Mon compte
    Cosmopolis
    Note moyenne
    1,9
    8105 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Cosmopolis ?

    1 108 critiques spectateurs

    5
    73 critiques
    4
    118 critiques
    3
    120 critiques
    2
    159 critiques
    1
    225 critiques
    0
    413 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Clint B
    Clint B

    51 abonnés 280 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 janvier 2023
    Je savais pertinemment que l'on avait perdu le grand Cronenberg depuis pas mal de temps, son dernier grand film étant les promesses de l'ombre, et ça remonte déjà. Mais qu'est devenu le génial réalisateur de Scanners, Videodrome, The dead zone, Existence, A History of violence, et j'en passe ! Qu'est il devenu ? Et bien cette sombre bouse filmée qu'est Cosmopolis donnait le triste départ de la seconde vie artistique de ce feu grand réal, celle d'un artiste se voulant élitiste jusqu'au ridicule, ce type d'artistes dont des critiques bobos arrivent à discuter des heures durant lors de mascarades de cocktails et autres vernissages, d'une "œuvre" telle qu'un caddie coulé dans du béton. Bref, Cronenberg est désormais dans la sphère de cette pseudo intelligentsia artistique, avec des travaux sans âme comme ce Cosmopolis avec ses dialogues sans queue ni tête pour nous pauvres humains, sans scénario, bref sans vie, mais qui fait tellement mousser et glousser les fameux critiques de cinéma et d'art de la Rive Gauche, précédemment présentés.
    En conclusion, ne perdez pas votre avec ce nanard pseudo intellectuel, Cosmopolis est juste lamentable.
    No B
    No B

    28 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2022
    Cosmopolis ne plaira pas au plus grand nombre, c'est un fait. Certains spectateurs se sont levés et partis après dix minutes. Pourtant lire un peu sur les secrets de tournage du film permet d'avoir une meilleure vue. En lisant que la limousine représente l'état d'esprit de Eric Packer, on en arrive à mieux cerner pourquoi certaines scènes sont sans dessus dessous. Et si ce à quoi on assistait n'était en fait qu'une relecture mentale d'Eric Packer ? Et si tous ces moments où le spectateur reste incrédule est en réalité un moment où Robert Pattison se réapproprie chaque élément pour mieux le revivre à sa manière.

    Golden boy en déchéance, Pattison incarne son rôle à merveille. Cinglant, narcissique, un brin maniaque et manipulateur, Packer sombre peu à peu dans la névrose. Tout s'effondre autour de lui, la situation devenue chaotique, sa belle limo couverte de graffitis, ses cheveux mal coupés et les restes de tarte qui l'accompagnent. Les personnages défilent les uns après les autres. Annonciateurs de sa déchéance à venir. Son seul allié finit anéanti par les propres mains d'Eric. Comme si que son dernier sauf-conduit ne le retient plus de finir le sabotage. Cette fin qui arrive comme un cheveu sur la soupe achève de laisser le spectateut inventer sa propre fin. Belle performance et film intéressant si vous cherchez à voir quelque chose de différent qui ne soit pas linéaire, à l'image de la prostate de Packer ;) .
    SophieJ
    SophieJ

    6 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2022
    Je reconnais pas le Cronenberg que j'aime. C'est inutilement compliqué dans le texte et statique dans le dispositif.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 577 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 septembre 2020
    Cosmopolis n'est que deux heures de rêverie pseudo-intellectuelle sur le sens de la vie. Je regarde plus de cinquante films par semaine. Je ne me souviens pas d'un film plus mauvais que celui-ci. Les dialogues sont guindés et contre nature. Ce n'est pas la faute des acteurs c'est l'écriture qui est en cause. Je vois beaucoup de films et je connais la différence entre un chef-d'œuvre bizarre et un film ennuyeux et prétentieux comme Cosmopolis. Presque tout les dialogues sont dits dans un ton monotone qui n'est pas un langage naturel mais une tentative forcée de poésie qui est si mauvaise qu'elle n'est même pas drôle. Ce n'est qu'une séquence après l'autre avec ce milliardaire à la tête d'une entreprise qui a des conversations ridiculement contre nature avec des personnages qui ne sont jamais officiellement présentés et qui agissent comme s'ils avaient eu des lobotomies. En bref si vous souhaitez regarder un dialogue pendant 109 minutes cela pourrait être pour vous mais ne vous attendez à rien d'autre que des scènes d'action étranges et inutiles..
    steevevo
    steevevo

    6 abonnés 516 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 août 2020
    Cosmopolis est terriblement séduisant, intelligent. D'une acuité certaine sur ce monde d'un haut, fort et sur de lui, tandis que le monde d'un bas lutte pour sa survie. Pourtant il s'agit bien de deux mondes interdépendants... On ne peut pas s'empêcher de penser qu'il manque quelque chose à se film verbeux, et pour le moins ennuyeux au bout du compte.
    konika0
    konika0

    27 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mars 2020
    Sac de nœuds
    Cronenberg est ce type qui sait à la fois être efficace et totalement abscons mais rarement en même temps. Si vous avez aimé le Cronenberg du Festin Nu, vous être ici chez vous. Pour les autres, c’est pas la même limonade. L’histoire en gros, c’est celle d’un jeune milliardaire à la tête d’on ne sait quelle grande société. Il a décidé de se rendre en limousine chez le coiffeur à l’autre bout de la ville. Autour de lui, la société se disloque. Le concept est séduisant : Dans sa bulle un digne représentant de la classe dirigeante assiste sans l’observer à la destruction de la société, destruction dont il est responsable. Son sentiment à lui ? Il n’en a pas. Sa vie est morne et il s’emmerde. Alors traverser une foule en colère dans sa limousine blindée, pourquoi pas ? Ça fait un peu penser au Mother d’Aronofsky dans le traitement par parabole et au Joker de Phillips dans le discours. C’est dire si Cronenberg a su en 2012 voir le sujet porteur des inégalités post-2008. Pour autant, le film est long, poussif, alambiqué et pédant. C’est là qu’on retrouve l’esprit du Festin Nu que je n’ai pas aimé. Malgré l’esthétique soignée, il y a constamment cette impression que le propos est volontairement étouffé sous une couche de sirop d’arrogance. Ce film aurait pu être un brûlot mais il n’est finalement qu’un manifeste d’autosatisfaction. Dommage.
    bobbyfun
    bobbyfun

    40 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 janvier 2020
    Le talent de Cronenberg ne suffit même pas à sauver ce marasme cinématographique, dont on en voit plus la fin ...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    690 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 août 2019
    Cosmopolis a l’allure d’un long et périlleux cheminement au terme duquel son personnage principal aura laissé entrer le hasard dans son existence, perçant d’un coup fatal la bulle spéculative dans laquelle il vivait jusqu’alors. Nous suivons, sans le quitter, le beau Robert Pattinson dans un périple qui lui est à la fois très banal et extraordinaire : la raison de ce périple – une coupe de cheveux – reflète à merveille ce que cherche ici le personnage, à savoir le risque, le vertige qu’éprouve tout individu face à la mort qui le guette. Mort qui, d’ailleurs, n’a de cesse de jalonné son parcours : un médecin se livre à un check-up complet, allant jusqu’à inspecter son anus et sa prostate (scène fort drôle au demeurant). Car la clef de son émancipation se trouve en lui, et les multiples mises à nu de sa personne ont l’avantage de traverser la peau pour écouter, enfouie au plus profond de cette carapace capitaliste, la terreur d’un cœur qui bat et qui pourrait, par hasard, cesser son activité. Fable sur la libération d’un homme victime du système qu’il a lui-même contribué à nourrir, Cosmopolis peut également se lire comme le refus de laisser la mort entre les mains du hasard : tout, dans le comportement d’Eric Packer, prône l’obsession du contrôle de soi, la mainmise de l’individu sur son destin. En réalité, le film narre une lente mais certaine désillusion qui noie son personnage sous des flots ininterrompus de paroles incompréhensibles, de données chiffrées et de deuils. Puisque le temps est devenu une valeur d’entreprise, puisque le présent tend à disparaître au profit d’un futur anticipé, seul un suicide s’avère capable de rétablir non seulement le primat du temps présent comme trace de vie, mais également la preuve que l’être qui domine les autres par son intellect peut accueillir la seule variable incontrôlable : le hasard. Cosmopolis suit donc une progression physique et spirituelle contradictoire : descendre des hauts quartiers d’affaires dans les bas-fonds où bouillonne la violence endémique, se hisser des rôles sociétaux jusqu’à sortir de soi et orchestrer son départ du monde. Nul hasard, par conséquent, si Packer exige, contre vents et marées, qu’une chapelle publique soit implantée dans son appartement personnel : il est à lui-même son propre dieu, son propre rédempteur, circule dans un véhicule à la blanche divine et meublée de manière baroque. Ce blanc extérieur renferme une noirceur intérieure, et à mesure que cette noirceur gagne le devant de la scène, la voiture se salit, se couvre des tags et autres graffiti. Cette descente quasi diabolique se traduit symboliquement par la coupe de cheveux, mise à mort du potentiel érotique de l’ange, expression physique de son imperfection, donc de son Salut. David Cronenberg signe une œuvre à la richesse allégorique froide et cérébrale, constat désabusé et pourtant dessinant dans le ciel vitré de sa limousine de subtils halos de sublime.
     Kurosawa
    Kurosawa

    585 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mars 2019
    David Cronenberg adapte un roman de Don DeLillo pour figurer la fin du capitalisme à travers la figure d'un jeune millionnaire résidant dans sa limousine. En scrutant le visage morbide d'un Robert Pattinson décadent dans un décor d'abord luxueux (la brillance du véhicule qui circule dans New York) qui se voit progressivement contaminé par le chaos ambiant (la voiture taguée qui s'enfonce dans la nuit et les bas-fonds crasseux), Cronenberg propose une expérience plastique faite de saisissants contrastes visuels. Par l'image et la limpidité de la mise en scène qui font s'opposer l'artificialité d'un intérieur impeccable (tout est à disposition : on peut manger, dormir, faire l'amour et même se faire soigner) et un extérieur glauque qui renvoie à une atmosphère de fin du monde (le peuple qui se soulève contre un système écrasant), "Cosmopolis" dépeint un capitalisme à bout de souffle, où l'argent n'a plus aucune signification et l'on se demande comment vivre, comment trouver le moyen de se sentir exister. C'est sur ce point que le film bute en s'appuyant sur des dialogues pas si abscons que ce que certains prétendent; le caractère parfois très explicite de ces derniers ne fait que confirmer ce que l'image avait déjà suggéré, soit la description d'un modèle qui n'a plus aucune raison d'exister et d'un retranchement derrière un mélange de pulsions de vie et de mort tournées vers l'essentiel. Par son abondance de dialogues harassants et quelques scènes ratées – celles avec Sarah Gordon ou le passage avec Mathieu Amalric n'ont quasiment aucun intérêt –, "Cosmopolis" se révèle être un objet beaucoup moins riche qu'il en avait l'air et dont le discours très lisible finit par empiéter sur les qualités purement cinématographiques, si bien que ce qui saute d'abord aux yeux est la radicalité complaisante dont use Cronenberg – la rencontre finale entre Pattinson et Giamatti, si elle impressionne dans les toutes dernières minutes, est surtout un coup de force épuisant et vain. Au final, il est évident qu'on ne peut balayer aussi facilement un film d'une telle ambition formelle mais ses problèmes d'écriture majeurs ne le rendent pas aussi important que ce qu'il aurait pu être.
    dauphin_tn
    dauphin_tn

    8 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2019
    Si vous aimez les dialogues , juste pour les bons dialogues c'est un bon film sinon c'est un film pour les fans de Robert Pattinson pas plus!
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    88 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Un véritable ovni ! Images léchées, interprétations inspirées mais sujet indéfini et bavardages sans queue ni tête et soporifiques tout le long du film. Ma grande fierté est d'avoir tenu le film jusqu'au bout ! Une véritable prouesse tant c'est chiant !!
    Marion M.
    Marion M.

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 octobre 2017
    Le pire film que j'ai eu à regarder. Dès le début c'est le foutoir, à ni rien comprendre. Il n'y a pas vraiment d'intrigue, on fini en dépression.
    mx13
    mx13

    245 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mai 2018
    Intéressant, par ses discussions argumentées, farfelues, et compliquées, qui portent notamment sur l'économie et la sociologie.
    On assiste à une très intéressante radiographie de l'économie et du monde de l'argent contemporain dans les grandes métropoles, sachant que l'on observe justement la chute de ce monde, celui du capitalisme, de l'ère capitalisme. Une complexité parfaitement mise à profit, elle laisse place à de supers monologues, dialogues ou encore répliques philosophiques. David Cronenberg signe l’un des meilleurs films de la décennie avec Cosmopolis, absolument trop critiqué à mon goût. Un film peu rythmé certes, mais qui se termine de manière exceptionnelle, une scène finale d’une demie heure qui constitue l’un des meilleurs dénouements de l’histoire. Un vif échange de 30 minutes entre le multi milliardaire Eric Parker et un pauvre homme gravement malade qui spoiler: s'apprête a l’abattre
    . C'est une super scène absolument délirante, où ils vont péter les plombs, mais tout cela sans s'insulter ou se menacer. On peut voir le pauvre et le riche au même pied d'escale.
    Une longue réflexion qui pousse à la névrose et à la dépression, pour son dévoilement des points noirs du monde financier. À part ça, le film est pas mal pour son fil de l'histoire rythmé et soutenu.
    Un casting qui émet d'excellentes interprétations, notamment Robert Pattinson, soit Packer le milliardaire, un mec flippant et égocentrique. Ou encore Paul Giamatti, l'homme malade, qui est joue de manière très obsessionnelle.
    Je le déconseille aux moins de 10 ans.
    J'en conclus donc à un 5/5
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 novembre 2018
    L'histoire est complexe, le monde impitoyable du capitalisme, de l’intrigue intellectuelle, ça m’est incompréhensible, pas mauvais comme film. Il y a de rare moment clé, une mise en scène mystifiante, le dernier hommage rendu à son idole du rap capital, le golden boy Robert Pattinson est un acteur énigmatique à l’image de la fin suspendue.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 octobre 2018
    La prestation de Jay Baruchel est la seule chose digne d'intérêt dans Cosmopolis.
    Rien de vraiment intéressant dans ce film, comme dans la plupart des films de Cronenberg d'ailleurs...
    A oublier très vite.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top