Mon compte
    Cosmopolis
    Note moyenne
    1,9
    8105 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Cosmopolis ?

    1 108 critiques spectateurs

    5
    73 critiques
    4
    118 critiques
    3
    120 critiques
    2
    159 critiques
    1
    225 critiques
    0
    413 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 juin 2012
    C'est évidemment un très bon film, très littéraire. C'est peut être la raison qui a "braqué" les spectateurs, qui ne sont plus habitués à lire et à réfléchir sur les mots, leur sens. Car dans ce film chaque mot à son importance, on ne "comprend" pas seulement avec les images. Mais même la réalisation est impeccable de même que les acteurs ; avec certaine séquence magnifique : la boite de nuit ou la fin du film notamment.
    Ce film est comme un roman d'Ellis, il vise un grand public mais celui-ci ne fait pas l'effort d'écouter, de voir, de lire et donc de comprendre ce qu'il à dire. Voir un film, lire un livre c'est aussi travaillé, malheureusement, le spectateur ne comprend pas cela.
    Klem_Bauer
    Klem_Bauer

    40 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 juin 2012
    Parfois le cinéma, ou même plus globalement l'art, peut être sujet a de profonds débats de principe, de fondement, et également de ciblage. L'art doit-il être ouvert a tous, doit il être réservé a une élite, doit-il concilier les deux?... Beaucoup de questions de ce type peuvent être posées après le visionnage de Cosmopolis, mais elles seraient vaines : l'oeuvre de Cronenberg n'a pas d'excuse, il n'est ni réservé aux élites, ni aux masses populaires, il est simplement mauvais. Adapté d'un roman de Delillo a l'histoire assez maligne, très allégorique, le film ne sert qu'a une illustration sur écran de l'oeuvre littéraire, comme si Cronenberg avait oublié le principe du support cinématographique. Passer d'une oeuvre littéraire a une oeuvre cinématographique n'est pas toujours aisé, et nécessite tout d'abord un point de vue cinématographique (normal), et peut parfois même servir a un changement de thématique (c'était par exemple le cas du Prestige de Nolan, qui partait d'une nouvelle et dont la transcription cinématographique permettait la diffusion d'un sous texte lié a la fonction du 7ème art). Mais dans le cas de Cosmopolis, Cronenberg, comme si il était un vrai bleu, réalise une adaptation de la plus plate des manières : pendant 1h48, a quelques exceptions près, il va filmer a 90% a base de champ contre-champ des individus déblatérant des évidences sur au minimum 10 minutes. Bref c'est insupportable et indigeste, et c'est impossible a suivre. Le cinéma est censé faire passer des thèmes ou des émotions grace a des outils cinématographiques. Il n'y a rien de mauvais a insérer de longs dialogues dans un film : c'est un des principaux traits de Tarantino, qui n'est tout de même pas n'importe qui. Mais la différence est que Tarantino sait mettre ces dialogues au service de ses thèmes, alors que Cosmopolis ne fait qu'accumuler des dialogues sur des sujets différents afin de couvrir un maximum de thématiques. Mais non seulement c'est malhonnête comme procédé, mais c'est surtout pachydermique. C'est un des problèmes du cinéma de Nolan, mais a coté de ca, Nolan sait créer des histoires et faire des scènes marquantes. Cosmopolis n'a rien de tout ca. Et il se finit d'une facon reflètant parfaitement ce qu'est le film : un bla-bla vomitif mais qui se veut intelligent. Sauf que l'oeuvre de Cronenberg n'appartient pas a un cinéma exigeant, il appartient a un cinéma de triste qualité, tout simplement. Dommage que ce soit ce film que Pattinson ait choisi pour sortir de son image Twilight, d'autant plus qu'il est excellent dans Cosmopolis. Pour résumer on ne va pas chipoter, c'est pas joli. Il y a de bonnes idées, une très bonne utilisation de l'espace, mais ca reste raté. Cosmopolis le roman était un livre allégorique. Cosmopolis le film est une oeuvre qui est une allégorie d'un type de film : un film qui ne parvient pas a concilier cinéma, intelligence et sous-texte. Cronenberg devrait aller faire un tour chez Pixar : ils savent concilier tout ca de la plus simple des manières.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 24 juin 2012
    Une déception pour un film de Cronenberg...
    Film très long et très plat. Les dialogues philosophiques et sociologiques auraient pu s'intégrer dans un scénario plus intéressant à mon avis.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 juin 2012
    Une perte de temps ... Un des pire film que j'ai jamais vu .... La plupart des personnes dans le ciné sont parti avant la fin et pourtant on était qu'une dizaine dans la salle !!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 juin 2012
    Long et ennuyeux.. Uniquement constitué de dialogue avec un manque flagrant d'action. Le spectateur est dans l'attente du début à la fin sans que rien ne se passe. Dommage car monsieur le vampire s'en sort pas si mal niveau interprétation !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 juin 2012
    Une fiction sur la crise et l'errance perverse d'un de ses jeunes talents. Huis clos dans un confort luxueux, personnage marqués, sans sentiment mais fait de sueur, et plutôt contemporain au rapport du pouvoir de l'argent!!!

    Attention aux dialogues! Parfois on s'y perd, et on s'endort!!!

    Robert Pattinson m'a étonné, sortie d'un film pour faire mouiller les adolescentes en mal d'histoire d'amour.J'aurais peur que le personnage ait plu au genre féminin.

    Pour finir, il se laisse regarder mais je n'ai trouver aucune réplique à surligner! à revoir peut-être.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 juin 2012
    un film très psy sur la chute de l'edmpire d'un jeune trader. Admirable
    mehdi2610
    mehdi2610

    33 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 juin 2012
    Cronenberg qui a signé plusieurs chefs-d'oeuvre nous offre ici un film incompréhensible, des scènes inutiles, des rôles étranges, pour finalement nous faire passer un message incohérant. Seul Robert Pattinson s'en sort dans l'interprétation.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 juin 2012
    J’ai été fasciné par ce héros jeune, viril et brillant. Si profondément humain confronté à la débâcle de son empire financier et cible d’une menace de mort ( leitmotiv). Il est humain quand de sa trop luxueuse limousine, véritable résidence (bureau et salon), dont il ne sort que pour retrouver son épouse qu'il cherche à retenir ou bien pour retourner vers ses origines ("coiffeur de famille"), il pleure un musicien de ses amis. J’ai été enchantée par la richesse des images : le rat remplace l'étalon or (1984 ?), la magnifique limousine salie par la foule, le retour aux origines où la menace est concrétisée, (rencontre avec lui même ?), garde du corps abattu ( symbole de la spoiler:
    coupure avec sa vie luxueuse ?) ou adieu au chauffeur qui fera nettoyer la limousine avant de se mettre au service du prochain « VIP »? Un film qui me rappelle le cinéma des années 70, réalisé avec les moyens techniques actuels
    1ou2mo
    1ou2mo

    8 abonnés 468 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 juin 2012
    Effarant ! A fuir! Surtout quand on sait le montant qu'il faut débourser pour se payer une place pour une toile de nos jours. Quand on se déplace pour voir un film à partir du seul nom du réalisateur , on ne peut qu'être perplexe. Ce "Cosmopolis" vous fait vous poser la question quant à l'identité réelle du metteur en scène de cette mascarade cinématographique. D'autres spectateurs venus pour l'interprète principal (l'ex-vampire) sont sortis avant la fin de la séance. En restant jusqu'à la fin on a pu boire le calice jusqu'à la lie avec cette dernière scène , apothéose en queue de poisson!!! Affligeant.! M. D. Cronemberg, c'est bien vous l'auteur de ce machin rasoir ,soporifique et sans intérêt?
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 juin 2012
    Dialogue sans queue ni tête, aucun scénario, film inutile et des plus ennuyeux. J'ai même hésité à quitter la salle au bout de 10 minutes de film seulement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 juin 2012
    (critique écrite par un fan de Don DeLillo)
    ça y est
    je l'ai vu
    j'ai AIME
    Pourtant j'ai eu de réticences dès le début. Le directeur de la photo a fait un boulot irréprochable. trop. Toutes les lumières sont maîtrisées. La limousine de Packer est trop propre. les couleurs sont trop belles. on se croirait dans un film de science-fiction à la Ridley Scott. tout est trop bleu.
    Et graduellement, le doute s'installe.
    Première scène où tout semble basculer : les manifestants devant la bourse, la directrice des Théories, un activiste qui s'immole. A partir de là, le ver est dans le fruit, et bien là, y compris dans la tête du spectateur.
    Bravo à Robert Pattinson, il est excellent de bout en bout. Mieux que Colin Farell qui devait à l'origine tenir le rôle. Pattinson donne corps à l'impersonnalité du héros. Et c'est un compliment.
    Reste la prose. la prose de DeLillo, celle qui hypnotise. Elle est là, et bien là.
    Il faudra m'expliquer un jour ce que c'est. Je crois que ce n'est pas de la littérature. c'est erratique, trop décousu. Ce n'est pas de la poésie. C'est de la chair sans substance. Moi, je crois que l'écriture de DeLillo, c'est de l'incantation : il cherche à capter les forces. Ses personnages sont des bouches qui laissent passer l'air et l'articulent dans un sens qu'ils croient conforme à l'ordre des choses. Mais rien n'est conforme, même pas l'ordre des choses.
    Robert Pattinson arrive à saisir cette incarnation désincarnée. merci. et sa rencontre avec Giamatti n'en est que plus saisissante. à sa juste longueur, n'en déplaise aux critiques...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 juin 2012
    Déçu de ce film, je l'ai trouver ennuyeux et je n'ai strictement rien compris a "l'histoire"... Vraiment dommage l'acteur principal et pourtant un très bon acteur !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 20 juin 2012
    Dans la même veine que "Matrix" ou "Inception" ou d'autres films aussi verbeux. Il n'y a pas vraiment de mise en scène, les acteurs parlent, parlent, parlent. Pour dire tout et n'importe quoi. C'est insupportable et l'on ne comprend pas comment Cronenberg peut rassembler des fonds pour faire une telle oeuvre inutile à sa carrière. Après "A History of Violence", excepté la magnifique scène d'ouverture, et "A dangerous Method", Cronenberg confirme qu'il a tout perdu de sa patte que j'avais aimée autrefois dans ces oeuvres des débuts. Il gagnerait à être plus simple, plus direct et, sans obligatoirement faire des films d'actions, il retrouverait mon adhésion en changeant radicalement de genre. Je ne lui ferme pas ma porte (comme je l'ai fait maintenant avec Tim Burton), mais je n'attendrai plus vraiment la sortie des prochains films.
    pitch22
    pitch22

    166 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2012
    Fiction futuriste déprimante, dystopique, COSMOPOLIS conte une sorte de fin catastrophique (assez proche, 2020?) du capitalisme, montrée par le petit bout de la lorgnette à travers le dernier jour d'un jeune vampire (Twilight n'est pas si loin) de la finance, nommé Eric Parker. Reclus dans sa limousine blindée-insonorisée, son cocon, sa vie semble parfaitement hermétique au monde, évoluant dans l'extrême vitesse d'un temps parallèle... spoiler: Il va tenter de s'en affranchir pour goûter à la liberté d'abord, à la souffrance ensuite, en pure perte
    . Robert Pattinson incarne la figure d'un capitalisme sans limites et donc suicidaire, aux allures d’invincibilité mais auto-/destructeur, poli mais manipulateur, d'une beauté glacée mâtinée d'extravagance, jouisseur mais phallocratique (pénétration fonctionnaliste incluse), rationnel et dénué de sentiments, à la confidence non tendre mais perverse, rassurant en apparence, en réalité aliénant, où tout semble pouvoir s'acheter, où la simplicité joyeuse des rapports humains fait place aux discussions cyniques, tristes, surfaciques, aux rapports durs, tordus. Drame du mâle tout puissant. Sur le fond, COSMOPOLIS tire son épingle du jeu. C'est le monstre froid qu'on découvre, dont l'assurance provocante et la puissance aveugle, soutenues par le système adhoc qui l'a fabriqué, constituent aussi le talon d'Achille. Un monstre au double visage, comme ce Parker qui n'a pas fini sa coupe et découvre son imperfection. C'est sur sa forme et son rythme que le film achoppe; on peut relever en particulier la teneur trop cérébrale et signifiante des dialogues, à la complexité presque cryptée tant la clarté fait défaut; mais aussi le manque de punch, les textes superflus spoiler: (tel le long et improbable speech cliché de l'entartreur masochiste, lui-même ironiquement criblé de flashs).
    Dans son passage, Juliette Binoche assure, son ton est impec. Par contre, la prestation de Sarah Gadon ne paraît pas très convainquante. Sarah Gadon (ex-Emma Jung, refilée au fils Cronenberg pour Antiviral) s'avère un bon choix, en riche blonde indifférente bien-pensante. Au-delà, il ne suffit pas d'agiter trois guns pour (r)éveiller l'attention des spectateurs. Un ennui certain pèse jusqu'à la moitié: il faut tenir. Lors de la scène longuette chez le vieux coiffeur et son blabla incessant, le spectateur ne sera pas le seul à vouloir partir... La convivialité insignifiante des petites gens n'est-elle pas devenu insupportable lorsque la disparition du pouvoir qui permettait de s'y complaire orgueilleusement dévoile sa propre nullité? Malgré tout, la construction du film se tient. Ce qui vient de l'extérieur (dont s'est nourrie la B-A, manifestement trompeuse), c'est l'espace de la perturbation. Dès lors qu'on se retrouve à l'abri, que ce soit dans le huit-clos de la limousine high-tech, dans la bibliothèque, dans la discothèque, au salon de coiffure ou encore dans une chambre en bonne compagnie, la logique capitaliste semble protégée, sauvée par les univers factices, construits pour rassurer. La grande fabrique d'irréalité autorise des incursions d'allure surréaliste. spoiler: Par exemple, on nous balance rapidement sur un écran l'attentat dans un show TV contre la personne dirigeant le FMI: shocking certes mais aussi mal amené et peu crédible.
    En même temps, qu'y a-t-il de plus difficile à croire, quand tout s'effondre? Bref, COSMOPOLIS brosse, à la manière d'un théâtre de marionnettes, le portrait d'une chute et il fait nous poser des questions sur le pourquoi de la dictature du capitalisme: Cronenberg y dévoile une dimension christique. Les pauvres ont tenu jusqu'au bout, jusqu'au bout nonobstant leur haine, leur révolte, ils ont supporté, car ils quêtaient leur survie... spoiler: Or le «sauveur» ne les a pas entendus et, pire, plutôt que de reconnaître ses tords, il s'est lui-même crucifié. Et Paul Giamatti de jouer le bougre castré revanchard.
    Ainsi, COSMOPOLIS se fait œuvre métaphorique visionnaire en nous montrant l'horreur de l'esprit économiciste qui absorbe la planète mais en dévoilant en outre son caractère profondément sado-masochiste. On en regrette l'aspect trop déconnecté (malgré l'idée afférente), la haute cérébralité qui la fonde, bref une espèce de philosophie mal ficelée, une démonstration qui sent trop la théorie, aggravée par un manque d'envergure (tel l'absence de discours sur la toxicité du système productiviste ou sur les divers aspects addictifs du capitalisme). Magnifique "Long To Live" de Metric, en écho à l'esprit apocalyptique d'évanouissement, en générique de fin. Globalement étouffante et sinistre, cette illustration prophétique du capitalisme (autre version du machisme) comme aliénation ironique tient tout à fait la route; cependant elle manque d'humour, de dynamisme et relève trop d'un intellectualisme calculé. Un film de commande, un sujet à revoir, néanmoins glaçant et atypique.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top