Derniers Avis : Cosmopolis - Page 18

Je ne savais même pas qu'il s'agissait d'une adaptation de roman, mais dans tous les cas, ça n'aurait en rien altéré mon opinion sur ce film. Opinion qui se veut assez mitigée de par la coexistence entre ce sentiment d'insatisfaction face à un film au rythme assez plat et difficile à suivre, et cette impression que le film nous livre pourtant une vision intéressante de notre époque contemporaine. C'est un film assez psychologique que l'on ne peut pas se contenter de résumer à "une sorte de Patrick Bateman passe une journée façon After Hours", même s'il y a déjà dans cette description une idée de ce qui attend le spectateur. Mais concernant ce que le film nous montre des rapports humains pré-établis et presque mécaniques, je dois avouer qu'il a même réussi à me faire penser à "A Bothersome Man" aka "Norway of Life" ( que j'aurais davantage tendance à vous recommander plutôt que ce "Cosmopolis" ).
Le film donne cette impression d'être un peu abstrait, insaisissable et volontairement flou... un peu comme le flou qui règne dans la tête de pratiquement tous les habitants de ce siècle. C'est bien un film sur le monde des humains, mais j'ai eu l'impression d'évoluer au milieu d'extra-terrestres ! Même l'intérieur de la limousine n'a cessé de me faire penser à l'intérieur d'un vaisseau spatial venu d'une autre galaxie. En somme, il faut avant tout considérer "Cosmopolis" comme un portrait glaçant de la société capitaliste qui nous est montrée du côté de l'ennemi ( comprenez: du côté des riches et des puissants ). Personnellement, ce film m'est plus ou moins apparu comme une sorte d'oeuvre inachevée mais non pas totalement dépourvue d'intérêt. Je suis tiède, mais la plupart des spectateurs seront soit totalement imperméables à ce film, soit totalement convaincus.

Il m'a fallu un certain temps pour vraiment réfléchir au sujet de ce Cosmopolis. D'un côté, il est vrai que ce film est bien loin d'être un chef d'oeuvre, mais de l'autre, il faut quand même dire qu'il est également bien loin d'être aussi mauvais qu'il est dépeint par les critiques des spectateurs. En fait, selon moi, ce film a souffert de la présence de Robert Pattinson, qui attiré sa légion de fans, surtout des jeunes adolescentes, qui n'étaient pas vraiment le public cible de ce film, et qui l'ont probablement trouvé ennuyeux. Malgré tout, il faut admettre que Cosmopolis souffre de certains défauts, notamment d'une lenteur bien apparente. En fait, je crois que la seule erreur de Croneneberg en réalisant ce film a été de rester trop collé au roman de Don DeLillo. Ainsi, le film prend parfois des airs d'un récit littéraire et philosophique, n'avançant pas dans l'action. Ce qui le sauve dans ce cas, c'est que les dialogues, même étant comme déjà dit très abondant, sont quand même d'un grand intérêt, tant philosophique que politique, et ont pour ma part réussi à susciter l'intérêt. Pour ce qui est du reste, j'ai bien apprécié l'ambiance. Il y a une sorte de menace qui plane tout au long du film, ce qui en plus de créer un suspens, reflète bien l'état de notre société actuelle. De plus, j'ai aussi trouvé intéressante, la manière comme le personnage principale descend progressivement dans les méandres de la folie, jusqu'à l'apothéose finale. Du côté des acteurs, Pattinson a été une surprise pou moi. J'avoue que j'étais sceptique, mais il faut avouer que le jeune acteur livre une superbe performance dans un rôle qui était loin d'être facile. Quant aux autres, ils sont aussi de bon niveau. Pour conclure, je dirai donc que Cosmopolis est un bon film, intéressant d'un point de vue philosophique, mais également bien réalisé, surtout avec une ambiance qui maintient le suspens jusqu'à la fin. Il est vrai que pour quelqu'un qui n'a pas l'intention de réfléchir en regardant un film, il peut s'avérer ennuyeux, mais en tout cas, je crois qu'il vaut bien mieux que la note que lui ont donnée les spectateurs. Bref, un bon film, où l'intrigue aurait pu être présentée d'une façon légèrement différente.

« My prostate is asymmetrical ». C’est par cette constatation que je souhaite commencer mon point de vue. Cette phrase, somme toute plutôt banale bien qu’étrange, constitue un « running gag » ou un « punctum » selon les avis du dernier film de Cronenberg père. Cette phrase est très représentative de ce film étrange et peu accessible au commun des mortels car elle n’est pas bien drôle si l’on n’a pas vu le film. Et bien dans Cosmopolis, il y a foule de petits détails et de références à la filmographie de Cronenberg, au roman de DeLillo et à probablement beaucoup d’autres choses qui restent pour moi obscures. Voilà mon problème principal avec ce film que je trouve néanmoins très réussi : contrairement à son « contemporain » Holy Motors de Leos Carax, j’ai trouvé que Cosmopolis était assez peu accessible. C’est probablement un film qui gagne à être étudié tant il porte en germe une foule d’éléments représentatifs d’une société, d’un état de conscience contemporain. Mais il est néanmoins resté plutôt obscure selon moi. Espérons pour le jeune Robert Pattinson (qui au demeurant joue très bien : il s’intègre en tout cas très bien à cet univers) que le film deviendra culte et l’arrachera définitivement aux griffes/dents de la saga Twilight. La plupart des autres comédiens n’en ont plus vraiment besoin, tant leurs apparitions (parfois savoureuses, comme celle de Mathieu Amalric en anarchiste européen) font office de caméos.

Source : Plog Magazine, les critiques des ours
http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/05/cosmopolis.html

La structure de Cosmopolis emprunte celle du récit initiatique : Eric (Pattinson, meilleur que dans "Twilight" mais pas exceptionnel non plus) parcourt la ville et rencontre une galerie de personnages plus contrastés les uns que les autres.
Cronenberg signe avec "Cosmopolis" une critique acerbe du capitalisme sauvage. Certains symboles éloignent le spectateur du propos (pourquoi tant insister sur le rat?) et les dialogues parfois trop métaphorique alourdissent le film.
La mise en scène est plutôt élégante et la photographie magnifique.
Un film à l'image de la limousine filmée: puissant, mais qui subit trop de ralentissements.
"Cosmopolis" brille plus par ce qu'il dit, que par ce qu'il est.
Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours
http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/05/cosmopolis.html

tout simplement nul, c'est mou, plat, sans âme, on s'ennuie du début à la fin, même par temps de pluie... à zapper !

J'ai strictement rien compris au film, le scénario et les dialogues n'ont ni queue ni tête, faut que le réalisateur arrête de se droguer, même Robert Pattinson qui joue ici le rôle principal n'a rien compris en lisant le script !

Cela faisait bien longtemps, depuis "History of violence" en faite que je n'avait pas vu un film aussi nul. Pattinson n'est pas forcément mauvais mais les dialogues sont trop pauvres, l'action trop lente. On comprend qu'il cherche à tout prit a vivre des émotions, car dans ce film, tout comme lui, on ne ressent rien, strictement rien, a part de l'ennui, un terrible ennui. La fin du film est à l'image du reste...

a fuir absolument je n'ai même pas pu le regarder jusqu'au bout tellement c'est ennuyeux franchement hormis les textes qui sont bien tournés mais sans aucun sens réel ... je ne vois pas d'interet a ce film et encore je suis gentil sur cet avis

C'est à force de vouloir faire des films fondamentalement différents qu'on fait des vraies merdes...

Super film, bel esthétisme, il suffit de se laisser transporter dans la limousine et ça fonctionne parfaitement, comme un voyage en compagnie de Hal ou d'une virée en caméra à la 1ère personne dans Tokyo...

Une des vérités nues explorées par le film, c’est que les ouvriers de ces emprises omnipotentes peuvent être de faibles créatures adoptant les traits de tyrans ou de prophètes. Replié dans son cocon impersonnel, fonctionnel et lustré, Pattinson ne fait que maquiller sa subjectivité pratique et son vide d’une espèce de relativisme absolu, d’une remise à plat de toutes les croyances et les systèmes qui lui sert de dogme personnel. Ce masque grandiloquent est celui d’un homme leurrant son absence d’investissement et de désirs, incapable de gérer des biais émotionnels réprimés mais dévorants.

(...)

Dans le contexte présent, en 2012, cela signifie la dualité des néolibéraux-nés (politisés pour des raisons viscérales) et la masse, dont les nuances n’existent pas à l’oeil des précédents. Autrement dit, Cosmopolis évoque bien la cohabition entre les « 99% et les 1% » ; le film n’est pas dans la masturbation intellectuelle, il est encore moins lâche, il a même le courage d’aller chercher les motifs et les passions éternelles engendrant le malaise de Civilisation directement observable. De plus, Cronenberg tranche implicitement en faveur de la réforme globale, puisque les tenants de l’ordre cynique s’effondrent et que parmi eux, Pattinson, qui devrait être conduit à la »réaction », décide plutôt de larguer les amarres, de reprendre pied et sens.

(...)


La chronique intégrale sur Zogarok : http://zogarok.wordpress.com/2012/10/18/cosmopolis/

Une déception sur le plan du scénario, les scènes sont longues et l'histoire incompréhensible. On à l'habitude avec Cronenberg de ne pas tout comprendre mais là on touche le summum. Le point positif est l'ambiance du film et la prestation de Pattinson, qui est la seule chose qui m'a fait regarder le film en entier. Ce jeux de golden boy désintéressé du monde qui l'entoure, déconnecté de la réalité est juste fascinant j'ai trouvé.

J'ai pas du tout accroché à ce film, c'est un supplice à voir tellement c'est mou que ça soit dans le rythme ou même le ton des dialogues qui sont ennuyeux comme c'est pas possible.

C'est beau mais ... chiant.
Une belle grosse branlette artistico revendicatrice
Chiant
chiant
chiant
Déçu !
Cronenberg baisse !

Encore un film où la critique de la presse est élogieuse à souhait, encore des con qui se dise "qu'est ce qu'on se fait chier, je comprends rien, en plus, HOHO! là j'ai compris!! ouai mais je me fais chier quand même, alors pour ne pas passer pour un con je vais dire que le réal est un génie....." Bah oui ce film c'est de la merde, dans la ligné de "holly motors" de la merde. Tirer d'un livre qu'il ne faudrait mieux pas lire sur le quai du métro au risque de se suicider d'ennui.