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Dicidente
38 abonnés
691 critiques
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0,5
Publiée le 13 mars 2013
J'avais déjà vu jouer Pattison auparavant dans ''remember me'' je l'avais trouver nul à souhait, et rebelotte. Ce mec est un objet, un mannequin, il ne sais pas jouer, ce n'est pas un acteur. Autrement le film est une pure daube, sans histoire, incompréhensible, basé sur du sexe et puis c'est tout, je comprend qu'il est uen si mauvaise note, trop pourri!!
Un des films les plus nul que je n'ai jamais vu de ma vie, j'ai essayé de le regarder plusieurs fois mais ce n'est pas possible je n'y arrive pas et j'ai été rassuré de savoir que d'autre personne de mon entourage avait le même avis car j'ai rarement des opinions aussi tranchées!
Un vrai chef d’œuvre. une réalisation vraiment impeccable. Aucun dialogues inutile. il suffit de se laisser transporter pour apprécier ce film. Un Robert Pattinson qui nous prouve qu'il est un véritable acteur et qui ira très loin.
Je ne pensais pas que l'on puisse faire un film sans histoire, j'ai du m'y prendre à 2 fois pour le regarder en attendant continuellement un début, une amorce d'intérêt... ni action, ni humour, ni amour, un semblant de drame mais qui laisse totalement indifférent.
Voir un Cronenberg est une movie experience ! Faites un tour par son adaptation du festin nu, vous comprendrez... Je ne m'attendais pas à un film aussi barré mais ça été le cas ! Pattinson prouve qu'il peut jouer autre chose qu'un vampire pour les gamines et c'est pas mal, ça lui ouvrira de nouvelles portes ! Ce directeur de holding qui vit dans sa bulle de protection limousine et qui semble inatteignable car imunisé de tout par le non sens du trop plein de fric ! Cronenberg semble autant fasciné que revulsé par ce milieu et c'est tout le plaisir malsain de son ambivalence qui resurgit dans ce film ! On disserte sur le monde, il a des aspects prophétiques par certains côtés et des côtés absurdes façon Beckett. L'ensemble du film est déroutant. On y mêle l'organique au technologique, l'humain sans conscience aux pertes des illusions, c'est parfois très théâtral et trash ! Binoche à un rôle à sa mesure, la petite blonde effrayante qui refuse de se donner, complètement asexués, portrait d'une femme désirable qui refuse de se laisser prendre et exprime toute la frustration du héros et met en relief sa misogynie. J'ai beau avoir lu le livre, ça ne m'a pas fait cette impression, il a un talent pour imaginer qui me fascinera toujours, sacré Cronenberg ! Paul Giamatti est terrible en sainte vierge à serviette... Et attention aux champignons parlants ! Si j'avais compris en totalité le film, j'aurai mis chef d’œuvre mais n'ayant compris qu'avec mes modestes moyens, je ne le note qu'avec ma compréhension du jour, plus tard peut être avec le recul méritera-t-il l'appréciation de chef d’œuvre, va savoir...
Première fois que je suis déçu par Cronenberg. Dès les premières minutes j'ai su que je n'allais pas aimé cette histoire. J'ai trouvé le film mou et les dialogues longuets et faussement intelligents. Le personnage principal m'a vaguement fait penser à Chuck Bass (de Gossip Girl) dans son arrogance et l'ennui que lui procure la facilité de son train de vie. La fin est elle aussi décevante, j'attendais un dénouement moins frustrant. (Pas terrible)
Ok pour la réalisation et les comédiens, mais ce film est alambiqué, c'est spécial à regarder, je ne sais quoi en dire, c'est un cinéma à part. J'aurais sûrement du mal à le revoir...dommage
Difficile de comprendre pourquoi ce film déchaine tant de passions - dans un sens ou dans l'autre. Il n'est clairement pas le meilleur film de Cronenberg, j'y viendrai, mais je cherche toujours les soi-disant dialogues abscons qui rendraient ce film insupportable. Les dialogues servent avant tout l'intrigue en distillant petit à petit des éléments de l'histoire (effondrement d'un empire économique, mort d'un rappeur célèbre...) et l'aspect absurde de la condition humaine est lui servi par la mise en scène: personnages qui rentrent et qui sortent du cadre sans prévenir (jusqu'aux figurants, on pense notammant à la scène du restaurant), cloisonnement dans la limousine, renforcé par l'usage du grand angulaire qui met en exergue la solitude des êtres. En effet, plus le film avance et plus le héros est ramené à sa condition d'homme, par la force des choses; condition non acceptée puisque le personnage a un comportement pour le moins suicidaire. Les dialogues ne sont donc pas vides de sens et ce film n'est pas un navet. Certes il y a quelques passages farfelus concernant notammant l'utilisation des rats en monnaie de change mais elle nous éclaire surtout sur l'utilisation de l'animal par les altermondialistes et nous ramène à la sempiternelle question: est-ce que l'argent est la racine de tous les maux? Il serait également malhonnête de dire que Cosmopolis est un mauvais film en raison des décors superbes (qui font écho à Videodrome), de la musique enveloppante et de ce perpétuel mouvement de circulation d'une langueur indicible. Maintenant, pourquoi n'est-ce pas le meilleur Cronenberg? Car il fait de Cosmopolis un fourre-tout cronenbergien comme une marque de fabrique: sécrétions corporelles, exploration des entrailles, adultère... Ce questionnement est-il vraiment celui d'un trader en banqueroute? C'est trop artificiel, voire paresseux. On aurait accepté volontiers que Cronenberg se content d'évoquer le sexe en tant qu'exutoire et la violence en tant que catharsis malsaine. Enfin, si le film échappe au théâtre filmé grâce à sa mise en scène brillante ça n'est plus le cas dans la scène finale qui tourne rapidement en rond: Pattinson veut se suicider par procuration et son assassin justifier son meurtre. Pas le meilleur, mais un film qui s'intègre parfaitement à l'oeuvre d'un cinéaste hors du commun et trop souvent mésestimé.
Réalisant l'adaptation du roman-phare de Don DeLillo, "Cosmopolis", jugé inadaptable par son auteur, Cronenberg réussit à nous époustoufler une fois de plus grâce à une mise en scène soignée, une direction d'acteurs exemplaire et surtout une histoire confinée dans la bizarrerie la plus déroutante... Dirigeant un Robert Pattinson soucieux de se débarrasser de son image de bellâtre blafard de la saga Twilight, le réalisateur canadien nous fait suivre la journée mouvementée d'Eric, un golden boy new-yorkais millionnaire glacial obsédé par le sexe et sa santé, fan de rap et d'œuvres d'art. En l'espace d'une journée, cet être machinal récemment marié à une jolie blonde aussi richissime que lui va rencontrer plusieurs personnes de son entourage, proches ou non, allant de ses assistants de travail à des amis personnels en passant par sa conseillère en art et même un entarteur psychotique. Et si la présence à l'écran de tous ces personnages est plutôt courte, ils permettent de mieux connaître petit à petit le personnage principal d'Eric. Drame chaotique aux allures de thriller paranoïaque désespéré, Cosmopolis dérange, intrigue et peut même aller jusqu'à ennuyer, le long-métrage étant un véritable parcours de New York, principalement dans la luxuriante limousine de notre héros, ce dernier partant se faire couper les cheveux à un endroit précis et rencontrant ainsi ces nombreuses personnes. Ces rencontres vont non seulement nous apprendre à cerner le golden boy mais vont également le pousser, lui, vers un désordre mental puis physique progressif. Ruiné, incertain de tout, parano, Eric va basculer. Cronenberg revient donc en force à travers cette adaptation fidèle (excepté pour la fin, qu'il transforme en un final cronenbergien quasi-prévisible) d'un roman déjà décrié. Bavard mais intense, déroutant dans ses dialogues et certaines attitudes incompréhensibles mais néanmoins réfléchi, Cosmopolis est une œuvre étrange, une bizarrerie hypnotisante, un retour triomphal pour son réalisateur et la preuve que Pattinson peut jouer juste.
Contre-coup cinématographique de la crise de 2008, "Cosmopolis" interpelle par sa vision sombre de l'humanité. Cronenberg défèque allègrement sur la bourse, les NTIC, le fric et tout ce qui nous a conduit dans l'impasse. Si les images sont belles le contenu se veut corrosif, en ce sens le pari initial est réussi. Seulement, l'enrobage ne fait tout et la machine "Cosmopolis" tourne largement à vide. Car les dialogues s'avèrent non seulement tristement insipides mais aussi et surtout creux. Les personnages passent leur temps à se branler la nouille avec des considérations sans intérêt, et rester intéressé jusqu'à la fin relève véritablement du défi intellectuel.
Impossible de se faire un vrai avis sur le vif du dernier film de Cronenberg, preuve en est des critiques extrêmement divisées depuis sa sortie, c'est soit blanc soit noir. Pour ma part, je reconnais avoir vécu une expérience singulière. Pendant la projection, je n'arrivais pas à saisir, je n'étais pas confortable et pourtant le film m'attirait, je ne savais pas si j'étais en train de détester totalement le film ou si je l'aimais. Un peu après en être sorti, je me suis surpris à me dire que je l'aimais bien, et ce malgré des lacunes évidentes. Je n'ai pas lu l'oeuvre originale mais je veux bien croire que le film lui est fidèle. Par contre, je n'adhère pas à l'adaptation dans le sens où je trouve la mise en scène vraiment moyenne, elle ne sert en rien le film et les dialogues. Le concept reste intéressant malgré tout puisqu'il intrigue et capte l'attention. J'ai trouvé (mais c'est subjectif) certains personnages faiblards et certaines scènes beaucoup trop vagues pour représenter un intérêt. En vérité, la vraie force du film réside dans les 20 dernières minutes, cette dernière scène où Robert Pattison, qui a finalement fait un joli travail en évoluant lentement d'un automate froid et imperméable vers un disjoncté fracassé, fait face à un Paul Giamatti absolument époustouflant. Cosmopolis est loin d'être l'oeuvre qu'on attendant. Cosmopolis est loin d'être la réussite qu'on attendait. Mais c'est parce qu'il est loin de tout ce que l'on attendait de lui, qu'il va peut-être persister et laisser trace malgré tout, il en a le profil en tout cas.
Film vraiment spécial. Je comprends que beaucoup n'apprécient pas le film. Il est particulier en effet. De très bons passages et puis d'autres vraiment nuls. Film moyen