il nous fera regarder notre montre de temps en temps voire jeter un coup d'œil bien souvent. Il a ses moments et un très bon casting mais il lui manque une direction forte et des personnages sympathiques et attachants. Le Dr Struensee arrive au Danemark pour soigner le roi fou Christian dans les années 1760 et entame une liaison avec la reine Catherine. Struensee devient finalement l'homme le plus puissant du pays mais la cour conspire comme dans l'opéra de Verdi Rigoletto. On peut reprocher a la réalisation de Nikolaj Arcel de s'enfoncer profondément sous la surface. Un autre problème est une façon trop moderne de jouer des acteurs comme si les créateurs sous-estimaient le public et voulaient vraiment que nous comprenions cette histoire. Ces deux heures et quinze minutes passent mais d'une certaine manière c'est trop de costumes et trop peu de drame réel...
Film historique en tout point remarquable. Les décors, les costumes, la lumière, tout joue un grand rôle. Et que dire de la performance des acteurs ? Le roi Christian en tête, totalement investi dans son personnage de dingue. Alicia Vikander est sublime, très touchante. Quant à Mads Mikkelsen, il mérite ses récompenses. Le Danemark pionnier des libertés et des droits de l'homme, ça vaut le coup d’œil. A voir absolument.
un beau debut qui se perd finalement dans un labyrinthe de complots politiques a peine survolés.
dommage car la longueur du film aurait pu laisser esperer une meilleure lecture de l'Histoire
dommage car la longueur du film aurait pu laisser esperer une meilleure lecture de l'Histoire
A la fin du 18ème siècle s’annonce la transition entre un système monarco-religieux périmé, tragique et injuste, et la naissance de l’esprit des Lumières qui allait changer les fondamentaux de la pensée même dans les sociétés européennes.
La jeune reine anglaise qu’on a marié au roi du Danemark, qui ne semble pas disposer de toutes ses facultés mentales, réalise très vite l’enfer intellectuel et affectif qui l’attend en débarquant à la cour danoise. Sa complicité avec le médecin Allemand du roi, homme sensible, intelligent et rare esprit libre de ce milieu, se veut à la fois une évidence, une échappatoire, la seule alternative vers la vie, et pourquoi pas le moyen de révolutionner le système. Au travers d’acrobaties gouvernementales, d’amours scandaleuses mais authentiques, de conspirations et d’applications de lois révolutionnaires, le film raconte les péripéties romantico-politiques qui amenèrent vers demain le pays européen précurseur en matière de droit social, économique et politique.
Agréable film très romancé à propos du roi Christian II du Danemark, de sa reine Caroline-Mathilde, et du docteur Johann Struensee, qui nous rappelle l’inspiration Française de Rousseau et de Voltaire dont les influences firent l’histoire des drames et trahisons philosophico-politiques, et des basculements des puissances féodales en esprits républicains. Mads Mikkelsen, en politicien amateur et en amoureux transi nous sèche encore dans un jeu encore différent de son répertoire.
La jeune reine anglaise qu’on a marié au roi du Danemark, qui ne semble pas disposer de toutes ses facultés mentales, réalise très vite l’enfer intellectuel et affectif qui l’attend en débarquant à la cour danoise. Sa complicité avec le médecin Allemand du roi, homme sensible, intelligent et rare esprit libre de ce milieu, se veut à la fois une évidence, une échappatoire, la seule alternative vers la vie, et pourquoi pas le moyen de révolutionner le système. Au travers d’acrobaties gouvernementales, d’amours scandaleuses mais authentiques, de conspirations et d’applications de lois révolutionnaires, le film raconte les péripéties romantico-politiques qui amenèrent vers demain le pays européen précurseur en matière de droit social, économique et politique.
Agréable film très romancé à propos du roi Christian II du Danemark, de sa reine Caroline-Mathilde, et du docteur Johann Struensee, qui nous rappelle l’inspiration Française de Rousseau et de Voltaire dont les influences firent l’histoire des drames et trahisons philosophico-politiques, et des basculements des puissances féodales en esprits républicains. Mads Mikkelsen, en politicien amateur et en amoureux transi nous sèche encore dans un jeu encore différent de son répertoire.
Ce film est l'occasion de découvrir une page de l'histoire du Danemark - en fait, on avoue, on ne connait pas du tout l'histoire du Danemark - en plein siècle des lumières. La fresque historique est intéressante, la mise en scène, de facture classique, élégante, l'histoire est déroulée lentement, sans être palpitante, elle retient l'intérêt. J'étais surprise du manque - apparent - de protocole dans la cour danoise, je ne sais pas si c'est révélateur des mentalités du nord de l'Europe, ou un choix du réalisateur.
Des images splendides , une reconstitution du XVIII ème à la hauteur des meilleures Je connaissais l'histoire déjà portée à l"écran à la télévision Ici, on ne fait pas l'économie des ambiguïtés des protagonistes on évite l'hagiographie pour un propos nuancé sur ses "lumières" qui ont aussi porté un ^part d'ombre et de gout du pouvoir ( nos Voltaire et Diderot reconnaissants aux tyrans européens qui les utilisaient pour leur propre gloire) A recommander.
Porté par trois interprètes excellents (Alicia Vikander, Mads Mikkelsen et Mikkel Boe Følsgaard) et une histoire fascinante, celle d'un anti-Raspoutine au siècle des Lumières, ce film ne révolutionne hélas pas le cinéma. J'insiste bien sur le "hélas" parce qu'on sent qu'il était possible de s'affranchir de certains codes, de certaines ficelles, comme ces rares moments de réelle émotion lorsque Struensee console le roi.
On pourra en effet regretter qu'avec de tels acteur·trices et un thème révolutionnaire, la réalisation n'ose pas plus sortir des sentiers battus. Entendons-nous, les décors, les costumes, les reconstitutions historiques sont bien faites, la photo est très belle, la musique est bien intégrée à l'histoire, le scénario est amené de manière juste et les dialogues sont intéressants. Il manque hélas de folie (un comble pour l'histoire d'un roi considéré comme fou), de ruptures, de violence interne alors que le sujet politique est précisément la lutte contre un Ancien Régime oppressant.
Un film ultra-classique pour narrer le combat contre le classicisme, je trouve que c'est assez dommage. Ne prenons que la représentation de la nudité : on peut voir Alicia Vikander à poil mais pas Mads Mikkelsen. Pour un film réalisé en 2012, il y a de quoi s'interroger. Comme on peut se demander comment la reine peut autant être oubliée par le récit, dont Struensee devient le principal protagoniste, alors que c'est elle qui raconte et qu'elle y tient une part essentielle, sinon la première.
Si l'on fait néanmoins abstraction de cela, il faut reconnaître que ce film est assez réussi tant il est difficile de bien entremêler la romance et l'histoire politique et philosophique, exercice où de nombreux autres réalisateurs et scénaristes se sont ramassés. J'avoue avoir même versé ma petite larme à la fin.
On pourra en effet regretter qu'avec de tels acteur·trices et un thème révolutionnaire, la réalisation n'ose pas plus sortir des sentiers battus. Entendons-nous, les décors, les costumes, les reconstitutions historiques sont bien faites, la photo est très belle, la musique est bien intégrée à l'histoire, le scénario est amené de manière juste et les dialogues sont intéressants. Il manque hélas de folie (un comble pour l'histoire d'un roi considéré comme fou), de ruptures, de violence interne alors que le sujet politique est précisément la lutte contre un Ancien Régime oppressant.
Un film ultra-classique pour narrer le combat contre le classicisme, je trouve que c'est assez dommage. Ne prenons que la représentation de la nudité : on peut voir Alicia Vikander à poil mais pas Mads Mikkelsen. Pour un film réalisé en 2012, il y a de quoi s'interroger. Comme on peut se demander comment la reine peut autant être oubliée par le récit, dont Struensee devient le principal protagoniste, alors que c'est elle qui raconte et qu'elle y tient une part essentielle, sinon la première.
Si l'on fait néanmoins abstraction de cela, il faut reconnaître que ce film est assez réussi tant il est difficile de bien entremêler la romance et l'histoire politique et philosophique, exercice où de nombreux autres réalisateurs et scénaristes se sont ramassés. J'avoue avoir même versé ma petite larme à la fin.
Ennuyeux comme un téléfilm. Avec quand même un brin d'émotions à la fin.
Bien trop long mais une histoire vraiment intéressante et pourtant méconnue...
"Royal affair" est un long-métrage qui possède clairement plus de qualités que de défauts à son actif. Les costumes, les décors et la photographie sont très réussis, la mise en scène fait preuve de pas mal d’élégance et le casting est judicieusement choisi. Mads Mikkelsen et Alicia Vikander sont en effet très convaincants et sont à la hauteur de la tâche à accomplir. Mais malheureusement, ce mélodrame historique danois possède une histoire d’amour entre le médecin Johan Friedrich Struensee et la reine Caroline Mathilde assez banale et prévisible dans son traitement, ce qui fait que je n’ai pas réussi à être totalement emballer et conquis à la vision de ce long-métrage.
Même si A Royal Affair se passe à la Cour du Danemark à la fin du XVIIIe siècle, ses protagonistes et son intrigue nous interpellent directement pour en faire un film en costumes très moderne. On y apprend d’abord tout un tas de choses sur ce pays à cette époque. On y découvre aussi une page d’histoire véridique et étonnante, et un joli trio de personnages attachants. Même le roi Christian VII avec ses troubles mentaux non diagnostiqués se révèle touchant dans sa naïveté. Il faut dire que le film prend le temps de poser ses personnages et de rentrer dans leur psychologie. Aux côtés du roi se trame une grande et belle histoire d’amour entre la reine, la superbe Alicia Vikander, à la fois jeune, frêle et malheureuse dans son mariage, mais cultivée, intelligente et déterminée et le médecin du roi, le séduisant Mads Mikkelsen. Ces deux êtres empreints d’idéal et marqués par l’esprit des Lumières vont user de leur influence sur le roi pour imposer des réformes sociales et politiques au pays, malgré l’opposition du Conseil. Évidemment, si les histoires d’amour finissent mal, celle-ci en particulier a un dénouement absolument tragique qui contribue au romanesque de cette intrigue. À cela s’ajoutent des décors somptueux, une mise en scène classique mais magnifique, des acteurs excellents et un drame qui mêle avec brio l’humain à l’historique ainsi qu’à des aspirations universelles. Une parfaite réussite à mes yeux.
Nominé à l'Oscar 2013 du meilleur film en langue étrangère et récompensé par le Golden Globes 2013 du meilleur film étranger, le drame historique danois Royal Affair nous plonge dans une romance impossible à la tête du royaume du Danemark et de la Norvège, adaptant au cinéma l'un des aspects les plus connus de l'histoire moderne des deux pays.
En 1770, le royaume du Danemark et de la Norvège est gouverné par le roi Christian VII, ou plutôt, ses ministres, car le souverain souffre d'une instabilité mentale et n'est pas en mesure d'exercer pleinement le pouvoir. Dans ce contexte, le médecin allemand Johann Struensee est recruté pour veiller sur lui, mais il ne tarde pas à tomber sous le charme de la reine Caroline-Mathilde délaissée par un époux immature et dérangé. Progressivement, Struensee atteint une place importante à la cour, jusqu'à gouverner à la place du roi pour mettre en place d'importantes réformes sociales. Accompagné par la reine dans le projet ambitieux d'un nouveau royaume nourri des idées des Lumières, le médecin et son amante sont toutefois contraints de cacher leur romance et d'affronter les réticences d'une noblesse hostile au changement.
En dépit d'une photographie magnifique, d'une intrigue captivante et de décors somptueux, cette adaptation danoise n'a pourtant pas atteint la notoriété qu'elle mérite et souffre d'une appréciation sous-estimée par les critiques. En effet, il est légitime de défendre cette réussite romanesque, originaire d'un pays discret et peu représenté dans le domaine du septième art. Portée par le réalisateur Nikolaj Arcel, dont il s'agit du plus grand succès, Royal Affair s'illustre par de sublimes costumes et des décors fidèles à la représentation de cette époque. Toutefois, il s'agit de préciser que le tournage n'a pas eu lieu à Copenhague, mais en République Tchèque, où les ruelles, maisons et châteaux de Prague et de ses alentours ont conservé l'aspect de l'époque où se déroule l'intrigue. Enfin, les plans de certaines scènes offrent un visuel remarquable et mettent en valeur la beauté des paysages et les tourments des personnages.
D'ailleurs, le casting du film, bien que ne comptant pas de grandes pointures internationales, à l'exception de Mads Mikkelsen (recruté pour son apparence mystérieuse aux yeux du réalisateur), offre tout de même une ou deux révélations. D'abord, l'interprète du roi Christian VII, Mikkel Boe Følsgaard, dont la prestation est consacrée de l'Ours d'argent du meilleur acteur lors de la Berlinale 2012. Ensuite, Alicia Vikander, dans la peau de la reine Caroline-Mathilde, rôle qui lui ouvre les portes du cinéma hollywoodien l'année suivante.
En 1770, le royaume du Danemark et de la Norvège est gouverné par le roi Christian VII, ou plutôt, ses ministres, car le souverain souffre d'une instabilité mentale et n'est pas en mesure d'exercer pleinement le pouvoir. Dans ce contexte, le médecin allemand Johann Struensee est recruté pour veiller sur lui, mais il ne tarde pas à tomber sous le charme de la reine Caroline-Mathilde délaissée par un époux immature et dérangé. Progressivement, Struensee atteint une place importante à la cour, jusqu'à gouverner à la place du roi pour mettre en place d'importantes réformes sociales. Accompagné par la reine dans le projet ambitieux d'un nouveau royaume nourri des idées des Lumières, le médecin et son amante sont toutefois contraints de cacher leur romance et d'affronter les réticences d'une noblesse hostile au changement.
En dépit d'une photographie magnifique, d'une intrigue captivante et de décors somptueux, cette adaptation danoise n'a pourtant pas atteint la notoriété qu'elle mérite et souffre d'une appréciation sous-estimée par les critiques. En effet, il est légitime de défendre cette réussite romanesque, originaire d'un pays discret et peu représenté dans le domaine du septième art. Portée par le réalisateur Nikolaj Arcel, dont il s'agit du plus grand succès, Royal Affair s'illustre par de sublimes costumes et des décors fidèles à la représentation de cette époque. Toutefois, il s'agit de préciser que le tournage n'a pas eu lieu à Copenhague, mais en République Tchèque, où les ruelles, maisons et châteaux de Prague et de ses alentours ont conservé l'aspect de l'époque où se déroule l'intrigue. Enfin, les plans de certaines scènes offrent un visuel remarquable et mettent en valeur la beauté des paysages et les tourments des personnages.
D'ailleurs, le casting du film, bien que ne comptant pas de grandes pointures internationales, à l'exception de Mads Mikkelsen (recruté pour son apparence mystérieuse aux yeux du réalisateur), offre tout de même une ou deux révélations. D'abord, l'interprète du roi Christian VII, Mikkel Boe Følsgaard, dont la prestation est consacrée de l'Ours d'argent du meilleur acteur lors de la Berlinale 2012. Ensuite, Alicia Vikander, dans la peau de la reine Caroline-Mathilde, rôle qui lui ouvre les portes du cinéma hollywoodien l'année suivante.
Événement historique passionnant, les acteurs sont parfaits.
Excellent film !!! émouvant captivant rien a dire je me suis pas ennuyé une seul seconde
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