Avis sur Ma compagne de nuit

Je n'ai été complètement convaincu par ce film. Et ceci, surtout, à cause d'Hafsia Hersi, dont je n'ai pas aimé le jeu, et malgré une bonne prestation d'Emmanuel Béart, je n'ai jamais vraiment réussi à me glisser dans cette histoire.

Pitoyable , voilà le mot est juste ! J'ai honte de voir ces acteurs faire du cinéma aucun talent , aucun charisme , on force à jouer , aucun naturel. Emmanuelle Béart "joue" le rôle d'une femme atteinte d'un cancer et qui fait appel à une ménagère encore là , le jeu de Hafsia Herzi est à mourir d'ennui , toujours sur la même cadence , mollasson on aurait cru des délinquants filmés dans des banlieues rien qu'a voir comment elle parlait. Le scénario est totalement vide , pas d'intrigue si ce n'est que cette pauvre femme décède à la fin dans sa baignoire sinon rien... Avant première qui a eu lieu le mercredi 09 mars 2011 au caméo saint sébastien de Nancy. J'ai même pas chercher à avoir un autographe c'est pour vous dire... 0,5/5 et encore...

Une idée aussi interessante que d'actualité. En faire un film, avec un sujet aussi délicat ; n'est pas une chose facile. Et on ne sait par quel moyen ; la réalisatrice (pour son premier film en pplus), nous sort quelques choses d'admirable. Ou les clichés sont absents et ou on ne cherche pas à faire larmoyer le spectatuer. L'émotion est bien présente et l'empathie des personnages également, mais cela est fait avec dignité ; avec humanité. Il n'y a donc pas de srujeux et les acteurs (il en va de même pour les seconds rôles) sont remarquable (l'aide soignante étant tout de même par moment, un peu "limite dans son jeu d'actrice). L'histoire est posé dés le début et nous entraine dans ses sujets si difficile à aborder (la maladie, son acceptation, la mort...). Pour une première réalisation, Isabelle B. s'en sort remarquablement bien. Ce n'est tout de même pas le genre de film à voir, si l'on a deja le cafard. On pourrait mettre ce film, dans une catégorie à part. Une catégorie ou peut de réalisateur arrive (sur des sujets fragiles) à réussir quand une production). Le réalisme est de mise et ajoute un coté touchant supplémentaire. En ressort bouleversé, ému... par ce voyage vers la maladie et la mort quoiqu'on en dise. LE film aurait pu tomber dans l'excés, les clichés ou dans le n'importe quoi. Mais le film se veut ici vrai, beau et d'une certaine intensité. On ne regrette donc pas ; cette production ; qui partait sur une idée peut exploité au cinéma. Et le pari est ici réussit. Je ne regrette donc pas mas ma séance, même si elle ne m'a pas laissé indemne. C'est un film à la fois humain et psychologique. Les moments qui peuvent s'apparenter à des longueurs, se voient ici comme des pèriodes de reflexion à l'égard de ce que l'on visionne. Donc les quelques longueurs sont presque necessaire et le film n'en fait jamais trop. Un film que je ne pourrais regarder en boucle, mais que j'ai tout de même apprécié ; par son réalisme et par sa réalité des choses. Une réalisatrice avec un talent certains, dont j'ai hâte de découvrir sa future production!

Bien que l'ensemble des acteurs se débrouillent plutôt bien, il n'y a pas grand chose à tirer de ce film sur un sujet grave, mal exploité faute à un scénario trop facile et une mise en scène bien trop molle. Pourquoi engager cette aide soignante qui vient de commettre une faute grave et abandonne soudainement son travail? Pourquoi s'offre-t'elle au frère de la condamnée alors que tout les oppose? Bref, beaucoup de passages pas crédibles pour un sou et une fin des plus décevantes qui laisse pantois...

sujet grave, les actrces s'en sortent pas mal, mais cela reste bien fade.

Que les amis de Hafsia Herzi avouent s'être inscrits aujourd'hui pour redorer son blason, néanmoins neuf, mais pourtant incolore, d'actrice. Elle récite face à une emmanuelle béart tout en nuance, vivant le calvaire le plus injuste qu'une jeune femme puisse connaître aujourd'hui. Où Emmanuelle Béart évite le pathos, Hafsia Herzi en rajoute, elle joue si mal, si faux cette compagne de nuit que je respirais à la voir partir.
La seule chose que je retiens du film c'est cette féminité que semble vouloir garder le personnage malgré ce mal qui la ronge de l'intérieur et qui se perçoit très vite de l'extérieur. Quand la maladie est acceptée il faut savourer ce décompte, béart est majestueuse.
Mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e) ... c'est ici le cas. Hafsia Herzi n'est décidément pas une bonne actrice.

Ce film montre très bien ce qu'est la fin de vie d'un malade du cancer. C'est l'absence d'appétit, la faiblesse et les chutes la difficulté à se concentrer sur quoi que ce soit c'est la somnolence et la douleur. Le pire c'est de ne pas savoir que l'on est malade ou de savoir très peu car plus on sait à quoi s'attendre et moins on a peur. À la fin votre corps est occupé à s'éteindre donc vous n'êtes plus vraiment là. Vous êtes replié sur vous-même, peu communicatif et malheureusement souvent dans la douleur et il faut une personne vraiment forte et courageuse pour rester là et vous tenir dans ses bras ou s'asseoir à vos côtés jusqu'à la fin. La plupart des patients atteints de cancer font très peu de choses pendant les derniers mois de leur vie et le survivant se retrouve avec des regrets et une profonde tristesse comme cette histoire...

Film boulversant, l'interprétation d'Emmanuelle Béart est magnifique

c'est vrai que le sujet est délicat, mais la mort est rarement aussi bien abordée dans un film. le face à face entre les deux comédiennes est sublime.

Difficile histoire d'amitié entre une jeune rebelle et une femme qui a renoncé à gagner son combat contre la maladie. Si le tout est montré avec une certaine pudeur, le film peine à provoquer l'émotion et c'est dans une indifférence polie que l'on assiste à l'agonie d'Emmanuelle Béart. Dommage, c'est un rôle pour lequel elle a pris des risques.

J'ai eu la chance de voir ce film. Le scénario est remarquable, la mise en scène trés soignée et pleine de pudeur. Les actrices principales sont formidables de justesse et de puissance d'interprétation. C'est avant tout l'histoire d'une merveilleuse rencontre entre Emmanuelle Béart et Hafsia Herzi. Un film à voir d'urgence qui touche au coeur, sans aucun voyeurisme et avec beaucoup d'intelligence, sur un sujet pourtant difficile. Ne le ratez pas !

Un film sublime ! Les deux actrices portent le film avec force et véracité égale. C'est un premier film courageux, intime, authentique et à la hauteur de ces ambitions... La douceur d'Emmanuelle Béart nous avez manqué et Hafsia Herzi démontre encore une fois sa puissance d'actrice, son charisme brute de décoffrage !(Loin d'être un ami, mais juste un spectateur qui dit ce qu'il ressent sans être porté par l'aigreur et la frustration !)  Allez vous ce film !!!

Excellent film sur le difficile sujet du cancer et de la fin de vie. Ce film ne tombe ni dans les larmes faciles ni dans les terribles clichés et n'est pas toujours "politiquement correct". A noter le jeu extraordinaire d'Emmanuelle BEART (je reste "bluffé") et des seconds rôles extrêmement justes (GREVILL,TODESCHINI,CERRER). Ouf ! Le cinéma d'auteur français n'est lui pas encore mort ! A ne pas rater !!!

Ce film est un ovni cinématographique. Pointu par son thème et surtout par son traitement, il fait le pari de l'âpreté et se refuse au plaisir.
La question de savoir si on aime ou pas est presque hors de propos. L'intérêt est ailleurs, après, autrement...

D'une certaine façon en nous plaçant dans une situation d'inconfort, le film nous rapproche de ce que peuvent vivre ces personnes auxquelles on annonce une maladie mortelle : une forme de sidération, de difficulté à penser, à juger, à éprouver.

En tant que public, nous voici décalés. Nous ne pouvons adopter la posture si appréciée du spectateur de mélodrame, celle où on aime pleurer à chaude larmes. Pas plus ne pouvons nous nous intéresser de façon documentaire à la chronique d'un fin de vie annoncée.

Ni jugement, ni complaisance dans la distance narrative adoptée : une tension entre deux écueil judicieusement évités, l'idéalisation et la dramatisation.

Le film ose nous dire que pour certains, la fin de vie ne réalise pas une débauche de réconciliations, d'acceptation et de sérénité. Il ose nous montrer que la maladie ne rend pas forcément aimant ni aimable.

Pour autant, le film ne nous décrit pas de calvaire, de situation insoutenable ou exceptionnelle : c'est bien de la banalité d'une vie qui s'achève dont il est question.

Inéluctable, cette fin de vie s'inscrit dans la continuité et la cohérence de ce que l'existence a été.
C'est peut être cela qui rend le film terrible : aucun des artifices classiquement utiles pour échapper de ce constat lucide n'est mis à notre disposition.

Deux personnages, Julia et Marine, sont aux prises avec une vie dont elles peinent à trouver la douceur. Gauches, maladroites, froissées et froissantes, sur la défensive parce qu'il semble qu'elles se sont toujours senties menacées, il y a chez elle une capacité à la misère que rien ne semble pouvoir empêcher.

Emmanuelle Beart et Hafsia Herzi sont remarquables chacune dans la densité et l'épaisseur qu'elles donnent à leur rôles. Elles réussissent à faire passer les émotions contrastées, les paradoxes permanents qui prennent au piège leurs personnages.

Le film nous raconte leur rencontre, improbable et pourtant logique : la violence de l'irruption du cancer interrompt ce qui ressemblait à une solitude inéluctable et définitive. Dans cette trêve, la rencontre est possible puisqu'elle sera éphémère.

Cet apprivoisement est comme une nouvelle capacité à exister, cette fois en relation, aussi ténue ou imparfaite soit-elle-on vient de loin!
Cet accompagnement, permet à Julia de mourir comme probablement elle n'aurait jamais pû le faire et à Marine de reprendre le cours de sa vie, non plus en gardant seulement la tête hors de l'eau, mais en ayant appris à nager...

Premier film d'Isabelle Brocard, magnifiquement interprété par des acteurs tous habités par leurs rôles, un scénario intense, âpre, on sort de la salle bousculé et ému, du grand cinéma comme j'aime, Emmanuelle Béart est exceptionnelle, Afsia Herzi au sommet et tous les seconds rôles !