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    Cosmopolis
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    1 109 critiques spectateurs

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    Emmanuel C
    Emmanuel C

    11 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 septembre 2012
    j'ai tenu à peine 15 mn, nullissime !!!!,dommage de la part de cronenberg qui a réalisé de bons films
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mars 2013
    Ce film est un succès, tant visuel que dans le scénario. Cosmopolis est une fable brillante et terrifiante sur le capitalisme. Peu la comprendront car la scénographie est très particulière, voire étrange mais le jeu des acteurs est époustouflant, l'image est majestueuse, le scénario est troublant et formidablement échafaudé. On a rarement l'occasion de voir pareil chef-d'œuvre. Cosmopolis est une satire du pouvoir névrotique propre à notre civilisation, de la maladie de la "gagne", un mélange de jeunesse et de cruauté, de sex-appeal et de déliquescence, de désir et de mort.
    mandie
    mandie

    6 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 juin 2012
    Une longue attente, mais au final, quelle déception ! Film tellement monotone ! On décroche très vite par ennui. Je m'étais préparée à un film bizarre, mais là non. Lent, très bavard, vulgaire, sans queue ni tête, un huis clos inerte et soporiphique, aucune musique. La longue scène du toucher rectal est-elle bien utile ? Des personnages, dont on ne sait rien, apparaissent et disparaissent après des monologues dont on perd très vite le fil car Cronenberg nous maintient la tête sous l'eau sans jamais proposer une pause. Il a oublié cette petite bouffée d'oxygène si nécessaire à la compréhension de ce flot de paroles débitées froidement. Enlever les paroles et il ne reste pas grand chose. Aucune mise en scène, une lumière terne et grisâtre, le même décor pendant les 3/4 du film. Je me suis fait violence pour ne pas quitter la salle mais j'aurais du partir. La fin est tellement farfelue : abandon du trader dans une rue sombre, pile devant chez le tueur qui donne un "pansement" à l'homme qu'il va abattre etc... Je n'ai jamais autant gigoté d'impatience dans un fauteuil. C'est dommage pour Pattinson, qui doit se contenter d'écouter ses partenaires, il a si peu de matière à jouer. Il est loin d'être génial souvent inexpressif mais surprend en osant des scènes crues, mais ça ne suffit pas à sauver cet ouvrage car il n'y a pas d'histoire à filmer ! Ce n'est pas un film, mais une thèse d'amphithéâtre laborieuse pour un public averti, ayant de préférence lu le livre avant et qui aime les films singuliers. Ce film n'est pas pour moi. J'attends du cinéma qu'il me fasse rêver, me transporte, créé des émotions. Il m'est difficile de compendre ceux qui vont jusqu'à le vénérer et qui le défendent avec violence. Peut être, faut il être habitué à une certaine forme d'ennui et qu'ensuite l'ennui ne choque plus, je ne sais pas. Ce film est pourtant bel et bien ennuyeux pour la majorité d'entre nous. En tout cas, pari réussi pour Pattinson qui s'est sans doute, là, débarrasé de son public de midinettes, qu'il traîne comme un boulet, si l'on en croit ses interviews...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 janvier 2013
    Oulala éprouvant ce film, on a lutté pour aller jusqu'à la fin, on l'a même regardé en plusieurs fois parce que tout en une fois, c'est pas possible...C'est long, très long et ennuyeux à mourir, et il faut réussir à suivre les dialogues par moment pas trop compréhensibles...Pour moi, une perte de temps.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 354 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 juin 2012
    Cinq mois après A Dangerous Method (2011), le cinéaste canadien David Cronenberg refait parler de lui et ne laisse pas les spectateurs indifférents avec son dernier film : Cosmopolis (2012), adapté du roman éponyme (et prémonitoire ?) de Don DeLillo (publié en 2003). Imaginez que vous allez passer près de 120 minutes en tête à tête avec Robert Pattinson (découvert grâce à la saga Twilight), si certaines d’entre-vous sauteraient de joie rien qu’à l’idée, vous risquez fort d’être déçues. Car ici il nous apparaît (une fois de plus) livide et introverti, sachant que 98% du film se déroule en huis-clos à l’intérieur d’une limousine et que le film est dénué de tout rythme (c’est lénifiant du début à la fin, extrêmement bavard, assommant et contemplatif), on assiste en direct à la déchéance d’un golden boy qui après avoir fait fortune à Wall Street, subit de plein fouet les aléas de la crise économique, alors qu’au même moment à Manhattan, à l’extérieur de sa limousine, c’est l’anarchie (les citoyens manifestent et ça vire à l’émeute), tandis que lui, inconscient qu’il est, a décidé de se rendre chez le coiffeur. Dialogues interminables, charabia économico/capitaliste et acteurs peu convaincant, voir quasi non-expressif (excepté Juliette Binoche, Paul Giamatti et l’hilarant Mathieu Amalric), au final, pour tenir le coup sans sombrer dans un sommeil profond, faire une bonne nuit de sommeil la veille ou prévoyez une bonne dose de vitamine C, voir même de Guronsan®.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mars 2019
    David Cronenberg adapte un roman de Don DeLillo pour figurer la fin du capitalisme à travers la figure d'un jeune millionnaire résidant dans sa limousine. En scrutant le visage morbide d'un Robert Pattinson décadent dans un décor d'abord luxueux (la brillance du véhicule qui circule dans New York) qui se voit progressivement contaminé par le chaos ambiant (la voiture taguée qui s'enfonce dans la nuit et les bas-fonds crasseux), Cronenberg propose une expérience plastique faite de saisissants contrastes visuels. Par l'image et la limpidité de la mise en scène qui font s'opposer l'artificialité d'un intérieur impeccable (tout est à disposition : on peut manger, dormir, faire l'amour et même se faire soigner) et un extérieur glauque qui renvoie à une atmosphère de fin du monde (le peuple qui se soulève contre un système écrasant), "Cosmopolis" dépeint un capitalisme à bout de souffle, où l'argent n'a plus aucune signification et l'on se demande comment vivre, comment trouver le moyen de se sentir exister. C'est sur ce point que le film bute en s'appuyant sur des dialogues pas si abscons que ce que certains prétendent; le caractère parfois très explicite de ces derniers ne fait que confirmer ce que l'image avait déjà suggéré, soit la description d'un modèle qui n'a plus aucune raison d'exister et d'un retranchement derrière un mélange de pulsions de vie et de mort tournées vers l'essentiel. Par son abondance de dialogues harassants et quelques scènes ratées – celles avec Sarah Gordon ou le passage avec Mathieu Amalric n'ont quasiment aucun intérêt –, "Cosmopolis" se révèle être un objet beaucoup moins riche qu'il en avait l'air et dont le discours très lisible finit par empiéter sur les qualités purement cinématographiques, si bien que ce qui saute d'abord aux yeux est la radicalité complaisante dont use Cronenberg – la rencontre finale entre Pattinson et Giamatti, si elle impressionne dans les toutes dernières minutes, est surtout un coup de force épuisant et vain. Au final, il est évident qu'on ne peut balayer aussi facilement un film d'une telle ambition formelle mais ses problèmes d'écriture majeurs ne le rendent pas aussi important que ce qu'il aurait pu être.
    titiro
    titiro

    55 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 juin 2012
    David Cronenberg est un excellent réalisateur. Il a déjà fait ses preuves, et nombre de ses films sont superbes. Mais en ce moment, il a tendance à se regarder réaliser. Du genre: "Je suis trop bon, et si les gens ne me comprennent pas, c'est pas grave, je suis trop bon quand même. Je suis trop bon vous ne trouvez pas?".
    Que quelqu'un lui mette deux baffes, qu'il revienne à la réalité !
    Alors certes, il manie bien sa caméra le garçon, mais il nous embarque dans une histoire fumeuse, qui se charge de symboles, et cherche tellement la subtilité qu'il finit par s'embourber à en devenir lourd et grotesque. Les dialogues sont pour la plupart pompeux. Certaines scènes sont exaspérantes (la dernière surtout).
    Il y a quelques bonnes choses, mais malheureusement noyées dans une prétention exubérante.
    David Cronenberg cherche à faire du cinéma élitiste, et part dans un délire,excluant ainsi tout le monde, que ce soit les spectateurs (qui ressortent incrédules), et ses acteurs, sacrifiés sur l'autel de l'égocentrisme.
    tixou0
    tixou0

    709 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2012
    La scène d’exposition s’ouvre sur un long travelling : des limousines blanches sont stationnées en file indienne devant des bâtiments à l’allure indéniablement « Wall Street ». Un jeune homme va monter dans l’une d’entre elles – protégé par un garde du corps, tous les deux avec un « look » à la « Men in Black » : le début d’un thriller ? Un « thriller » tout à fait singulier alors, signé David Cronenberg (nettement plus inspiré que pour « A Dangerous Method », et qui vient à cette occasion à Cannes pour la 5ème fois, présidence de 1999 comprise). La symétrie est rassurante : on peut permuter les différentes composantes d’un ensemble « symétrique » en laissant sa forme inchangée. La symétrie, c’est la régularité, l’équilibre. La vie d’Eric Packer (Robert Pattinson) paraît justement à l’équilibre quand la luxueuse voiture (son deuxième bureau en fait) prend sa place dans la circulation déjà compliquée de ce début de journée à Manhattan. C’est quelqu’un à qui tout sourit, en tout cas sur le plan matériel. Mais qui sont ces « fâcheux » qui sollicitent à chaque arrêt de la « limo » la permission de monter à bord ? Plusieurs femmes, dans des tenues diverses, avec des discours souvent étranges, voire abscons (on reconnaît ainsi Juliette Binoche sous la posture et la défroque de « Didi Fancher », une courtière en objets d’art, avec laquelle le précoce « tycoon » n’entretient pas que des rapports d’affaires !), un jeune prodige analyste financier, un médecin aussi (Packer, nettement hypocondriaque, fait un « check-up » chaque jour !). L’harmonie générale se fissure à vue d’œil, dans le même temps que les mauvaises nouvelles pénètrent l’habitacle teinté, insonorisé et blindé, via les « Breaking news » diffusées sur le téléviseur embarqué, quand Packer est le témoin direct des happenings violents d’opposants renchérissant sur la mort annoncée du capitalisme et tenants du rat comme monnaie d’échange par reprise de la formule du poète polonais Zbigniew Herbert (avec tags sur son propre véhicule), quand surtout « Torval » (Kevin Durand), le chef de sa sécurité rapprochée, l’entretient régulièrement de menaces, non identifiées mais certaines, sur sa personne, quand aussi sa blonde épouse Elise (Sarah Gadon) qu’il rejoint (dans un « diner » le matin, dans sa librairie préférée l’après-midi, au sortir du théâtre en soirée) est de plus en plus distante. On a compris depuis longtemps que la linéarité du récit (aller du bureau chez le coiffeur, même si avec complications de parcours) n’est qu’illusion : le jeune financier est probablement endormi dans son magnifique appartement - le plus grand, au sommet de la plus grande tour, genre Babel - et la fin annoncée de sa propre vie, sur fond grossissant de cataclysme économique (cette fois-ci en forme d’apocalypse), est la structure déconstruite et paranoïaque d’un rêve, et non la relation d’une journée réelle. Après un « attentat » pacifique (mais hautement symbolique) par une sorte de Noël Godin roumain (Mathieu Amalric, en « André Petrescu »), la nuit est bien avancée quand Packer se voit arriver en vue de l’échoppe d’Anthony le coiffeur, en fait un vieil ami de son défunt père. Celui-ci lui confie une arme, car Torval a disparu (défection dont l’explication est occultée par le rêveur) et le quartier est dangereux. Les événements se précipitent effectivement et Packer, la limousine remisée et son chauffeur rentré chez lui, devra bientôt affronter « Sheets » (« draps » en anglais, patronyme révélateur) qui s’est rebaptisé « Benno Levin » (Paul Giamatti – excellent acteur, et par ailleurs, sans méchanceté, aux traits providentiellement assez « rattus rattus »…), ancien collaborateur du type obscur, qui le suit depuis le matin et l’a attiré dans son squat. Benno révèle à Eric l’importance de l’asymétrie : dans la modélisation financière (tenir compte de cette variable aurait pu éviter que le yuan chinois n’entraîne dans sa chute toute l’économie mondiale), comme dans la vie en général (et l’on se rappelle alors à propos la remarque du médecin sur la prostate du héros, tout en contemplant sa coupe de cheveux inachevée…). À méditer assurément. Le Canadien est passé maître dans l’art de la mise en évidence « cinématographique » des névroses et phobies diverses de la société occidentale contemporaine. Son précédent opus « A Dangerous Method » (novembre 2011) semblait partir dans la même direction, mais le point de vue historique (la relation heurtée Freud/Jung au début du 20ème siècle), et l’interprétation sans nuances de Keira Knightley (Sabina Spielrein, « hystérique », puis elle-même thérapeute) affadissaient le propos. Au contraire, l’adaptation de « Cosmopolis », le livre homonyme de Don DeLillo (par Cronenberg lui-même, en six jours seulement semble-t-il, au prix d’une « Unusual Method » - il a recopié les dialogues de l’écrivain, puis a rempli les blancs !) est réussie, et le scénario colle donc parfaitement à son domaine d’élection. Ce huis-clos (on sort rarement de la voiture pendant les trois-quarts du film) est parfaitement maîtrisé en termes de réalisation (plans fixes surtout), et la gageure consistant à respecter à la lettre les dialogues d’origine, qui aurait pu être une contrainte aliénante, est au contraire libératrice, pour Robert Pattinson en particulier, de tous les plans ou presque et contraint de renouveler son jeu en fonction de chaque nouveau (et souvent improbable) partenaire – l‘ex-star pour ados gagne en conviction au fur et à mesure que s’installe et progresse l’histoire (même si Colin Farrell, le premier pressenti pour jouer Eric Packer, aurait eu – opinion personnelle – beaucoup plus de charisme). Cependant, petit bémol, cette reprise obligée de tous ces « autres » donne à mon sens une ou deux saynètes inutiles (comme celle de l’hôtel avec la femme vigile en maîtresse d’occasion). « Cosmopolis » ne plaira pas à tous – cette rêverie d’un enfant gâté est une œuvre déconcertante, paradoxale et foisonnante, récit prémonitoire (publié en 2003, il tablait sur toutes les « crises » à venir), voire prophétique, « mathématique » (voir par exemple le « 41 », nombre premier récurrent – âge de Didi Fancher et de Benno Levin), lyrique (la procession funèbre du rappeur « d’ascenseur » soufiste, avec lit de fleurs et derviches tourneurs), « politique » (la déliquescence du capitalisme), fantastique (la secte du « rat »), philosophique évidemment (et à lire « psychanalytiquement »), mythologique (l’errance façon Odyssée - avec un Ulysse jeune - la chute d’Icare..)…. Enumération non exhaustive pour un film à découvrir, et sans doute à revoir pour en apprécier toutes les occurrences. Un film austère (du genre « qui se mérite »), mais passionnant. Cette critique très cérébrale du capitalisme, avec chaos programmé et fin d’un (du ?) monde, est donc très loin du « film de Bourse » qu’on aurait pu imaginer sans avoir lu le livre, avec un roi de la finance en personnage principal. Différent et intelligent.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    288 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 juin 2012
    Tiré d’un bouquin réputé inadaptable, par un écrivain réputé inadaptable, Cosmopolis est le nouveau film de David Cronenberg, le réalisateur Canadien plus connu pour sa fascination pour l’organique que pour ses dialogues. Et pourtant, Cosmopolis est un film qui ne repose que sur ses dialogues.

    Présenté à Cannes, le film de Cronenberg est un film clairement bavard, interprété par un Robert Pattinson en quête de reconnaissance (bien qu’il s’en défende) autour duquel gravite une demi-douzaine d’acteurs venus faire leur scène, déclamer leurs dialogues bien trop écrits avant de repartir. Sur cette construction en film à sketches, Cosmopolis démarre très bien, avec de bonnes performances de Jay Baruchel et Philip Nozuka avant de s’enferrer dans une répétition vraiment pénible et proche de l’onanisme intellectuel le plus abject. En effet, sous des dialogues absurdement compliqués, on nous expliquera que les puissants de ce monde sont déconnectés de la réalité. Quelle nouvelle !

    Du sexe gratuit, de la violence gratuite (ce meurtre au terrain de basket… Sérieusement ?), une envie de choquer le spectateur qui prend le pas sur l’art, tout ces éléments font de ce film une purge que rien ne peut sauver, même les caméos de Mathieu Amalric, clairement génial et de Paul Giamatti qui ne cesse de faire les mauvais choix. Cosmopolis est prétentieux, visuellement très moche et bien trop long. Une véritable déception.
    traversay1
    traversay1

    3 647 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 mai 2012
    La première minute de Cosmopolis, long travelling au ras d'une noria de limousines blanches, est fascinante. Elle est bien la seule car à partir du moment où Robert Pattinson (bof) s'assied dans son carrosse commence une purge cinématographique comme on n'en avait pas vue depuis longtemps. Que le film se passe en grande partie dans la voiture de ce yuppie n'est pas le problème. Le contraste de cet univers protégé avec le chaos du monde extérieur aurait pu constituer une intéressante illustration de la chute du capitalisme et de l'avènement de la barbarie. Las, ce sont les dialogues, à la fois abscons et pseudo-philosophiques échangés dans la limo, qui servent de carburant pour (ne pas) faire avancer le film de Cronenberg. On a le plus souvent l'impression d'avoir à faire à d'ennuyeux monologues qu'à de véritables échanges, d'ailleurs. D'autant plus pénible que le propos est d'une prétention qui n'a d'égal que sa vacuité et sa profondeur abyssale dans le trivial. En somme, pendant que le monde s'écroule, notre héros n'est obsédé que par l'idée d'aller chez le coiffeur et n'affiche son inquiétude que quand on lui apprend que sa prostate est asymétrique. Encore au crédit (?) du film : une ridicule scène de toucher rectal, deux ou trois parties de jambes en l'air, qui ont le mérite de stopper les vannes de la logorrhée, et l'apparition furtive et embarassante de Juliette Binoche et de Mathieu Amalric, dont se demande ce qu'ils sont venus faire dans cette galère. Ce Cronenberg n'est pas regardable plus de vingt minutes ? Pas d'inquiétude, certains crient déjà au génie. Et on est prié de ne pas ricaner.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 avril 2013
    Juste un film nul, un gros navet... Incohérent du début à la fin !! Un film creux !!
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 18 août 2012
    À sa façon, la peinture qui sert de fond au générique de fin de Cosmopolis incarne bien le projet de Cronenberg. On voit une ligne d'horizon sombre qui sépare deux grands aplats de couleur Celui du dessus, c'est l'univers crépusculaire de Eric Packer, démiurge de la finance en fin de course. En dessous, un cauchemar de New York en proie au prédicateurs et aux émeutes sur le mode Tintin et L'Étoile mystérieuse. Entre le monde du dessus et le monde du dessous, les portières impeccablement calfeutrées d'une longue limousine qui glisse dans les rues. Il y a qlq chose de trop nord américain, trop formaté, chez Cronenberg qui l'empêche d'exploiter tout à fait une idée de base très abstraite, mais qui aurait pu aboutir à un film fin avec plus de prise de risque. Au lieu de ça, la trajectoire de Eric Packer, qui se dépouille de ses certitudes les unes après les autres, puis , ultime étape, sort de sa limousine pour affronter son destin, ne réveille pas grand chose de ce côté de l'Atlantique, dans des salles habituées à un cinéma engagé. Le piège serait même de trouver dans cette sorte de bouillie prophétique, glacée comme une image de magazine, le moindre sens. On en ressort avec pas mal de questions sur cette tentation actuelle du cinéma à se réfugier derrière la métaphore évanescente plutôt que de dire, tout simplement.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 novembre 2012
    L'erreur de ce film, c'est de refuser de développer le cadre de son histoire. Très bavard et pourtant si creux, Cosmopolis se perd en tentant de se raccrocher à l'hypothétique langage littéraire de l'oeuvre original.
    raphaboss
    raphaboss

    5 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 novembre 2012
    C'est à force de vouloir faire des films fondamentalement différents qu'on fait des vraies merdes...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 juin 2012
    Ennuyeux à mourir, verbeux, pompeux, des scénettes inintéressantes au possible avec des dialogues souvent ridicules pour nous parler du vide existentiel et mortifère du capitalisme, chose qu'on a compris dès la première image, il n'y aura rien de plus à comprendre. Dommage car Robert Pattinson s'en tire pas mal, mais Cronenberg a cru qu'il pouvait faire un film juste avec quelques pages d'un livre...il a oublié qu'il pouvait être finalement bien plus profond et intelligent avec un film plus classique comme Les Promesses de l'ombre.
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