Derniers Avis : Cosmopolis - Page 30

COSMOPOLIS de David CRONENBERG

Je peut enfin dire que j'aime ce film. Et oui alors pourquoi ?
Tout d'abord, au niveau technique, David gère sa réalisation comme a son habitude j'ai envie de dire, c'est propre, simple, efficace. La photographie en est de même, rien a redire.
Très surpris par Robert Pattinson qui est juste à mon gout, sa fait plaisir de le voir dans un autre film que Twilight, il passe du coq a l’âne avec une certaine aisance ce qui doit être forcément du à la direction d'acteurs de David.
Cronenberg nous livre ici un film très visionnaire, lorsque le yuan (monnaie chinoise) surpassera toute les autres monnaies du monde, l'économie et la société sera bouleversé. Comme disait un de mes prof d'histoire :"Dans 10ans vos enfants seront chinois" Bref c'était l'anecdote lycéenne.
David nous démonte la société d’aujourd’hui en 1h50. Cette société capitaliste, ou l'amour du pouvoir passe avant tout, cette société individualiste, ou la possession est une mode. Une société contrôle par l'argent. Mais quand la société vit une crise financière sa donne Cosmopolis, en gros, sans argent, la société meurt dans tous les sens du terme. (SPOILER : le passage ou l'homme s'immole est très important pour cela)
Eric Packer, maitre international des finances, (Robert) reste dans sa limousine, sa forteresse qui le sépare de ce monde des affaires et de la réalité, a chaque fois qu'il en sort il ne sait se comporter, notamment lorsqu'il prend un déjeuner avec sa femme il lui dit " c'est ce que les gens font non ?" Il est perdu dans la réalité des choses ce qui va provoquer sa descente au enfers, il perd toute sa fortune.
De plus, sa limousine, c'est son trône (dans tous les sens du terme), mais aussi son bureau, ses associés font des va et vient dans sa voiture pendant que Monsieur va chez le coiffeur, a chaque associés, Cronenberg détruit la société (encore dans tous les sens du terme) par exemple, lorsque son docteur vient lui faire son check up quotidien et qui lui apprend que sa prostate est asymétrique. Eric, alors qui perd toute sa fortune, que la société capitaliste tombe dans le chaos, c'est sa prostate qui le préoccupe. Eric est en état de choc je pense il ne sais plus quoi penser, ses associés pensent a sa place, il perd des millions il est en quelque sorte dans un choc émotionnel, du coup il ne pense qu'a sa prostate, ses cheveux etc...
Les second rôles sont excellent, surtout celui d'Amalric, qui est très important dans le film, il balance une tarte a la crème sur Pattison, c'est vraiment a ce moment, que l'entarteur est entarté. le personnage de Pattinson s'autodétruit.
Bref je vais pas trop m'attarder sur le sujet, il y en beaucoup a dire c'est une oeuvre tellement riche, qu'elle a mal été accueilli.
Pour conclure c'est un film très intéressant peut trop intéressant (serai ce son défaut ?) Un film visionnaire, en avance sur son temps, peut être trop aussi. La descente aux enfers du personnage mais aussi de la société se fait progressivement (meurtres, tarte dans la gueule, perte des ses capitaux) jusqu'à un final que j'ai trouvé époustouflant. Un film très très parlant, il y a des choses bien sur que je n'ai pas compris et c'est tant mieux. Un film où il faut s'accrocher quand même, mais au final une œuvre très/trop riche avec une réalisation propre et efficace.

14/20.

ca part bien et puis... ca devient long, tres long... le huis clos dans la limo devient vite fatigant et lassant malgre les rares exteriorites... la fin m a laisse... sans voix mais assez cronenbergienne !

Très très spécial
Il faut vraiment aimer
le style du réalisateur
Perso, je suis parti de la salle au bout de 30 minutes et j'étais l'un des derniers ...

Ennuyant à mourir c est le pire film que jai jamais vu sérieux les dialogue sont chiant le film est lourd y'a qu'à voir la bande d annonce ce film est une grosse merd

Et ça parle, et ça parle, si quelqu'un à des nouvelles du génial David Cronenberg, qu'il me fasse signe. Merci.

Un Cronenberg un peu décalé, moins bien que ce qu'on a pu voir avant (les promesses de l'ombre...); les acteurs sont très bons, Pattinson n'est plus un vampire; les dialogues sont assez intelligents et le film montre le décalage du héros avec le monde, cloîtré dans sa limousine, qui ne veut qu' "une coupe de cheveux", l'absurdité de sa vie, à ne parler que de la bourse et du yuan... mais malheureusement le film aurait pu être convaincant; question scénario, on risque de s'endormir, et ce ne sont pas les dialogues qui traitent de généralités et dissertent sur le monde qui vont remédier à cela; l'action se déroule à 60% dans une limousine, 10% en dehors et 30% dans une pièce avec un type qui a une serviette sur la tête. Même si le film est intelligent, on n'accroche pas trop (d'où les mauvaises critiques): si vous allez le voir, n'y allez pas un samedi soir (la moitié de la salle est partie pendant le film).

Encore un OVNI cinématographique de la part de Cronenberg, après une série de films plus accessibles. Un film à la fois fascinant et déroutant, très riche en dialogues et au caractère très décalé. Je pense que beaucoup de gens n'ont rien du capter tellement ce film est atypique. Cosmopolis est une sorte de pamphlet anti-capitaliste hilarant. En effet, le réalisateur canadien met en évidence le fossé qui sépare le personnage principal, Eric Packer, (interprété par le prometteur Robert Pattinson) de la réalité, par l'absurdité de ses conversations, sa volonté d'analyser tout et n'importe quoi, son absence de sentiments ou encore son insouciance face à la vie ou la mort. Ce jeune héros de la finance traverse New York à bord de sa limousine (qui a des airs de vaisseau spatial : comme s'il naviguait dans sa propre galaxie), totalement hermétique au monde extérieur, pendant que des manifestants courent dans la rue en s'écriant "[qu']un spectre s'abat sur le monde" ou pendant que certains de ses collègues se font massacrer à la télé. Packer s'interrogera progressivement sur le sens de la vie car il prendra conscience, pour la première fois, que la sienne peut se terminer, ce qui le poussera à s'aventurer quelque temps en dehors de son cocon, vers une fin hypothétiquement suicidaire.

Le pire film jamais vu ! On utilise une idole de jeunes pour proliférer de fausses vérités caurosives ! A déconseiller vivement, (surtout aux adolescents). Heureusement que la moitié de la salle ai quitté en pleine séance. On peut se poser des questions sur le soit disant Censure. Car les belles bouses sont à l'affiches et les perles rares à la poubelle. Ce film a laissé un arrière goùt nauséabonde encore en état digestif.

un 4 au lieu d'un 3,5 qu'il mérite mais au vu de tout ses avis négatifs... lorsque l'on va voir un film avec pattinsson on se dit forcément a un like twilight et donc.... on passera outre le jeu des acteur. Mais la c est du cro et avec lui l'acteur est très bon ! on peut ressentir sa détresse grandir tout au long de sont "aventure". les dialogues sont intelligents et parfois piquant voir amusant. le seul défaut que l'on peut lui repproché est sûrement d'être trop intelligent et se perdre dans ce film est aisé. celui qui arrivera a rester accrocher s'y plaira. a voir !!

Voilà donc un nouveau Cronenberg que l’on attendait avec beaucoup d’impatience et de curiosité en apprenant qu’il allait être l’adaptation d’un roman de Don DeLillo, écrivain américain majeur, reconnu pour ces critiques acerbes et pertinentes de la société actuelle. Eh bien, au terme de la projection, une seule expression me vient à l’esprit… Qu’est-ce qu’il est fort ! À travers cette adaptation en forme de pari, Cronenberg produit une performance égale à celle du Festin nu où il s’était attaqué à William Burroughs, autre géant de la littérature américaine a priori très peu propice à une transposition cinématographique. Ce nouvel opus vient s’inscrire en contrepoint quant à la forme par rapport à son film précédent, A Dangerous Method, tout en conservant ses préoccupations essentielles. L’action se passe pour les trois-quarts dans une limousine où le héros fait à peu près tout ce qu’un être humain peut faire dans une journée : il y travaille, il y mange, il y dort, il y pisse, il y baise, il s’y fait même faire un check-up (avec toucher rectal s’il vous plaît !) chaque jour… Dans le rôle principal, Robert Pattinson est omniprésent avec une abnégation remarquable. Dans des rôles intermittents, on remarque Juliette Binoche, sobre et très juste, Mathieu Almaric, entarteur déjanté et surtout Paul Giamatti dans un personnage pathétique d’humanité à bout de course. La direction d’acteurs est à la hauteur du reste de l’œuvre de Cronenberg et c’est tout dire tant c’est un de ses points forts. Quant à sa réalisation, elle est impeccable, tant sur le fond que sur la forme. Le propos, d’une densité inimaginable, est celui, éternel chez l’auteur, de la description d’une humanité robotisée (informatisée) aux prises avec ses sens, encore désespérément présents. La pisse, le foutre, la tarte qui recouvre la figure d’Eric Packer dans toute la dernière demi-heure en sont autant de preuves… Le face à face final est magistral, sorte de manifeste cinématographique de Cronenberg exprimant la solitude rédhibitoire de l’être humain et ses efforts pour se survivre à lui même. Un chef d’œuvre de plus dans une œuvre majeure de l’histoire du cinéma.

Ce n'est sûrement pas un film que je conseille, je m'y suis ennuyée, film "noir", très déçue

Nul , nul et encore nul ... Je me suis ennuye tout le long. Ce film est long tres long , pas d'action ... Je ne comprends pas comment la presse a pu etre seduite par ce film qui est pour moi , tout simplement, nul !!

Il faut être sérieusement en décalage psychologique pour apprécier ce film. 5 min après le début, je m'ennuyait déjà. Comme j'aime à comprendre un film, mon cerveau forçait d'avantage chaque minutes pour analyser la teneur de chaque dialogues, attitudes et scènes (80 % de l"action" se passe dans une limousine...).
J'ai conservé cet état de souffrance jusqu'à la fin... En nœud de boudin. Je suis cinéphile et très ouvert d'esprit... Mais la non... Le résultat est la... Lenteur, dialogues complexes et lourds... On s'ennuie copieusement. Une calamité. Je déconseille.

Aussi intéressant que la prostate asymétrique de Pattinson!
Ça vaut pas un bon Steven Seagal!

Je recommande vivement ce film

Nullissime, ennuyeux... et je blablate et bla bla bla dans ma limousine... à refaire le monde comme un pillier de bar au comptoir du café du commerce... Il ne se passe rien ! Bref, encore environ une heure de film à me farcir, coinçé au beau milieu d'une rangée de sièges, 5% de batterie sur mon portable, point d'échapatoir...Souhaitez moi bon courage...