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    Cosmopolis
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    1,9
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    1 108 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juin 2017
    5 étoiles Shéba pour ce film bashé pourtant tout sauf baclé.

    Du sérieux dans l'attitude des personnages : intonations très "pro", discours économico-conquérant des plus modernes, c'est-à-dire ennuyeux de conformisme. Un sérieux qui n'est en vérité que second degré, volonté de moquerie et d'humiliation du vide des existences réglées sur l'heure et les valeurs de Wall Street.

    Vouloir tout posséder, puis en rire amèrement en échafaudant des idées croustillantes telles que le "rat" comme nouvelle monnaie internationale.

    L'homo nopolis tourné en dérision. Les coups sont précis et font mouche, la porte du coffre s'ouvre et sans surprise il était vide : film pied-de-biche.
    Fabien S.
    Fabien S.

    549 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2017
    Un excellent drame de science-fiction. David Cronnenberg décide de critiquer le capitalisme. Robert Pattinson incarne un jeune héritier très riche. Le personnage est l'antitype de l'homme influencé et manipulé par le système économique élevé au plus haut. Il va subir une descente des Enfers comme juste retour des choses. Même la célébrité de l'acteur de Twilight est contestée à travers ce personnage perdu dans son bonheur qui lui a apporté l'argent , la fortune , la gloire , la renommée , la notoriété.
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    121 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 septembre 2016
    Je ne m'attendais vraiment pas à un film aussi brillant et maitrisé. Je n'ai pas vu le temps passer et cela faisait longtemps que je cherchais un film comme ça. C'est une sorte d'anticipation fataliste et étonnante sur le cybercapitalisme et sur ses limites (tranche de vie et d'histoire prenant place, on le constate, pendant son point de rupture et pendant son éclatement et s'inscrivant donc dans un instant T) , et donc un réquisitoire édifiant sur le tout-technologique et la deshumanisation qui en découle. L'écriture et la narration, reprient de l'œuvre littéraire très ambitieuse, y sont remarquablement ciselés, doctes, cyniques, rythment le récit d'une manière soutenue et fluide, mais sont aussi très fidèles au matériel de base. Les films à dialogues qui amènent des réflexions existentielles et réelles sur notre société, j'adore ça, et là j'ai été servis. Le débit des dialogues est notamment là pour mettre en exergue ce besoin irrépressible qu'ont les haut-placés (de la finance ou autres) à tout verbaliser, informer, préméditer, rationnaliser... Ces dialogues sont aussi largement compréhensibles (au moins dans les largeurs) pour peu que l'on y mettent de la bonne volonté. A part ça j'ai beaucoup apprécié la mise en image qu'a réalisé Cronenberg pour son adaptation. Il retranscrit cet univers complexe et ce monde en feu et à sang d'une manière presqu'exclusivement dans la suggestion et l'intimiste depuis le cadre de cette limousine s'apparentant à un huis-clos, s'autorise même parfois des ellipses bien senties pour les dérives majeures de l'histoire, et d'autres fois, il choisit la carte du frontal et de l'explicite avec des situations et des péripéties proches de la parodie et de l'ironie dans le ton. Une manière pertinente de jouer sur le contraste avec le sérieux du contexte et des enjeux. Les rares fois on ont peut apercevoir le dehors nocturne on peut d'ailleurs se rendre compte que la déchéance est très bien rendue avec ces bâtiments délabrés austères et avec ces jeux de couleurs et de lumières désaturés. La mise en scène du cinéaste est aussi réflechie et ingénieuse dans sa faculté à servir le récit, puisque, outre ce sens du cadrage d'une froideur chryrurgicale et monocorde, ses plans entreprennent par exemple la métaphore de la personnalité et du mode de vie matérialiste et uniformisé de Pattinson, tout dans la retenu. Ce dernier est d'ailleurs très convaincant dans son interprétation ambiguë et fascinante de ce mégalomane richissime qui va tomber dans une auto-desctruction non sans rappeler "Fight-club" (il y a aussi des similitudes d'esthétiques et de thématiques avec le film de Fincher). Après ce n'est clairement pas le rôle qui puisse permettre de cerner l'étendu de la palette d'expression et d'émotion de son jeu d'acteur mais ce qu'on a ici est pour moi à saluer puisqu'on on essaye et réussis, non sans plaisir, à s'identifier en ce personnage, pourtant si loin de nous et de tout. A noter également dans la mise en scène les savoureux échanges qu'entretiennent Eric Packer et ses proches lors des visites incongrues dans sa limousine. "Cosmopolis" est définitivement une franche réussite effroyablement sous-estimée et incomprise par le grand public qui ne voient le rythme qu'à travers l'action et le visu'. Œuvre à la fois dans le constat d'urgence contemporain, et visionnaire d'un futur que l'on espère le moins proche possible, ce film est un petit coup de cœur, prenant de bout en bout et sans temps-mort, que je me re-visionnerais avec plaisir pour déceler d'avantage de subtilités, quelles soient narratives, de mise en scène, ou encore filmiques...
    Matis H.
    Matis H.

    21 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2016
    Et bien, si je m'attendais à ça ! D'une certaine manière c'est une nouvelle preuve que les spectateurs ont du mal avec les films radicaux et de ne pas se fier à leurs avis. Il suffit de voir comment sont notés des films récents comme Only God Forgives ou Spring Breakers, c'est ridicule. Et Cosmopolis c'est exactement ça, le concept ainsi que l'hermetisme rebute. Pourtant c'est parfaitement dans la continuité des précédents films de Cronenberg tel que Eastern Promises ou A History of Violence, sauf que là, le film ne cherche pas à divertir, donc l'aspect désespéré, la noirceur et le cynisme passe moins, créer le malaise, d'où la nonchalance des spectateurs.

    Ce qui est ahurissant car le film est une accumulation de bons points. Cronenberg propose un film qui dépeint le capitalisme et ses dérives, comme une entité malade au bord de l'effondrement, tout comme ses personnages. Et beaucoup des dialogues du film transpirent de ça, ces personnages qui semblent hors de notre monde, pour qui l'humanité est une vague idée qui leur parait lointaine. Puis il y a cette ambiance déliquescente, tout s'effondre, que ce soit les décors qui se délabrent plus le film avance tout comme l'aspect physique du personnage de Pattinson. Le film est une suite de discussions autour du capitalisme, de son évolution, du pouvoir, mais aussi de la lassitude, qu'il octroie à ceux qui en profite, l'élite. Alors toutes les scènes de se valent pas, certaines paraissent assez fumeuses inutilement alambiquées, comme la dernière scène, qui se rattrape toutefois par le dernier plan.

    Surtout que la mise en scène de Cronenberg renforce cet ambiance de fin du monde actuel, elle est claustrophobique, étouffante et opère une vraie séparation visuelle entre les classes sociales, comme dans la dernière scène où un mur sépare physiquement Pattinson et Giamatti lors de leur discussion, même si le plan qui m'a le plus marqué du film s'agit de celui ou Pattinson parle avec un personnage dans sa limousine alors que le chaos et la révolution sont visible uniquement par les fenêtres tandis que le calme règne à l'intérieur de cette dernière et ses occupants semblants être déconnectés de la situation.
    Malheureusement le film a un problème de rythme dans sa première demie-heure mais c'est assez insignifiant.

    Cronenberg livre avec Cosmopolis un grand film sur le capitalisme et tout ce qu'il englobe, en le dépeignant comme la maladie de la société, et de ceux qui y participe, qui mènera à une révolution populaire, cela couplé à un travail formel irréprochable. Le film souffre de quelques lacunes qui l'empêche d'atteindre le statut de chef d'oeuvre, mais reste indéniablement un grand moment de cinéma et un grand film.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    203 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 août 2016
    Un film terriblement bavard et ennuyeux. Cronenberg a-t-il voulu dénoncer l'absurdité de l'univers financier qui transforme en objet de consommation tout ce que l'homme a de plus sacré ? Peut-être. Mais on a fait beaucoup mieux dans ce domaine sans ennuyer le spectateur. On reconnait certes le talent de mise en scène de ce réalisateur, de superbes images, de bons comédiens, mais l'ensemble n'en reste pas moins complètement creux et les interminables dialogues sont parfois incompréhensibles pour le commun des spectateurs. Une curiosité franchement ratée.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 janvier 2016
    J'ai trouvé ce film assez fort tant au niveau du dialogue qu'au niveau de l'interprétatiton de Pattinson qui m'a véritablement bluffer. Cronenberg a ce don de bousculer les codes du cinéma à travers ces situations absurdes mais qui finalement crée toute l'ampleur de ce film: je retiendrai particulièrement la scène finale où les deux personnages tiennent mutuellement leurs pistolets comme ci ceux étaient un objet quelconque, cette absurdité créer à la fois toute la tension de la scène, le sentiment d'inquiétante étrangeté dérange. C'est démesuré, glauque, bizarre, profondément rafraichissant à la fois. Tout parait si décalé, parallèle à une réalité. La réalisation est parfaite, la trame de narration époustouflante, les dialogues réfléchis et accrocheurs. Cronenberg tiens ce qu'il sait faire de mieux: "créer" du cinéma.
    Pauline G.
    Pauline G.

    37 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 octobre 2015
    Avant toute chose, si vous n'avez pas encore vu ce film, il faut savoir que tous les moments clefs sont dans la bande annonce. Toute l'action du film, aussi. Du coup, il vaut mieux éviter de la regarder avant, ça gâcherait tout le plaisir (j'aime bien les revoir après pour comparer ce qui nous est promis de voir et ce qu'on voit réellement). Bref, j'étais allée voir Cosmopolis au ciné à sa sortie et je l'avais trouvé minable. Et comme chaque fois que j'ai un avis brut comme ce jour-là, je prends le temps d'oublier les films et je les revois longtemps après si le coeur m'en dis, sinon tant pis, je suis sûre que vous vous passez bien de mon avis. En l’occurrence, je voulais revoir ce film parce qu'il me semblait que sa photographie valait le détour. Et en fait, non, pas vraiment. Les moments les plus sympas de ce côté-là sont les deux génériques de début et de fin, - basiques, certes, mais esthétiques. A part ça, je suis dans une période Pattinson et je (re)vois sa filmo histoire d'essayer de comprendre sa démarche en tant qu'artiste en attendant de voir Life. Il se glisse donc avec Cosmopolis sous les feux de Cronenberg et se laisse modeler par sa patte inimitable. Difficile d'accès de par son intransigeance, Cosmopolis se pose comme une espèce de tragédie contemporaine entre déchéance philosophique et chaos social, dans les pompes cirées d'un nanti qui joue avec l'argent comme à la roulette russe, écoeurant jusqu'au dernier soupir de mépris qu'il peut avoir pour le monde. Tout ce qui peut nous faire détester ce personnage y passe. Et pourtant, peut-être est-ce à cela qu'on doit juger la qualité du duo Cronenberg/Pattinson, il n'inspire que pitié. Le personnage principal est donc bien construit si tel était le but, mais ça ne suffit tout de même pas à occuper sur toute la longueur de ce film composé d'un enchaînement de tergiversations et de provocations d'un pauvre homme en mal de vivre. Au final, reste de Cosmopolis un film faussement profond dont on peut deviner une intention politico-sociale louable mais à la mise en scène maladroite.
    c.f
    c.f

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 août 2015
    Une merveille d'ambiance et d’oppression.Attention lire le synopsis avant pour comprendre ce qu'il se passe. La détresse luxueuse à son point le plus froid et humain, une tension mais surtout une intimité qui n'en fini jamais de monter. Film à voir dans le noir, tout seul
    darkvash
    darkvash

    108 abonnés 1 535 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 août 2015
    Cronenberg se livre à un exercice non maitrisé... Je ne connais pas le livre d'où est tiré ce film mais une chose est sûre, voir le film avant n'aide pas à la compréhension du personnage.
    Golden boy voyant son empire chuter sur une erreur, on suit ce type sûr de lui qui voit son univers vasciller et...aller chez le coiffeur.
    Rien n'est bien expliqué, sa femme frigide et le pourquoi il s'est marié avec elle, son garde, le coiffeur, la scéne du gars à la fin... Rien, le film se veut un brûlot sur la société capitaliste et les dérives de la bourse mais reste en surface de son sujet.
    Les scénes en limo sont marrantes aussi, sûrement tournées en studio sur fond vert... c'est bien quand on ne le remarque pas.
    Reste pas grand chose à voir et pas grand chose à garder, mais comme je ne suis pas un fan de Cronenberg je ne dois rien comprendre au cinéma... Vu les critiques je ne dois pas être le seul.
    Regis D
    Regis D

    34 abonnés 167 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juillet 2015
    Ok pour la réalisation et les comédiens, mais ce film est alambiqué, c'est spécial à regarder, je ne sais quoi en dire, c'est un cinéma à part. J'aurais sûrement du mal à le revoir...dommage
    Biloba63
    Biloba63

    54 abonnés 847 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 mars 2015
    Si l'idée de base apparaissait comme plutôt stylée, l'exercice échoue lamentablement. Cosmopolis, c'est une vision très sombre des marchés financiers, au travers de son personnage phare et de sa limousine dans laquelle il passe le plus clair de son temps.
    C'est plus d'1h30 de considérations personnelles navrantes, et de (pseudos) analogies sur fond de psychologie et de philosophie prétentieusement intellectuelle.
    Au final, 2-3 répliques qui accrochent dans un marasme d'ennui, où l'on décroche toute les dix minutes. Seule la rencontre finale présente un semblant d'intérêt , même si là encore on s'interroge bien sur le pourquoi du comment....
    WalkthisWay
    WalkthisWay

    22 abonnés 670 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 février 2015
    Par pitié restons objectifs! J'ai toujours pensé que Cronenberg était surévalué (malgré de bons films je ne dis pas) mais ce n'est que mon avis. Mais alors là pour le coup, c'est un ratage. Pourtant ce n'est pas mal réalisé, ni mal interprété, c'est juste pas très intéressant et long.
    Florence P.
    Florence P.

    5 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2015
    "votre prostate est asymétrique"
    Je suis sortie de la salle obscure extrêmement embêtée, pour dire ce que je pensais de ce film.
    Les acteurs sont tous excellents, R. Pattinson en premier, et la réalisation magistrale.
    MAIS on se sent.....bizarre, frustré, ....
    Jamais ressenti une telle perplexité après un film, rien que pour cette sensation, ça vaut le coup d'oeil.
    Scorcm83
    Scorcm83

    103 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2015
    Cosmopolis est le genre de film devant lequel on ne passe pas un bon moment. C'est glauque, oppressant, difficile d'accès, bavard... Bref, difficile à digérer à première vue. Pourtant, ce genre de film n'en reste pas moins intéressant, et Cosmopolis possède plusieurs atouts lui permettant de rentrer dans cette catégorie limitée de films qui ont tout pour se faire haïr mais qu'on aime quand même.

    Le premier atout vient de la mise en scène made in Cronenberg. Très chirurgicale, millimétrée, jamais de plan à l'épaule ou d'impro, tout est ordonné, pensé et soigné, à l'image du personnage principal qui semble tout contrôler, tout savoir et que cette constante perfection entraîne dans une descente aux enfers infinie. Mais il n'est pas le seul à descendre aux enfers, il semble que son monde descende avec lui, et c'est la marque de fabrique de Cronenberg, faire un constat sur le monde (ici il traite du capitalisme, de l'individualisme, de la lutte des classes) à travers la chute et la transformation de son personnage principal. La transformation est ici métaphorique et psychologique, contrairement à un vidéodrome ou à la mouche dans lesquels le personnage change physiquement et moralement. Néanmoins, Croneneberg évolue avec son temps et propose un film intriguant, très beau visuellement, presque un huis clos parfois tant les possibilités d'échappatoire sont minces. Robert Pattinson est je trouve très convaincant dans son rôle de Golden Boy désabusé auquel on finit par s'attacher (de loin) et les second rôles qui gravitent véritablement autour de lui sont ceux qui lui apportent sa consistance.

    Il faudra que je lise des analyses sur le film pour être sûr d'avoir bien tout compris mais je dois avouer avoir été surpris par le film, mois qui m'attendais à ne pas l'aimer. De plus, l'ambiance sonore est bien travaillée et la bande son très bonne.

    En clair, un film à voir, en étant préparé à de longs dialogues, parfois vains, mais rattrapés par une ambiance prenante et une réflexion plus qu'intéressante.
    Melissa Zka
    Melissa Zka

    39 abonnés 487 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2015
    Le film est assez bon mais trop de scènes dans la limousine malheureusement.De plus il y a beaucoup de termes employés qui ne sont pas forcément compréhensibles pour tout le monde.Ce film est mou et faut un petit moment avant d'entrer dans l'histoire.Une scène m'a toutefois surprise c'est lors de la mort d'un personnage.Je ne m'y attendais pas là il m'a réellement scotchée.Le personnage de Rob est obsédé par le pouvoir et la possession.En revanche le personnage de sa femme est totalement inutile à l'histoire.
    C'est un bon film mais sans plus.
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