De biens beaux acteurs, un film bien fait. Du bel ouvrage mais à mon avis raté. La mécanique de la création artistique vu dans ce film ne me plait pas, je n'y crois pas. Des dialogues qui me semblent prétentieux, des situations abscons dont finalement je me fiche un peu, une dramaturgie qui me laisse frigide, un propos qui m'a échappé.
Dommage, sur le papier il m'avait l'air attractif. Je sous note probablement par déception.
Film intéressant. Le jeu des 3 acteurs principaux est formidable. Cependant la fin est blaclée et la jeune fille dans le film joue très mal et ne rend pas son personnage crédible, je ne comprends pas ce choix d'actrice.
La bande-annonce à elle seule en disait long sur ce marivaudage absurde et loufoque auquel nous conviait Jacques Doillon. Le rendez-vous est pris, dans une charmante demeure du Sud de la France où un dramaturge reçoit chez lui les acteurs de sa future pièce. Le Mariage à trois (2010) nous réserve 100 minutes de dialogues inutilement crus, de jalousies, d'amours, de disputes, de saynètes qui tournent en rond (!) car quant une scène ne se déroule pas au rez-de-chaussée, elle a lieu à l'étage au dessus, dans le jardin ou à l'extérieur de la propriété. Et ainsi de suite durant toute la durée du film, un balais incessant se répétant inlassablement au point de lasser très rapidement. Les scènes de dialogues, de disputes ou de réconciliations ne menant à rien, heureusement que les acteurs sont là pour relever le niveau du film car ce dernier est d'un ennui déconcertant.
Il y a vers la fin du Mariage à trois, de Jacques Doillon, cinq à dix minutes amusantes, où la fantaisie s'installe, l'espace d'une ou deux scènes. Evidemment, il ne faut pas s'être endormi avant, ce qui n'est pas gagné. Ce marivaudage très cérébral est assommant, ce huis-clos plus théâtral que cinématographique est ennuyeux. Les cinq personnages (en quête de hauteur) n'en finissent pas d'entrer et de sortir mais les portes ne claquent pas, ce n'est pas un vaudeville. De temps à autre, on s'aère un peu, en tournant en rond dans la cour de cette belle demeure charentaise, on fait mine de partir et puis on revient. Lassant. Pascal Greggory est bon, comme d'habitude, Louis Garrel garrelise, Agathe Bonitzer est pas mal et Julie Depardieu est excellente, jolie comme un coeur. En revanche, on a de la peine pour Louis-Do de Lancquesaing, qui était formidable dans Le père de mes enfants et qui, ici, tient la chandelle. Le mariage à trois n'est pas le meilleur film de Jacques Doillon, est-il utile de le préciser ?
Incroyable , un film tellement ennuyeux que je n'ai même pas réussi à regarder la bande -annonce jusqu'au bout ! J'ai du quitter mon fauteuil pour allerme faire un sandwich à pâté. C'est la première fois que ça m'arrive et ce genre de théatre-filmé pompeux et aussi vide que prétentieux mérite un bon 0.
L'ennui, l'incompréhension, l'horreur absolue. Un cinéma assommant où le verbiage est roi, où les acteurs s'en donnent à coeur joie dans le cabotinage, et où le réalisateur se fait plaisir dans l'onanisme d'auteur. Un cinéma qui vit dans sa bulle prétentieuse et se nourrit de son crypto-intellectualisme élitiste. A quoi bon ?
Mon premier film de Doillon. Au début j'ai eu un peu de mal avec le jeu des acteurs mais une fois que l'on sent tout le sens du huis-clos on est bien amené dedans et on aurait presque l'impression d'être dans la maison. L'histoire est originalement dirigée et originale en soi. Un bon moment passé.
Un bijou cinématographique, tant par la forme que par le contenu ! Une mise en scène théâtrale, portée par des acteurs, des comédiens, excellents. Une profonde réflexion sur l'amour à trois, à quatre, à plus, un huis-clos intense de dialogues fins et une photographie magnifique. Un chef d'oeuvre un peu lent cependant ...
Par indulgence une étoile pour Julie Depardieu qui s"est malencontreusement fourvoyée dans une oeuvre qui n'a rien d'un chef. Bavard, soporifique, ce mariage à trois, donnait l'impression de revoir le sketch des Inconnus parodiant ces fameux films intellos d'une lenteur sans nom. L'impression de théâtre filmé sans enthousiasme s'est fait sentir pendant toute la projection et elle a vidé la salle de quelques spectateurs Aussi, cette histoire aurait sûrement gagné à prendre la direction des planches uniquement.
J.Doillon nous avait habitué à des dialogues plus pertinent et audacieux, sa mise en scène très minimaliste n'apporte aucun rythme à ce scénario assez laborieux et franchement ennuyeux. Très décevant.
le propos du film est à peu près aussi clair que les critiques qui l'encensent : on n'y comprend rien, on s'ennuie très vite, c'est prétentieux et verbeux, du théâtre filmé pour intellectuels qui aiment se branloter les méninges sur....RIEN ! Marivaux avait déjà fait ça, il y a très longtemps, de manière claire, explicite, et géniale, alors pourquoi se compromettre à dépenser des deniers (où les trouvent ils, qui les leur donnent, et quelle gabegie !) pour créer des films aussi vains, aussi creux, aussi emmerdants, aussi statiques, dont le seul challenge est pour les acteurs qui doivent vraiment souffrir pour apprendre tant et tant de lignes qu'on perd le fil de ce qu'ils disent...En prime l'inénarrable Louis Garrel, à la diction toujours aussi ridicule, prétentieuse, et arrogante, un modèle du genre tête à claque. vraiment, quel esprit tordu peut apprécier un tel monceau d'ennui et de platitudes , nous étions douze dans la salle, je fus le quatrième à sortir une heure après le début...ça en dit long !
"Le Mariage à trois" est plus qu'un film, c'est une pièce de théâtre. Tout dans ce film fait référence au théâtre, les acteurs, la mise en scène... c'est une sorte de théâtre filmé basé autour de dialogue. Au cour de cette histoire, nous suivons 4 personnages distingués, incarné par des acteurs plus ou moins bon, on retiendra surtout Louis Garrel et Pascal Greggory. Plus qu'une simple histoire entrainant ces personnages, c'est une réflexion sur les relations, les couples, l'amour... Enfin, c'est surtout un film d'auteur qui va être apprécié d'une minorité, mais qui à mon gout vaut le détour.
J'avoue une particulière inclination pour les films très écrits, et ce "Mariage à trois" est un régal à cet égard. Cette tentation (affiche vraiment très réussie) en forme de projet pour un phalanstère des sentiments est aussi une passionnante réflexion sur le théâtre (son langage, ses intrigues, et même ici sa règle classique des trois unités : un jour d'été dans une thébaïde charentaise à ne vivre que pour la passion amoureuse), mais ce n'est pas du théâtre filmé, tant les mouvements de caméra à la précision diabolique font que le langage cinématographique participe pleinement à la dramaturgie, et n'est donc pas un simple truchement passif. Cette fantaisie (épicée) à 2 (l'ancien mari et l'ancienne épouse, toujours puissamment reliés), puis à 3 (Harriet, l'ex d'Auguste le dramaturge, est venue en visite avec Théo, son partenaire dans la nouvelle pièce de ce dernier et amant - et même mari désigné), avec ouverture à 4 (Fanny la toute jeune assistante d'Auguste, d'abord témoin, puis partie prenante de la folle comédie des attachements) qui se noue et se dénoue sous les yeux de Stéphane, l'agent des deux comédiens et sorte de choeur à lui tout seul, est servie magnifiquement par tous ses interprètes, avec un bravo spécial pour Pascal Greggory et Louis Garrel (ce dernier m'énerve d'habitude, il est ici excellent).
La confusion des sentiments ? En tout état de cause un film d'auteur qui sort des sentiers battus. L'excellent Pascal Greggory, donne la réplique à Julie Depardieu, toujours juste et parfaite et Louis Garrel particulièrement convainquant.