Avis : Cosmopolis - Page 8

Ensemble vide ∅

Il est dommage que la condition de 50 caractères soit imposée à la diffusion d'avis autour d'un film aussi abscons. Ma première ligne résume bien mon avis.
Chapeau quand-même pour la performance de Juliette Binoche, gratuite, vulgaire et putassière. C'est pour le CV?

Une bonne et une mauvaise nouvelle: ceux qui n'aiment pas le livre ont peu de chance d'aimer le film, et inversement. Cronenberg fait tourner une star et pourtant son film est radicalement anti-hollywoodien, aussi bien dans le fond que dans la forme: c'est bavard, froid et cérébral. Presque désincarné. Avec une quasi absence de musique et peu d'émotions.
Cette ode à l'asymétrie, cet enterrement du capitalisme triomphant va faire bâiller ou irriter les spectateurs, je suis prêt à le parier. Il faut dire que le style de sa bande annonce est trompeur: on pourrait s'attendre à un thriller survolté, alors que c'est plutôt lent et tourné essentiellement en huis-clos. Et la bande annonce est certes malhonnête, mais quand elle évoque Gaspard Noé ce n'est pas tout à fait injustifié, car comme Noé Cronenberg a fait un film conceptuel qui met mal à l'aise et dérange nos habitudes de spectateurs. Son film est lent, froid, répétitif, il agace et nous laisse à distance, mais c'est ce procédé même qui contribue à l'ambiance et à la sensation de malaise de cette chronique d'une mort annoncée (celle du protagoniste et de son système). Le film a les défauts du roman de
Don DeLillo: bavard et prétentieux, il tourne un peu à vide, mais aussi ses qualités: déconcertant, froidement ironique et stylisé. Cronenberg ne s'est pas renié en livrant un film fade et facile, mais il risque de larguer une bonne partie du public (y compris ses fans de la première heure). "Cosmopolis" peut faire penser à "Crash" sans les images choquantes, mais je trouve dommage que Cronenberg ne se soit pas plus approprié le roman et qu'il n'ait pas insufflé plus de rythme à son récit, que finalement je ne trouve pas si viscéral.
Concernant Robert Pattinson, il colle bien à son rôle et risque de surprendre le public (et rien que d'imaginer les têtes des midinettes qui le verront dans la scène du toucher rectal, j'en pouffe).

Ce film raconte l'histoire d'un golden boy de la finance qui va sombrer dans la folie en voyant son empire s'écrouler sous ses yeux et l'anarchie s'installer dans les rues de New York qu'il parcourt en limousine. La mise en scène peu conventionnelle est excellente et accentue le coté dérangeant de certains passages (mention spéciale au toucher rectal). Cronemberg a bien fait son boulot on ne peut pas lui enlever. Et dans le rôle d'Eric Packer, le personnage principal, Robert Pattinson est une lumière, ou un jeu d'ombres et de lumières, puisqu'il parvient à habiter un personnage qui devrait être antipathique et à le rendre attachant. Et c'est là toute l'ambiguïté de cet individu et toute sa profondeur. Cependant, le film est principalement composé de dialogues techniques ou philosophiques qui peuvent provoquer un certain ennui si on ne recherche que le divertissement. Heureusement, tout cela est pimenté par une ambiance bizarre faite de violence, de sexe, et de No Future

Le scénario du film nous vient tout droit d'un roman du même nom écrit par Don DeLillo en 2003. L'histoire est difficile à comprendre, mais nous fait réfléchir sur la société de nos jours et permet d'élargir en parti nos connaissances en économie notamment.
Dans ce film, qui a été en sélection officiel au festival de Cannes, on découvre une autre facette du jeu d'acteur de Robert Pattinson. On le découvre plus virile, plus mature... Cela lui permet de bien se détacher du rôle de Edward, le gentil vampire amoureux. dans ce rôle, on voit que Rob est capable de tenir des rôles pour les adultes et pas que pour les ado hystériques.
Malgré que cela est choquer certaines personnes, je trouve que le film est bien et je l'ai dévoré (même s'il a fallu que je le voit en français pour pouvoir tout comprendre). Par contre, je le déconseille aux personnes trop jeunes (moins de 16 ans) et à ce qui n'aime pas réfléchir pour comprendre un film.

Je ne comprends pas l'acharnement de David Cronenberg pour les films hermétique. J'ai aimé Dangerous Method. Spider, j'ai arrêté à la 20 minutes, mais je compte le terminé.
Quant à Cosmpolis, c'est un mauvais film sur plusieurs plan :
- mise en scène très théâtrale, qui rend les acteurs très médiocres
- mauvaise réalisation, on sent bien qu'on est dans un décor. tout semble bidon : les rues, la limousine, etc...bravo le fond vert !
- les séquences sont archi longues
- les dialogues faussement philosophique.
tout pour faire un navet.
J'ai en revanche aimé le personnage joué par Paul Giamatti. excellent jeu d'acteur !

L'intérêt du film ? Rien ! On ne comprend rien à l'histoire, c'est long et mal interprété. Nul !!

Terriblement ennuyeux, film trop alambiqué , les scènes s'enchainent sans qu'il n'y est de lien entres elles ce qui fait qu'on s'y perd très vite, on finit par laisser tomber et on ne souhaite qu'une chose, c'est que le film s'arrête. Le film est vraiment centré sur Robert Pattinson, les seconds rôles sont inexistants (Juliette Binoche n'a qu'une scène dans le film et encore, on comprend pas trop ce qu'elle vient faire là) et les dialogues sont interminables. Grosse déception encore pour un film en compétition pour la Palme (sur les 4 films qui sont sortis, seul Moonrise Kingdom m'a emballé).
C'est toujours pareil avec ce genre de film, les critiques parisiennes savent très bien que le populo de base dans son ensemble ne va pas aimer, trop élitiste, trop compliqué, donc on se met à sur-noter pour paraitre plus intelligent que "le peuple".

Un film impossible à noter. D'un côté, la réalisation est unique, un huit clos centré sur un personnage complexe et imprévisible qui se précipite dans une lente descente aux enfers. D'un autre, les dialogues sont interminables et on a beau chercher, il semblerait qu'ils ne soient pas aussi critiques et mordants que ce qu'ils prétendent être. Je suis vraiment perplexe face à ce film, Rob Pattinson joue parfaitement, mais je ne sais que penser de l'histoire qui, sous couvert d'une analyse acerbe de notre société capitaliste et individualiste, ne se révèle n'être qu'un grand point d'interrogation.

Mauvais mauvais mauvais, déroulement sans queue ni tête (quoique les apprentis philosophe en herbe qui trouveraient du sens à tout et n'importe quoi puisse en penser), déroulement lourd et monotone, Robert Pattinson joue très bien les robots à dérouler son texte comme un gentil petit ordinateur bien formaté, toujours au même rythme, toujours avec le même ton et alors surtout, n'abordons pas le contenu lui-même de ces dialogues car nous irions droit au naufrage !

Le nouveau film de Cronenberg n'a aucun intérêt : la nullité du jeu de Robert Pattinson n'a d'égal que la vacuité des dialogues des protagonistes. Et lorsque ceux-ci sont absurdes, on pourrait imaginer qu'il en reste quelque chose mais non : leur absurdité n'a aucun intérêt, elle est vulgaire et faussement cynique. Rajouter une pointe de finance mal comprise, des seconds rôles ridicules (hors Juliette Binoche), et vous obtenez l'un des plus mauvais films de l'année. Une part non négligeable des spectateurs est partie en cours de séance. Faites comme eux : fuyez !

Une grosse blague ce film. Même moi dans ma voiture quand je conduits c'est plus passionnant, voyez un peu le level.

C'est la première fois de ma vie que je sors d'un cinéma en pleine séance. Ennuyant à mourir, bavard pour ne rien dire, Cronenberg s'adresse soi-disant aux intellects les plus pointus, mais passe carrément à côté de son sujet pour nous délivrer ... cette chose!

Je ne pense pas qu'il faut une intelligence superieur à la norme pour comprendre ce film mais un minimum de connaissance sur le monde de la finance, du capitalisme, ...

Une catastrophe, ratée de A à Z, à la fois prétentieux et bâclé (réalisé en quelques mois), indigne de Cronenberg père. Dans la course avec Holly Motors pour le titre de plus mauvais film de la sélection cannoise, voire de l'année.

J'ai pas du tout accroché à ce film, c'est un supplice à voir tellement c'est mou que ça soit dans le rythme ou même le ton des dialogues qui sont ennuyeux comme c'est pas possible.