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Un visiteur
5,0
Publiée le 27 juin 2012
J'ai apprécié le film. Rien est accessoire et tout est cohérent. Les acteurs jouent très bien et on comprend le discours du film. L'intrigue vient petit à petit comme l'inquiétude chez le spectateur. J'ai beaucoup apprécié la scène finale et la musique du film qui collait parfaitement à ce passage. Bravo donc au réalisateur et au compositeur.
Attention film raté ! Si le début est très prometteur et semble glisser vers le fantastique grâce a une ambiance étrange particulièrement bien rendue, on déchante vite, l'histoire se contentant de tomber véritablement dans un puits d'obscurité digne des plus mauvais films de Lynch (au hasard, le dernier) et d'où rien ne ressort : ni l'histoire, incompréhensible, ni les personnages, incompréhensibles, ni le spectateur, mort d'ennui. On oublie et on attend avec impatience le prochain Cronenberg pour avancer l’hypothèse de l'erreur de parcours.
Tellement décevant ! J'étais vraiment enjoué d'aller voir ce film avec une histoire qui promettait beaucoup: la fin du capitalisme vue à travers les vitres d'une limousine et d'un jeune milliardaire ! Mais la réalisation est beaucoup trop complexe, les scènes s'enchainent sans aucun lien, on en comprend pas vraiment le sens.. Bref il n'y a aucune logique, aucun charme au film. Je déconseille.
Si je devais résumer ma pensée sur ce film en un mot, je pense que je choisirai "consternant". Ce n'est bien sur pas le seul terme auquel j'ai pensé, loin s'en faut : j'aurai pu opter pour "atterrant" ou "affligeant", mais je pense que "consternant est ce qui convient le mieux (en plus, j'aime beaucoup ce mot).
Je dois surement être un vulgaire veau, une bête sans cervelle et incapable de comprendre le génie de Cronenberg et son chef-d'oeuvre qu'est Cosmopolis. En attendant, les sentiments qu'ont provoqué ce film en moi sont difficiles à déterminer, et à définir. Je pense que je peux parler d'un mélange d'ennui, de déception, d'amertume et encore un fois, d'ennui. A mon sens, le cinéma ne peut pas se résumer à un essai métaphysico-théologo-cosmolonigologique, à un empilement de scènes insensées et hautaines, à l'horrible sensation de frustration et d'ennui que provoque ce film. Cronenberg aurait du s'abstenir.
Je lis un peu partout que ce film est une réfléxion autour de notre système économique, autour du libéralisme et du capitalisme. Ok, cool, c'est bien, mais à part ça ? C'est d'un banal ! Cronenberg joue le l'intello-rebelle sur ce film, et ça ne lui va pas du tout. Le résultat est vraiment mauvais, je me suis emmerdé comme rarement au cinéma. Le cinéma, c'est pour moi un loisir et une distraction; si je veux m'emmerder je peux rester chez moi et allumer la télé, c'est tout aussi efficace.
Je met une étoile pour Patinson que j'ai trouvé bon, et pour la courte apparition de J.Binoche.
Ne gaspillez pas votre argent, qui devient si rare en ces temps de crise du système financier et économique...
Avec Cosmopolis David Cronenberg donne la preuve qu’en l’espace d’un an il est capable de passer du film soporifique et vraiment plat car en effet A Dangerous Method n’était pas réellement intéressant malgré un sujet qui s’y prêtait, alors que Cosmopolis, bien qu’un peu longuet sur la dernière heure, se révèle tout de même passionnant et intelligent.
Grâce à une bonne maîtrise de sa mise en scène, Cronenberg signe ici une œuvre captivante, pleine de métaphore, et intelligente avec ça. Parler de la finance pour dépeindre une société moderne qui court à sa perte c’est à la fois ambitieux et bien pensé, une chose est sûre c’est que lorsque c’est bien maîtrisé, ça donne un long-métrage plein de bonnes idées et passionnant. Comme je l’ai dit plus haut, la première heure de Cosmopolis est réellement la plus intéressante, d’une part car la mise en scène y est parfaite, mais également par ce que le décor se plante petit à petit et que le sujet prend de l’ampleur. Pourquoi le film bascule-t-il dans quelque chose d’aussi longuet ensuite ? Tout simplement par ce qu’il devient redondant, à force de vouloir expliquer son sujet, Cronenberg use de bien trop de métaphore, et au final le film se révèle vraiment très long. C’est donc assez déconcertant car Cosmopolis semblait au départ tout avoir pour être un grand film.
Côté casting c’est du tout bon, Robert Pattinson est à des années lumière du beau Edward Cullen, toujours aussi élégant et classe, Pattinson livre ici une interprétation juste avec un jeu très fin. Juliette Binoche s’en sort également à merveille, notons aussi la bonne performance de Paul Giamatti.
Bref Cosmopolis est une semi-réussite, un film intelligent certes, mais parfois un peu trop long. Dommage.
Franchement ce film est d'une prétention incroyable! Le jeu des acteurs est insupportable, les dialogues sont lourds... Tout se veut hyper sophistiqué et intelligent... mais sérieusement ça n'a aucun intérêt. Alors oui certains le trouvent génial et disent que ceux qui n'aiment pas n'ont pas l'habitude de réfléchir mais je m'excuse, j'ai vu tellement de film plus intelligent et mieux construit! Ce film pue la prétention! C'est pas étonnant que la critique adore puisque ça fait très "intellectuel"! Pour moi ce n'est rien d'autre que snob et évidemment ce n'est adressé qu'a une minuscule partie de spectateur...
Si tu as vu "Cosmopolis" et si tu fais partie des 43% des personnes qui lui ont mis la note la plus basse sur ce site car tu considères que le cinéma doit être avant tout du méga fun à déguster avec du pop corn et surtout pas des trucs trop prise de tête remplis d'images bizarres et de phrases contenant plus de cinq mots, je vais, dans mon infinie bonté, combler ta paresse et tes carences intellectuelles en t'aidant à y voir plus clair dans ce film qui t'a fait souffrir pendant presque deux heures (si toutefois tu es resté jusqu'au bout) : considère la limousine et le personnage principal comme une incarnation du système capitaliste moderne (si tu ne sais pas ce qu'est le capitalisme, dis-toi juste que c'est ce machin à la fois partout et nulle part qui te permet d'avoir la thune grâce à laquelle tu achètes ton pop corn), la voiture avance tranquillement au milieu du monde pendant que le propriétaire, qui se livre à d'obscures opérations financières dans sa bulle high-tech, n'accorde qu'une vague attention à la vie extérieure (tandis que la vie extérieure, elle, accorde une énorme attention à cette grosse bagnole insolente qui la nargue, elle s'en prend même parfois à elle dans son écoeurement profond, comme en témoigne l'attaque des manifestants) ; tu as sans doute remarqué que, durant son périple urbain, le mec de "Twilight" subit une espèce de métamorphose (il perd tour à tour ses lunettes, sa cravate, sa veste et subit quelques altérations physiques telles ce trou qu'il se fait dans la main ou cet entartage qui souille longuement son visage), ce qui signifie que ce système capitaliste est suffisamment nuisible pour détériorer de l'intérieur même ses disciples les plus zélés (tu as vu que notre vampire adepte du toucher rectal descend un mec sans que l'on sache trop pourquoi, n'est-ce pas ; il finit un peu beaucoup zinzin, quoi) ; le film se termine sur un long dialogue final auquel tu n'as strictement rien capté : en gros, notre métaphore humaine du libéralisme contemporain à la Zuckerberg/Kerviel vit son Jugement Dernier sauf que son juge - et c'est là tout le génie du film et de Cronenberg, vois-tu - n'arrive pas à trancher : le capitalisme doit-il mourir ou a-t-il droit à une seconde chance ?
Une mise en scène impressionnante de maîtrise et d'élégance, on est bien chez un grand styliste qui réussi à nous donner un nouvel angle de réflexion quant à l'absurdité du monde dans lequel nous évoluons. Du bon Cronenberg.
Et bien voici un film difficilement abordable si on ne peut pas se concentrer plus de 20mn d'affilées devant un écran (Comme les 11 personnes sorties de la salle 10 mn après le début du film...ou qui ne sont pas adeptes de micro sieste comme les 7 autres qui sont restés !). J'ai été littéralement projeté dans une autre dimension pendant les 5 premières minutes du film, un "choc rhétorique" -au début pompeux et vain- et je me suis demandé si (pour la première fois) je devais quitter la salle. Je suis resté et je ne le regrette pas! Les acteurs, la mise en scène, le déroulement de l'histoire et surtout les dialogues participent à rendre l'oeuvre de Cronenberg à la fois attrayant et détestant. Cosmopolis est un film qui vous révélera sûrement si vous êtes un cinéphile ouvert à toute expérience cinématographique ou pas ! Le film est-il bon ou mauvais ? En vérité peu importe car le film parvient à "marquer" le spectateur tant l'expérience proposée y est audacieuse.
Tout à fait d'accord avec Jack Gordon. D'ailleurs voilà ce que j'ai écrit dans mon blog en sortant du film... J'ai été tentée de le considérer comme l'un des meilleurs films que j'ai vus...
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Ce soir j'ai vu un film philosophique. Un film fin et brut à la fois. Un film que je n'oublierai pas. Qui m'a bluffée par son intelligence, sa froideur à la fois dans la mise en scène, le jeu des acteurs et les propos énoncés, des huis clos bien souvent, dans de longues tirades qui auraient pu m'endormir vu mon état de fatigue avancée, mais qui m'ont tenue en haleine jusqu'au bout, jusqu'au dernier souffle de ce film. Cosmopolis, de David Cronenberg. A Utopia Manutention bien évidemment.
Pas une seconde sans sens dans ce film. Même si on pense ne rien comprendre à l'histoire, à son contexte qui frôle l'absurde, on y retrouve pourtant tout ce qui questionne en nous. En cette société aussi. La fragile toute-puissance, la tour d'ivoire qui se révèle un château de cartes prêt à s'écrouler, évanescent comme la vie.
Pas de mépris dans ce héros méprisable comme on le pense au début. Une quête. Qu'il mènera jusqu'au bout, en une longue journée, dans son univers presque monolithique. Des rencontres, des moments réglés, mais tout cela soumis aux aléas du jugement dernier, qu'il recherche et trouve, sous une forme de Saint-Pierre de notre temps, comme on est amené à en croiser tous les jours dans la rue.
Un purgatoire ? Oui peut-être cette journée était le purgatoire. Peut-être est-il mort et ne le sait pas. Mort depuis bien longtemps à lui-même. Avide de sentir ce que les autres sentent chez lui, en lui, ce dont il se protège, puis auquel il s'expose, pour mieux vivre cet instant fragile. C'est mon interprétation. Pas de concession dans l'action quand elle existe. Du brut. Du vrai. Être ou ne pas être...
J'étais seule et c'était bien ainsi. Pas de pathos qui envahisse. Pas de parasite. Juste moi avec moi-même, accrochée à toutes les réflexions éclairées qui me traversaient l'esprit. Pas d'empathie émotionnelle possible envers cet anti-héros au look de mannequin. Juste une véritable synchronie avec sa recherche de lui-même.
1h48 de calvaire. . . peut son ceux a ne pas avoir quitté la salle avnt la fin et ce qui l'on pas fait sont des fan inconsiderés de pattinson ou alors de pauvres malheureux s'entant endormis par ennui. . .
Ce film se résume en deux mots : ennui profond. Des dialogues plus assommants les uns que les autres, une histoire sans queue ni tête... Un vrai gaspillage d'argent que de payer une entrée.