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    La Folie Almayer
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    2,0
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    27 critiques spectateurs

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    Thierry M
    Thierry M

    158 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 février 2012
    Quel ennui, quelle lenteur, des plans qui n'en finissent pas. Je me suit endormit, ce qui m'arrive rarement au cinema.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 mars 2012
    Voilà, comme çà , mes impressions sur ce film...c'est très esthétique , profond, lent , j'ai eu peur de m'ennuyer , mais finalement , je ne me suis pas ennuyé, juste une petite critique sur le jeu de l'acteur principal , qui à mon avis sur-joue son rôle.
    Chantal Akerman nous fait partager un très bel univers qui est à la fois le sien et celui de l'Asie. Des images très travaillées comme de la photo, j'ai adoré, surtout celles de l'eau, où l'on se retrouve comme dans un rêve. Au bout du compte, un film onirique où il est bon de se laisser entrainer et qui m'a fait penser à Tarkovsky, mais aussi à Équateur de Gainsbourg. À voir!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 janvier 2012
    Favorablement impressionné par "La Captive", je ne peux qu'exprimer mon agacement devant cet étalage puéril de narcissisme, de ficelles cinématographiques d'un autre âge, de jeu outrancier, de personnages insipides et sans psychologie. Stanislas Mehrar gaspille ici son talent à pleurnicher de bout en bout et rien ne vient relever le niveau de ce film nul à pleurer.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 janvier 2012
    Quelle mise en scène répugnante! L' abus de plans fixes nuit à la santé du spectateur et içi on croit tantot assister à de la télé surveillance ,tantot se retrouver sur skype. Je ne parlerai pas du jeu monocorde des acteurs, sans doute livrés à eux même. On ne fera pas plus de direction d'acteurs que de jeux de caméra, c'est ça un point de vue d' "auteur"!
    Et ça ose porter le titre du premier roman de Conrad.

    sur 2011/2012, voir
    - Les femmes du 6 eme étage
    - La guerre est déclarée
    - une nuit (et jusqu'au bout..)
    -Et maintenant on va où? (c est le cas de le dire)
    Et ça ,la coupe est pleine.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 janvier 2012
    Tout sonne faux dans ce film.

    Rien n'est suggéré, rien n'est intériorisé, tout se dit platement. On ne rentre pas une seconde dans l'histoire. Aucune émotion, pas de chair.

    Pourtant, un riche et beau sujet. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 7 février 2012
    Une maison de rêve sur un fleuve du Sud-Est asiatique, la touffeur de la mousson, la luxuriante et étouffante végétation ne réussissent pas à faire passer un scénario glauque, très elliptique malgré sa longueur et finalement ennuyeux. Un européen loser et veule ressasse un amour peut-être sincère mais passif pour sa fille qu'il se laisse enlever, seul moment d'émotion du film. Quand il croit enfin l'aider il a tout faux, ce que le spectateur sait déjà s'il n'a pas raté le début. Ce n'est ni convaincant ni bien joué. Les seconds rôles asiatiques sont juste ébauchés et c'est bien dommage. Sur eux au moins on aurait aimé en savoir plus.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 janvier 2012
    Film difficile qui ne fait pas grand chose pour plaire et séduire. Reste pourtant la force incroyable de l'image.
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 janvier 2012
    Film extrèmement difficle. Très difficile à supporter, tant l'ennuie gagne le spectateur. Aucun sentiment ne transparait, tellement c'est froid, dans cette moiteur sub tropicale. Pire film vu depuis longtemps. Plusieurs personnes sont sorties avant la fin. Je suis resté jusqu'au bout car bloqué au milieu des sièges dans une rangée étroite. A la sortie, c'était la consternation générale. Même si on vous invite, n'allez pas voir ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 janvier 2012
    film un peu déroutant mais qui traduit la folie du personnage principal. le jeu de stanislas Mehrar n'est pas toujours top et convaincant. son vieillissement laisse à désirer. Nina est parfaite ainsi que sa mère.Quelques longueurs mais des plans sublimes pour le temps qui passe.
    stebbins
    stebbins

    498 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 janvier 2012
    Un roman-film littéralement subjuguant. La plus aboutie des réalisations de Chantal Akerman que j'ai eu l'occasion de voir sur un écran de cinéma. Après quelques films à dispositif redondants voire carrément énervants la cinéaste francophone surprend terriblement avec La Folie Almayer, poème impur et hypnotique dont chaque image témoigne d'un sens évident de la matière et de la lumière. Akerman prend le temps de macérer chaque plan de son film dans la durée et dans l'espace, fabriquant de véritables moments de ravissement... On regarde La Folie Almayer dans la torpeur la plus totale, l'oeil spongieux et l'oreille à l'affût de chaque bestiole, chaque bruissement de feuille, chaque vaguelette. C'est une expérience sensorielle complètement habitée, extrêmement bien réalisée et mise en scène. Au beau milieu de ce tourbillon de moiteur il y a cet acteur que je découvre avec stupeur : l'ahurissant Stanislas Merhar, campant le tourmenté Gaspard, trogne irrégulière au corps d'épouvantail, comme empaillé dans sa chemise, marmonant des mots, des musiques et des sentiments de violence et d'autodestruction. Le comédien, dirigé dans l'artifice par Chantal Akerman parvient en même temps à amplifier le métrage de sa voix passionnante, de son oeil humide et pointu, de son front nerveux et froncé de sueur, de ses cheveux de paille et de sa silhouette alerte, élégante et précise. Voici donc l'une des premières grandes suprises de ce début d'année, monument de dramaturgie mettant un point d'honneur à se défier du naturalisme tout en aérant l'ensemble d'images resplendissantes. Un enchantement.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 27 janvier 2012
    Des plans sequences interminables sur des acteurs sous fortes doses de Lexomil et un montage approximatif. Seuls bons acteurs : l'Asie, le fleuve et le climat humide et chaud.
    teklow13
    teklow13

    49 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2012
    Quelque part en Asie du Sud-est, au fin fond de la jungle, au bord de la rivière, une cabane, un français, sa femme malaise et sa fille. Il était venu là dans le but de découvrir un trésor, il perdra celui qu’il avait réussi à créer.

    AVANT AILLEURS. Ce sont les deux mots qui séparent la sublime séquence d’ouverture du reste du film s’agençant comme un long flash back.
    Pourtant on reste bloqué dans cette première séquence, tout le reste du film c’est ICI MAINTENANT, et pourrait être la version déployée de ce qui se déroule dans cette bicoque. Une cabane en bois, un night club au fond de la jungle, des néons, les bruits de la nuit bientôt camouflés, mais en vain, par le Sway de Dean Martin qui provient de l’intérieur. Et un travelling avant, langoureux, sensuel, qui pénètre dans les lieux et s’approche de la scène. Scène dans laquelle un jeune chanteur asiatique grimé en crooner mime Dino avec derrière lui des danseuses approximatives. Le chanteur se fait poignarder soudainement puis une danseuse continue ses mouvements avant de venir chanter en gros plan devant la caméra.
    Tout le film est pratiquement construit comme un long travelling avant, le long de la rivière, vers l’inconnu, s’enfonçant de plus en plus dans les méandres, et débouchant sur un visage perdu, plein de détresse. Un peu comme l’autre roman très connu de Conrad, c’est une avancée vers le néant, vers la folie.
    De ce meurtre un peu absurde se dégage l’idée du pastiche, de grimer quelque chose qui n’est pas nous, l’impossibilité de porter un costume avec lequel on ne fera jamais réellement corps. Trouver sa place ou être a une place qui n’est pas la sienne. C’est tout ce que raconte le film. Ces occidentaux venus se perdre au fin fond de la jungle tentent de faire corps, d’habiter un plan qui les happe peu à peu. Il n’y a pas de symbiose Ils sont dévorés par les éléments, l’eau de la rivière, de la mousson et de l’humidité, la boue, la végétation luxuriante, les cris des animaux. Ils disparaissent. Pour essayer de survivre il leur reste la parole. Le français, le père de la petite Nina, parle, il dit qu’il aime, qu’il aimerait faire, qu’il devrait faire,…il tente d’habiter le plan avec quelque chose qui s’évapore et qui ne sert à rien là où il est. Il est en décalage, une verrue. Il dit mais ne fait rien. Il est dans l’attente. L’attente d’explorer la jungle à la recherche de son trésor, l’attente de voir revenir sa fille partie faire toute sa jeunesse dans une pension, il regarde circuler l’eau de la rivière en attendant que quelque chose arrive. Sa femme non plus n’est pas à sa place. Elle aussi attend, ou plus exactement reste, elle est juste là, liée à cet homme qu’elle n’aime pas par l’intermédiaire de Nina sa fille. Elle a été adoptée autrefois par un autre occidental afin d’apprendre cette culture. Ca n’a pas fonctionné. Et puis il y a Nina. Ni blanche ni asiatique, elle ne sait pas se situer. Elle passe des années dans une pension pour apprendre comme une blanche, elle en sort écœurée, par ce qui se dit, par l’odeur du bœuf carotte. Où est sa place ? ici dans cette cabane dans la jungle auprès de son père ? en Europe ? elle ne cherche plus, elle aussi elle attend, perdue, désœuvrée. Il y a, derrière le statisme apparent de ces situations, et son caractère désespéré, une dimension romanesque très forte, quelque chose de rageur, de vibrant, l’envie de fuir, de crier son amour, d’affronter les éléments. Cette force ne passe pas immédiatement dans le plan de la cinéaste, mais se distille peu à peu, se met en place dans la durée des plans. Des plans qui avancent comme les travellings dans l’Hôtel Monterey, toujours plus loin vers l’inconnu, vers le mystère, vers la folie. Chacun renferme et libère une vraie puissance de cinéma, quelque chose d’assez hypnotique et de fascinant. Chacun renferme presque un petit Apocalypse Now en soit, alors que le film s’achève également sur un visage-monstre Brandoesque plongé dans l’obscurité et le néant.
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