Avis : Inception - Page 4

Le terme log-métrage est bien justifié ici, c'est Trés long, Trop long, ma aux fesses avec leurs sièges pas trés confortable, histoire de regrets, du déjà vu avec des effets spéciaux sans prétentions. La petite française exilé au USA n'y change rien. Encore une bande annonce qui laisse croire...

Certes le film a de nombreuses et véritables qualités. DiCaprio, comme ses collègues font un travail exemplaire. L'intrigue, dans l’ensemble, est extrêmement ingénieuse. Sauf que les rebondissements, au sens propre comme au figuré, les scènes de combat, semblent déferler à l’infini. L’épisode du début (trop) long de 30 minutes, sensé introduire les tenants et les aboutissants de l’histoire, est confus et nous égare. Est-ce une mission ou un entrainement ? Tout ce racolage visuel finit par fatiguer, d’autant que la bande son, le plus souvent, tonitruante semble avoir été conçue par et pour des sourdingues. Christopher Nolan a d’énormes difficultés à atteindre le même niveau d’excellence qu’il avait eu avec « Memento », film pour lequel il n’avait pourtant pas cette débauche de moyens qu’il a actuellement. Comme quoi…

Difficile pour moi de me faire une idée bien arrêtée sur ce film.
Le début est assez intéressant, exposant une idée assez stimulante : il est possible de pénétrer dans l'esprit des gens lors de leur rêve, et d'y voler des secrets. Il est également possible, bien que beaucoup plus difficile, d'y déposer des idées. Les scènes de rêve sont filmées comme dans la réalité, et les personnages y jouent leur propre rôle, procédé qui permet quelques retournements intéressants du genre : "ce que vous voyez n'est pas ce que vous croyez".
A partir de ce schéma, Christopher Nolan bâtit une oeuvre volontairement complexe en y insérant : une histoire d'amour compliquée entre son héros et sa femme qui ont partagé des moments intenses dans un monde de rêve, jusqu'à une tragédie dont je ne parlerai pas / une escalade dans les rêves "emboités" (je rêve que je rêve que je rêve...) vertigineuse : jusqu'à 4 niveaux
/ le concept assez nébuleux de Limbes (quand on meurt dans un rêve, mais seulement dans certaines conditions, on erre dans une zone indécise pendant un temps ... incertain).
L'impression est que la machine s'emballe dans une explosion de créativité non maîtrisée, un peu comme dans Lost par exemple, ou dans la série Matrix. Nolan semble rêver pouvoir donner son 2001, l'Odyssée de l'Espace ET son Eyes wide shut EN MEME TEMPS, ce qui n'est évidemment pas possible.
Di Caprio peut enchaîner pépère des mimiques déjà exploitées dans Shutter Island : amour tragique, remords éternels, culpabilité, doute sur la réalité qui l'entoure...
On ne peut que relever la grosse balourdise de l'approche typiquement US de la psychanalyse et de l'inconscient : les secrets y sont enfermés dans des coffres (!) les réactions de défense de l'inconscient se matérialisent dans les rêves sous forme d'armée, de milice et de tueurs (cf le niveau dans la neige, on dirait du James Bond cheap), et le sexe en est complètement absent. Les lois de la physique ne sont pas mieux traitées : dans un monde en apesanteur, débloquer le frein de sécurité d'un ascenseur ne fera pas chuter celui-ci.
La fin est un peu à l'image des hésitations, et de la sophistication alambiquée du film : on n'est pas bien sûr d'en comprendre le sens, et peut-être d'ailleurs n'y en a t-il pas, Nolan étant peut-être aussi perdu - et épuisé - que nous (cela fait longtemps qu'on est perdu avec cette histoire de totems, mais je ne vais pas développer mes arguments, sinon on y passera la nuit).
Je précise pour ceux que cette timide histoire d'amour par delà le temps et l'espace intéresse qu'ils devraient lire Hypérion de Dan Simmons, ouvrage dans lequel figure un exemple parfait de ce type d'histoire. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/

honnêtement, je met 2 Pour les effets spéciaux parce que sinon ... je sis vraiment pas rentré dedans, à force de vouloir faire un scénario embrouillé, nolan se perd et nous perd . cela devient du coup vraiment ennuyeux alors que l'idée de départ était interessante .

Un super bon film d'après pas mal de monde, mais beaucoup trop long, complexe et sombre pour me convaincre. Je me suis ennuyé. Jaime pas c'est tout.

En art, il faut apporter les choses simplement au lecteur/spectateur/auditeur On peut parler de choses subtiles, mais il fut que ça paraisse simple, il faut arriver à faire passer sa vision, son message.
Ici, c'est loupé, on a voulu faire compliqué, mais Christopher Nolan s'est perdu en chemin, il en a fait BEAUCOUP trop.

oui je m'attendais a 1 gros film et c'est vraiment 1 big film tout y est... realisation interpretation scenario musique ...et c'est pas qu'un film a fric ...nolan c'est tuer le cerveau et ca se voit un gd bravo a cet homme ainsi qu'aux acteurs !!!

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? et donner ainsi aux spectateurs lambda l'impression d'être intelligent ?ce film pseudo original par un scénario tarabiscoté sur le rêve endormi est à proprement parlé… chiant. Le déluge d'images et de prouesses techniques donnent plus l'impression d'un grand n'importe quoi qu'à un chef d'œuvre avec une unicité propre. On en tire aucun plaisir, et le côté pseudo intellectuel (qui n'est pas si intelligent que le film veut le laisser croire) ne vaut aucunement la peine qu'on le comprenne en détails. L'enjeu n'en vaut pas l'effort. Un mauvais Di Caprio.

Inception. Un film d'action. C'est tout. Certains y verrait une problématique philosophique, voir politique mais il n'y a rien de tout ça. L'intrigue manque tout simplement de crédibilité et même si les effets spéciaux sont remarquables, la narration gave très rapidement.

Une idée excellente et originale au départ (rêve, niveaux de rêve...) mais ce film devient très très vite ennuyeux, des rebondissements qui n'en finissent plus, de l'action juste pour faire de l'action, la forme est extrêmement soignée mais il n'y a pas de fond et surtout c'est long mais long... 2h30 dont 1h minimum d'inutilité !

Un bon film a toujours un bon début et une bonne fin. Dans ce film les deux sont liés mais sont très mal réalisés. Je sors de la salle à l'instant. J'ai assisté à une suite de film... c'est-à-dire qu'on entre dans le film ne sachant rien alors qu'on est censé avoir capté le délire. Il n'y a aucune introduction donc on commence le film sur des bases instables, ce qui est gênant. La meilleure partie est le milieu du film, là où il y a le plus de cohérence même s'il n'y a pas d'esthétie et qu'il n'y a pas de varietés environnementales entre les deux rêves (sauf le 2ème rêve) mais on n'en est plus là... La fin est incompréhensible et bourré d'incohérence avec le peu de choses qui a été expliqué. Je rajoute le défaut de la prétention omniprésente dans ce film relativement médiocre qui vise le tape à l'œil.
La seule bonne chose est qu'on pourrait s'imaginer ce que dit Cobb (Di Caprio) pendant le film: "dans un rêve, il n' a pas de début". Si Nolan voulait un film ressemblant à un rêve, il a réussi en ce qui concerne la compréhension mais certainement pas au niveau esthétique.
Tout va trop vite, tout est dans la vitesse, on a très peu de moment de répits; je trouve ça ridicule, débile et irréfléchi à l'image de la société d'aujourd'hui. Scénario brouillon, on est juste spectateur d'image, d'effets spéciaux et de visages d'acteurs qu'on voit partout.
Deception........

Après le triomphe non négligeable de The Dark Knight, tout de même le deuxième plus grand succès du box-office américain, nous retrouvons Christopher Nolan deux ans après avec cette autre grosse machine qui se laisse définir tant bien que mal comme un film d'action nerveux et musclé mâtiné de prétentions oniriques voire philosophiques.

Certes, il y avait dans la notion des rêves emboîtés dans d'autres rêves matière à produire quelque chose de fécond. Assumant son statut de blockbuster, Inception dispose en plus d'une série d'atouts importants: un impressionnant casting, une armada d'effets spéciaux, une équipe de 34 cascadeurs convoquée, un gros budget de 200 millions de dollar... Mais au final force est de constater que le regard vert flamboyant d'un Di Caprio comme d'habitude excellent et l'armada d'effets spéciaux exploités ne servent qu'à camoufler la vacuité flagrante d'un scénario dont les vraies idées tiennent sur un timbre-poste et d'une philosophie de pacotille, qui se contente d'évoquer très vaguement Freud et ses écrits sur les rêves.

Évidemment des bonnes idées traversent ça et là le film, tels des éclairs fulgurants. Ainsi parlons des échos obsédants qui reviennent de façon marquante, comme le leitmotiv de la toupie, l'air de "Non, je ne regrette rien" de Piaf entamé à plusieurs reprises, ces combats en apesanteur, cette image au ralenti d'un camion sur le point de tomber dans l'eau, ainsi que les différentes strates du rêve qui se superposent de façon parfois fascinante. Le passé de Cobb (les hésitations répétées de sa femme décédée, Mall, pour se tuer; avant le passage à l'acte final) fait résurgence de façon douloureuse, entrecoupé par les rêves dans le présent, et d'un complot dont on ne comprend pas grand'chose et dont au final on n'a pas trop cure.

Mais au lieu d'exploiter à fond ces différentes sphères (réalité, mémoire, résurgence du passé, rêves emboîtés), Nolan verse (trop) souvent dans la facilité. Filmer Di Caprio en costard cravate pendant que la Tour Eiffel pointe le bout de son nez à l'arrière-plan, tomber dans l'esthétique d'une pub' de luxe en montrant les bâtiments et les objets attenant au café Debussy éclaboussant l'écran de partout, ou bien encore nous asséner trois quarts d'heure de fusillades et de scènes d'action tout droit sorties d'un jeu vidéo (les scènes dans la neige, les courses-poursuites furibondes, bien que parfois agréables à suivre, dans des rues); cela relève d'une façon générale de la facilité et de la gratuité.

Et quand à la fin de ce dédale labyrinthique de 2h20 bien complexe et dense en niveaux de lecture et histoires principales et secondaires - mais cependant pas toujours intéressantes (surtout cette histoire de complot ennuyeuse à mourir) - Christopher Nolan se contente de nous servir un simple happy-end bêlant où Cobb retrouve enfin ces deux enfants chéris, James et Philippa; on a envie de nous faire rembourser nos billets.
Pourtant, à y réfléchir Inception vaut quand même bien le coup d'oeil, malgré ses facilités et ses lacunes de blockbuster estival. Il faut dire qu'il rend très bien sur le grand écran (le voir au cinéma est ainsi impératif) et qu'il offre le plus souvent un divertissement regardable avec une esthétique de publicité ou de jeu vidéo. Mais n'ambitionnait-il pas plus?

Nous voici plongés dans un rêve, qui est dans un rêve d'un autre rêve qui, tenez vous bien, est peut être lui même dans un rêve. Bref, vous l'aurez compris, comme souvent Nolan empile ses poupées russes, complique la narration de sa banalité pour la faire briller et gesticule dans tous les sens pour pseudo-intellectualiser son divertissement puéril. Et Di Caprio, Mon Dieu! Quel ennui... Un cauchemard!

Film divertissant mais avec un scénario à l'américaine qui a trop été basé sur l'originalité. Ce qui donne une sensation de too much. De bons acteurs cependant

Film un peu décevant mais surtout très très compliqué... On se demande même si les acteurs ont compris ce qu'ils jouaient! De même, les scènes pétaradantes sont beaucoup de trop nombreuses et pourtant inutiles. Dommage, le concept de départ aurait pu être intéressant .... En bref, c'est un film qui se laisse regarder mais qui est loin d'être fantastique.