La Folie Almayer
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Archibald T.
Archibald T.

19 abonnés 209 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 28 février 2012
Il manque une âme à ce film.
Un court métrage aurait suffit.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 31 janvier 2012
Quelle mise en scène répugnante! L' abus de plans fixes nuit à la santé du spectateur et içi on croit tantot assister à de la télé surveillance ,tantot se retrouver sur skype. Je ne parlerai pas du jeu monocorde des acteurs, sans doute livrés à eux même. On ne fera pas plus de direction d'acteurs que de jeux de caméra, c'est ça un point de vue d' "auteur"!
Et ça ose porter le titre du premier roman de Conrad.

sur 2011/2012, voir
- Les femmes du 6 eme étage
- La guerre est déclarée
- une nuit (et jusqu'au bout..)
-Et maintenant on va où? (c est le cas de le dire)
Et ça ,la coupe est pleine.
Eowyn Cwper
Eowyn Cwper

130 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 11 mai 2021
Méticuleux mais châtié, La Folie Almayer rentre comme par accident dans la lignée des grands drames post-coloniaux. Sa contemplation d'un monde laissé à l'abandon par ses anciens dirigeants n'est en effet pas que paysagère chez Akerman, mais aussi spirituelle. Les tourments d'un homme laissé seul auront tôt fait de s'associer à de plus grandes désillusions, et les cordons coupés seront familiaux, identitaires et politiques.

La frustration et le sentiment immense d'abandon de ce père impuissant et torturé par sa destinée nous frappent en même temps qu'il les projette sur sa fille. Nous trimbalant par moments à travers des scènes désarticulées (qui auraient bénéficié d'une dynamique supplémentaire car les longueurs ont du mal à s'exprimer), le film parle d'une maladie disparue, un mal du pays inimaginable doublé de l'incapacité à s'affronter soi-même en terre inconnue.

→ https://septiemeartetdemi.com/
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 24 mars 2012
Voilà, comme çà , mes impressions sur ce film...c'est très esthétique , profond, lent , j'ai eu peur de m'ennuyer , mais finalement , je ne me suis pas ennuyé, juste une petite critique sur le jeu de l'acteur principal , qui à mon avis sur-joue son rôle.
Chantal Akerman nous fait partager un très bel univers qui est à la fois le sien et celui de l'Asie. Des images très travaillées comme de la photo, j'ai adoré, surtout celles de l'eau, où l'on se retrouve comme dans un rêve. Au bout du compte, un film onirique où il est bon de se laisser entrainer et qui m'a fait penser à Tarkovsky, mais aussi à Équateur de Gainsbourg. À voir!
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 30 janvier 2012
Film difficile qui ne fait pas grand chose pour plaire et séduire. Reste pourtant la force incroyable de l'image.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 7 février 2012
La Folie Almayer est un film visuellement somptueux, ainsi que l'atmosphère...
ferdinand75
ferdinand75

587 abonnés 3 982 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 31 décembre 2024
Encore une fois Ackerman nous hypnotise par la lenteur de son cinéma, totalement soporifique. Cette fois, elle s’aventure hors du plan fixe avec beaucoup de travellings, c’est une grosse évolution, mais ces travellings sont surtout interminables et inintéressants : 10mn d’un travelling sur des palétuviers, puis 15mn sur la rivière qui s’écoule, puis des plans de nuit sans action dans la forêt tropicale . Sur les deux heures de film, il y a 3 à 4 scènes dialoguées, mais souvent inaudible. Le scénario est abscons, une jeune fille métisse emmenée dans un pensionnat, puis on la retrouve adolescente revenue au bord de cette rivière sauvage, dans cette maison semi- abandonnée. On ne comprend rien, elle tombe amoureuse d’un autochtone, mais on ne sait pas pourquoi, ni comment. Le film est « librement » inspiré d’une œuvre de l’écrivain culte, Joseph Conrad auteur, entre autre, du « Cœur des ténèbres » , qui inspira le chef d’œuvre absolu de F. F. Coppola « Apocalypse now ». Mais malheureusement les mêmes causes n’engendreront pas les mêmes effets. Le résultat : un Non-film ? film expérimental ? documentaire? même pas . Dans un style parfois un peu similaire le contemporain Albert Serra nous régale avec ses films, parce son ultra -esthétisme repose sur des scénarios, sur une idée, sur une vision ,qui sert de trame, mais ici c’est le vide abyssal. On retiendra cependant deux belles scènes, esthétiquement réussies : l’arrivée d'un bateau pirogue au loin, dans la nuit noire , tout illuminé de guirlandes, sorte de Zoom avant , en plan fixe de 15 mn , assez réussi , et une petite scène atypique de la jeune femme accroupie, en train d’uriner paisiblement sous un porche , assez rare au cinéma, presque mignonnet . Mais tout cela est trop juste pour faire un film.
Pascal
Pascal

171 abonnés 1 771 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 25 octobre 2024
La sortie en salles du second volet de la filmographie de la cinéaste belge Chantal Akerman, permet de voir ou de revoir ce qui sera son dernier titre de fiction " la folie Almayer" (2011).

Tiré du premier roman de Joseph Conrad ( " au cœur des ténèbres" inspirera Apocalypse now de FF Coppola et " lord Jim" Richard Brooks) le scénario se porte sur un occidental (Almayer) qui s'est installé au fin fond de la Malaisie. Il a une fille qui cherche à s'emanciper de son père et de sa culture.

La fin tragique de la cinéaste éclaire peut-être son choix d'adapter ce livre. Le personnage d'Almayer voit sa fille lui échapper et ce qui le retenait à la vie bascule.

On pourra y trouver des passerelles interprétatives avec la vie de la cinéaste qui a décidé de nous quitter en 2015.

Au plan formel on est proche du slow cinéma ( long plan séquence, peu de dialogue) et du cinéma de Claire Denis et de celui d' Albert Serra.
Thierry M
Thierry M

171 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 3 février 2012
Quel ennui, quelle lenteur, des plans qui n'en finissent pas. Je me suit endormit, ce qui m'arrive rarement au cinema.
teklow13
teklow13

53 abonnés 9 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 27 janvier 2012
Quelque part en Asie du Sud-est, au fin fond de la jungle, au bord de la rivière, une cabane, un français, sa femme malaise et sa fille. Il était venu là dans le but de découvrir un trésor, il perdra celui qu’il avait réussi à créer.

AVANT AILLEURS. Ce sont les deux mots qui séparent la sublime séquence d’ouverture du reste du film s’agençant comme un long flash back.
Pourtant on reste bloqué dans cette première séquence, tout le reste du film c’est ICI MAINTENANT, et pourrait être la version déployée de ce qui se déroule dans cette bicoque. Une cabane en bois, un night club au fond de la jungle, des néons, les bruits de la nuit bientôt camouflés, mais en vain, par le Sway de Dean Martin qui provient de l’intérieur. Et un travelling avant, langoureux, sensuel, qui pénètre dans les lieux et s’approche de la scène. Scène dans laquelle un jeune chanteur asiatique grimé en crooner mime Dino avec derrière lui des danseuses approximatives. Le chanteur se fait poignarder soudainement puis une danseuse continue ses mouvements avant de venir chanter en gros plan devant la caméra.
Tout le film est pratiquement construit comme un long travelling avant, le long de la rivière, vers l’inconnu, s’enfonçant de plus en plus dans les méandres, et débouchant sur un visage perdu, plein de détresse. Un peu comme l’autre roman très connu de Conrad, c’est une avancée vers le néant, vers la folie.
De ce meurtre un peu absurde se dégage l’idée du pastiche, de grimer quelque chose qui n’est pas nous, l’impossibilité de porter un costume avec lequel on ne fera jamais réellement corps. Trouver sa place ou être a une place qui n’est pas la sienne. C’est tout ce que raconte le film. Ces occidentaux venus se perdre au fin fond de la jungle tentent de faire corps, d’habiter un plan qui les happe peu à peu. Il n’y a pas de symbiose Ils sont dévorés par les éléments, l’eau de la rivière, de la mousson et de l’humidité, la boue, la végétation luxuriante, les cris des animaux. Ils disparaissent. Pour essayer de survivre il leur reste la parole. Le français, le père de la petite Nina, parle, il dit qu’il aime, qu’il aimerait faire, qu’il devrait faire,…il tente d’habiter le plan avec quelque chose qui s’évapore et qui ne sert à rien là où il est. Il est en décalage, une verrue. Il dit mais ne fait rien. Il est dans l’attente. L’attente d’explorer la jungle à la recherche de son trésor, l’attente de voir revenir sa fille partie faire toute sa jeunesse dans une pension, il regarde circuler l’eau de la rivière en attendant que quelque chose arrive. Sa femme non plus n’est pas à sa place. Elle aussi attend, ou plus exactement reste, elle est juste là, liée à cet homme qu’elle n’aime pas par l’intermédiaire de Nina sa fille. Elle a été adoptée autrefois par un autre occidental afin d’apprendre cette culture. Ca n’a pas fonctionné. Et puis il y a Nina. Ni blanche ni asiatique, elle ne sait pas se situer. Elle passe des années dans une pension pour apprendre comme une blanche, elle en sort écœurée, par ce qui se dit, par l’odeur du bœuf carotte. Où est sa place ? ici dans cette cabane dans la jungle auprès de son père ? en Europe ? elle ne cherche plus, elle aussi elle attend, perdue, désœuvrée. Il y a, derrière le statisme apparent de ces situations, et son caractère désespéré, une dimension romanesque très forte, quelque chose de rageur, de vibrant, l’envie de fuir, de crier son amour, d’affronter les éléments. Cette force ne passe pas immédiatement dans le plan de la cinéaste, mais se distille peu à peu, se met en place dans la durée des plans. Des plans qui avancent comme les travellings dans l’Hôtel Monterey, toujours plus loin vers l’inconnu, vers le mystère, vers la folie. Chacun renferme et libère une vraie puissance de cinéma, quelque chose d’assez hypnotique et de fascinant. Chacun renferme presque un petit Apocalypse Now en soit, alors que le film s’achève également sur un visage-monstre Brandoesque plongé dans l’obscurité et le néant.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 28 mars 2018
C'est Conrad revisité par Duras et en ce sens c'est plutôt une réussite, et c'est un lecteur de Conrad qui le dit et, il n'en reste peut-être plus beaucoup !
PMarino
PMarino

2 abonnés 108 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 31 mars 2015
trop lent, artistique, malgré les beaux paysages du Cambodge. On s'ennuie ferme.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 30 janvier 2012
Tout sonne faux dans ce film.

Rien n'est suggéré, rien n'est intériorisé, tout se dit platement. On ne rentre pas une seconde dans l'histoire. Aucune émotion, pas de chair.

Pourtant, un riche et beau sujet. Dommage.
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