Je suis pas assez con pour dire que je n'aime pas un film car il est trop compliqué ou trop subtile mais la... S'il faut être diplômé en sciences économique pour regarder un film, ça va pas le faire. Sans vouloir être grossier, c'est juste à la limite de l'imbittable. J'étais à deux doigts de me sentir comme un septuagénaire devant le film Matrix. Heureusement ayant quelques neurones en stock (qui ont quand même du tourner à plein régime durant cette séance), et quelques notions d'économies, j'ai quand même pu cerner le sujet et même appréhender les problématiques qu'il pose mais quand même... Ce film a plus sa place dans l'amphi d'une fac d'économie ou encore de psycho. Parce que c'est vrai que point de vue psychologique il y a pas mal de choses intéressantes dans ce film. Un thème qui aborde la descente vers la folie d'un génie de la finance multimilliardaire déchu à cause d'une mauvaise analyse dans un contexte d'hystérie collective des classes inférieures au coeur d'un système social au bord de l'implosion, Faut avouer que ça à l'air vraiment sexy. Mais quand le réalisateur s'amuse à faire réciter aux acteurs les 15 chapitres du cours de Traders de troisième cycle, on se demande si on s'est trompé de chemin en allant au ciné. un bon point néanmoins à Robert Pattinson, qui n'était pas mal du tout dans ce rôle. Les 2 ou 3 jeux d'expression dont il dispose dans sa panoplie d'acteur collaient parfaitement au personnage. En résumé, trop de cérébral, tue le cérébral quand on parle de cinéma. Le film qui en découle n'en devient réservé qu'à une catégorie de personnes.
Avoir consacré plus de 20 millions de dollars pour un tel navet, franchement quelle honte !!! J'ai regardé 40 minutes du film et après je l'ai matté en accéléré en espérant qu'il se passe quelque chose d'intéressant mais non rien c'est plat comme tout. Franchement film à éviter de toute urgence.
Eric Packer, golden boy multi-millionnaire hypocondriaque, traverse dans sa limousine un New-York au bord du chaos. Au fur et à mesure de la journée, les émeutes anti-capitalisme se multiplient, les rencontres se font de plus en plus menaçantes et le golden boy vacille.
Affreusement bavard, le cauchemar d'Eric Parker devient le notre. C'est très long et assommant à la limite du compréhensible. La mise en scène très stylisée de David Cronenberg assortie de ce verbiage en devient un peu ridicule. Du coup, le sort de Packer qui redécouvre le monde nous indiffére.
Si vous voulez voir du cinéma avec limousine, préférez l'excellent "Holy Motors" de Leos Carax http://zabouille.over-blog.com
Je n'ai jamais vu un film aussi nul. Vraiment... Je ne suis vraiment pas difficile en matière de film, je suis quelqu'un qui aime beaucoup de choses différentes mais mon dieu, qu'est ce que c'est que ce NAVET !!!!
Il faut vraiment être un gros snobinard pour aimer un film pareil.
Une vrai nullité malgré le casting du film, décevant !
Oulala éprouvant ce film, on a lutté pour aller jusqu'à la fin, on l'a même regardé en plusieurs fois parce que tout en une fois, c'est pas possible...C'est long, très long et ennuyeux à mourir, et il faut réussir à suivre les dialogues par moment pas trop compréhensibles...Pour moi, une perte de temps.
On sent le cinéma d'auteur, ça ne prend pas. C'est surfait, on a forcé à faire jouer Robert Pattinson pour profiter de son statut bankable et ainsi à gagner en visibilité pour le film. Critique sociétale ? Possible, je ne sais pas, j'ai quitté la salle au bout d'une demi heure. Un délit culturel.
Pourquoi Cronenberg ? Tu sais adapter un univers littéraire pourtant, t'avais bien réussi avec Naked Lunch.. (après peut-être que c'est le bouquin qui est nul, je l'ai pas lu) L’enchaînement de pédanteries cinématographique m'a fait rire 5 minutes. Mais aucun intérêt à faire durer ça 2h. C'est pas faute d'essayer, mais les dialogues n'arrivent pas à rendre la profondeur qu'ils aimeraient avoir. Et l'espèce "d'idéologie" à la noix qui se développe derrière tout ça, Mon Dieu ! C'était pas la peine de sortir les bouses du frigo pour les faire décongeler. S'il y a une chose que le spectateur déteste avant tout, c'est le film pour l'intellectuel. On est pas des critiques de cinéma, bon sang. Tu déçois de plus en plus Cronenberg...
Je suis sortie de ce film en me disant qu'il était incroyablement mauvais, et puis j'ai pris du recul, j'ai creusé un peu plus pour me rendre de l'effet voulu. En ayant fais cela, je me suis finalement rendu compte que ce film n'était pas incroyablement mauvais, c'est une daube intersidérale. La vision du 1 % ne parle pas au 99 %, ce film est beaucoup trop excluant pour daigner le regarder.
Curieusement, j'avais peur de m'ennuyer lorsque j'ai vu les premières scènes, mais finalement, je me sens assez confortable avec ce film. Pas grand chose à commenter, il faut juste "sentir" ce film qui est, je pense, extrêmement sensuel.
Introduction : Dans un monde en crise proche de l’implosion avec un Robert Pattinson placé dans une limousine high-tech, sous la direction d’un Cronenberg (re)trouvé par le grand public depuis A History of Violence en 2005, Cosmopolis se faisait sacrément désirer ! Celle-ci est d’ailleurs l’autre personnage principal du film. Véritable QG d’un Pattinson aussi froid et glaçant qu’un mort-vivant. Malheureusement, son interprétation ainsi que celles des autres intervenants est difficile à juger tout comme le film lui-même, la faute à une « non-adptation » du livre de DeLillo de la part de Cronenberg.
Problème d’adaptation : C’est bien simple, pendant 1h48 on se demande si l'œuvre de DeLillo (que l’auteur de ces lignes n’a pas lu) a subit une vraie réécriture pour son adaptation cinématographique (Cronenberg l’a seulement ré-adapté en 6jours !). Le spectateur suffoque sous un flux d’informations considérables mal dosées que les différents acteurs ne font que déblatéré en pilote automatique. En voulant soulever des thèmes d’actualités sous son avalanche de « blabla », Cosmopolis ne dit rien. Le plus dommageable c’est que des films pratiquants exactement le même genre d’exercices tels que Fight Club où Social Network de David Fincher sont passés avant lui. Avoir une quantité conséquente de dialogue à « avaler » n’a jamais été forcément un problème pour le spectateur (même lambda) à partir du moment ou ils sont correctement adaptés mais aussi interprétés. Car en adaptant (faussement) les lignes de Cosmopolis à la virgule près, Cronenberg a du oublier que ce qui se lit ne s’entend pas toujours. Du coup les acteurs se retrouvent la majeur partie du temps comme des marionnettes, récitant de manière ultra-appliquée leurs lignes sans jamais vivre quoi que ce soit.
Pour ce qui est de « l’action dans le dialogue », Fincher/Sorkin restent définitivement les maîtres absolus. Dans Social Network le réalisateur de Seven réussit pourtant l’exploit d’arriver à nous intéresser à la petite vie d’un être antipathique au possible où sa déstinée est de (probablement) devenir l’Eric Packer de Cosmopolis. Un être devenu « Dieu » que l’exigence de la société et du capitalisme a crée et qui, par la suite des évènements, perd jour après jour le peu d’humanité qui peut lui rester. A de trop rares moments Cronenberg n’arrive à atteindre un degré proche ou similaire ni même à nous rendre fascinant ces différents personnages. La faute à un sur-jeux quasi-constant de la part des acteurs n’étant pas aidé par leurs long (trop long) dialogues et qui par la suite, ne font que nous assommer encore et encore. La dernière séquence du film entre Eric et son poursuivant mystère symbolise par ailleurs à elle seule le soucis majeur de Cosmopolis. On ne sait pas vraiment si l’on est devant un film ou du théâtre filmé.
Le film incarne tout simplement trop son sujet au lieu de prendre le soin de le traiter.
Réalisation : La seule qualité « tangible » du métrage réside bien dans la forme. Car oui, Cosmopolis est pour le coup l’une des meilleures réalisations en terme technique de Cronenberg, peut-être même la meilleure. Le film jouit d’une gestion du son aux petits oignons avec un réel soin apporté à certaines séquences comme toutes celles situées dans la limousine. Le réalisateur d’Existenz est aussi très inspiré dans ses différents angles et mouvements de caméras. Sa gestion de l’espace dans des endroits pourtant restreints et confinés s’avère être très ingénieuse.
Conclusion : Cosmopolis est un film « chiant » voilà tout le problème. Et Cronenberg n’a visiblement pas non plus fait ne serai-ce qu’un minimum le moindre effort d’adaptation. Certaines séquences de dialogues sont plus que délicates la faute à une densité d’informations tout simplement mal calculée là où Fincher avait réussi un vrai tour de force avec son Fight Club qui au passage, prône et soulève lui aussi la plupart des mêmes thématiques que Cosmopolis.
Si certaines personnes avaient laissé moult chance à David Cronenberg après A history of violence et Les promesses de l’ombre, il sera fort à parier que ce faux ovni cinématographique les freinera d’un coup sec. Contrairement aux œuvres précédemment citées et dites « normales » du réalisateur, Cosmopolis n’arrive même pas à combler la moindre attente qu’a pu soulever en nous la bande-annonce bien plus proche et « Cronenbergienne » que le film à l’arrivée. Vous attendiez un degré bestiale de sexe ? De nervosité incontrôlé ?, De destruction physique ou psychologique ? De poisse ? De rats géants en plein NY ? Que nenni, Cosmopolis n’est même pas fun, même pas sulfureux, jouissif et ni percutant comme le fait pourtant si bien le réalisateur de La mouche quand il est en forme. La dernière œuvre de Cronenberg nous jette un froid. Elle nous perd et se perd elle-même dans sa masse de dialogues interminables pompeux, abstraits, hermétique et qui s’avère pour finir, prétentieux au possible.