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Un visiteur
3,5
Publiée le 1 juillet 2012
Woody Allen est un grand réalisateur mais ce film n'est pas son meilleur . En effet on dirait que ce dernier prend une phrase philosophique puis en construit un film pour la démontrer . Ici à mon avis sa phrase c'est "Ce qui nous rend heureux ce sont nos illusions puis quand la réalité nous rattrapent il ne nous reste que du désespoir". Je trouve que ce film est une très belle réflexion mais que la forme est un peu décevante par rapport à ce qu'il sais faire . Mais j'ai même passé un très bon moment devant ce film que l'on regarde avec un certains sourire en coin . A voir .
Moment agréable passé devant ce sympathique Woody Allen. Univers décousu, personnages insensés, comédie qui renferme des sujets noirs de la société, W.Allen reste fidèle à ses thèmes récurrents et nous livre un film agréable. Il manque pourtant de ce petit plus qui a fait de certains de ces films des bijoux. Une fin que je trouve pour ma part bâclée, un scénario malheureusement trop peu cynique, ce film ne rentrera pas dans la liste des "beaux films" de W. Allen...
Woody Allen, comme il a pu le dire récemment à l'occasion du documentaire qui lui est consacré "réalise un film par an, parce qu'il y en aura bien quelques uns de potable dans le lot". Un procédé risqué qui conduit parfois à un mauvais film comme Vous allez rencontrer un bel inconnu. En effet, on peut nettement remarquer que le réalisateur ne s'est pas cassé la tête et se contente de ressasser les mêmes personnages dans les mêmes situations, l'effet de surprise en moins. Ainsi, l'humour laisse place à la prévisibilité, voire même à la lassitude. Car s'il ne dure qu'une heure et demie, comme la majeure partie de la filmographie du réalisateur, il vient un certain moment où l'on s'ennuie fermement. Enfin, la bande-originale est composée d'un seul et même morceau qui ne fait guère mieux que passer en boucle et renforce donc cette impression indiscutable de déjà-vu. Ainsi, Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu est une grande déception et certainement MA plus grande déception concernant Woody Allen.
Un Woody Allen d’excellente facture qui semble retrouver un peu de créativité depuis quelque temps suite à la sage décision prise de ne plus apparaître comme acteur dans ses films. Il laisse ici la place à Anthony Hopkins qui livre une prestation remarquable en septuagénaire déboussolé par le temps qui passe et devenu la proie d’une bien trop jeune femme qui va lui aspirer tout à la fois sa santé et son argent. C’est une période de l’histoire d’une cellule familiale qui se déroule devant nos yeux . La pauvre mère abandonnée qui se réfugie dans le spiritualisme sera au final celle qui s’en sortira le mieux . Woody Allen à l’automne de sa vie dénonce de manière acide mais charmante comme il a toujours su le faire la course au jeunisme entamée par Hopkins qui va vite revenir à la réalité quand il devra s’avouer qu’il est incapable de suivre le rythme d’une jeune trentenaire. C’est vers le détachement des choses matérielles qu’il nous incite à regarder pour trouver des raisons d’espérer encore comme le fait l’épouse délaissée qui va trouver l’âme sœur chez un veuf lui aussi féru des phénomènes célestes qui nous font voir au-delà de nos simples et misérables vies. Cette interrogation sur la vie avant et après la mort a toujours fait partie de l’œuvre d’Allen et il est bien normal qu’à ce stade de son parcours elle prenne encore plus d’acuité. Pour ce qui est des plus jeunes, Allen enfonce le clou sur l’insatisfaction permanente qui habite les couples : on veut toujours ce qu’on a pas et on passe ensuite son temps à regretter ce qu’on a perdu. La démonstration prend tout son sens quand Josh Brolin qui vient d’emménager chez sa voisine qu’il observait de sa fenêtre se rend compte que désormais c’est son ex-femme qu’il devra contempler de son nouvel appartement. Un film doux amer comme Allen sait les faire et qui nous réchauffe le cœur après les semi déconvenues de ces quinze dernières années. Comme toujours les acteurs sont à leur meilleur chez le cinéaste new-yorkais qui semble avoir fait de Londres son nouveau jardin intime.
moi qui n'aime généaralement pas les films de W.Allen, et bien j'ai été impressionnée par celui ci ! ces differentes histoires d'amour qui se mêlent et ce démêlent sont passionantes, et bien structurées ! on a qu'une envie, c'est savoir la façon dont va évoluer chacunes de ces histoires, que l'on comprend pleinement avec ces flash back maitrisés qui ne perturbe en rien l'histoire et le spectateur, avec en plus ce narrateur qui est le bienvenue et qui intervient pile aux bons moments ! un bon Allen, qui change de ces deux derniers navets ("to rome with love" et, pardon pour ceux qui l'aurait aimé, car a priori beaucoup l'on trouvé génial, son "minuit à paris"!)
Encore un bon Woody Allen qui se regarde avec plaisir. Des histoires entremélées très amusantes et un casting 5 étoiles (Naomi Watts, Anthony Hopkins, Josh Brolin...), bref, un film très plaisant.
Un film alimentaire tourné sans trop de début ni de fin. Y-a-t-il un scénario ou le planning du jour est découvert chaque matin ?? Les personnages masculins sont des caricatures de nullité . Qu'est-ce qu'Hopkins est venu faire là ? Heureusement que je n'ai pas payer 1 euros pour voir ça.
Bien entendu, Vous allez rencontrer... vaut bien plus que pour son prestigieux casting. Il y a ici une jouissance chez Allen de raconter le quotidien et d'y trouver un intérêt en multipliant les situations délicieuses et en emmêlant les intrigues. Sa jolie troupe s'en donne à coeur joie dans une comédie de moeurs réussies, sans vraie prétention qui s'avère pourtant diaboliquement cynique et dont la fin laisse de nombreuses portes ouvertes.
ce film est long et assez plat tt le long. c est dommage avec un acteur comme anthony hopkins... ce film peut donc se regarder si vous n avez rien d autre de mieux à regarder
Plutôt agréablement surpris au vu de toutes les critiques que j' ai pu entendre, je m' attendais à être déçus, voir presque à m' ennuyer. Or il s' avère que "vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu" est très prenant, malgré des personnages un peu caricaturaux notamment le couple Anthony Hopkins/Lucy Punch, on notera quand même la jolie prestation de Gemma Jones en grand-mère hystérique détestable. En bref, un bon film pour passer une petite soirée tranquille et se rassurer sur son célibat.
Un Woody Allen ennuyeux. La référence restant pour moi Match Point. Bien que le casting soit très bon, les personnages ne sont pas tous intéréssants et les histoires sans grandes surprises…
Une très bonne comédie romantique, mais sur Woodienne. L'on est dans le retour de l'humour absurde de Woody Allen. Quoique le film hoche de l'ironie, et du cynisme vers un certain pessimisme. Il manque aussi une chose au film, l'acteur Woody Allen.
L'histoire de l'humanité d'aujourd'hui. Quand on voit « Ces amours là » de Lelouch, on sait qu'on a affaire à un incorrigible optimiste, quand on voit tous les Woody Allen, on remarque qu'on a affaire à 80% de pessimisme et 20% d'optimisme guilleret. Manque de pot, sur ce script, on est dans la période pas cool. Comme jamais pourrait on dire. Un peu comme « Sans queue ni tête » mais en bien pire. On imagine bien qu'un homme de l'âge et du talent de Woody ne commet pas ce genre de film à la légère, et c'est hélas le cas. On peut certes déceler un message d'espoir dans l'acception de la bêtise humaine qui rend heureux, mais l'ensemble plutôt lourd et limite indigeste n'est pas tourné dans ce sens. Dans le grand théâtre de la comédie humaine, Allen ne dissèque que ce qu'il y a de pire. Ce n'est pas beau à voir. Car dans le chaos et l'incertitude des destinées humaines, il y a finalement beaucoup de perdants. Et encore plus d'imposteurs. Et l'on sait que les gagnants ont forcément fait beaucoup de mal aux autres, même si c'est sans le vouloir. Le constat est amer, les seuls moments d'humour ne sont pas voulus (enfin si mais c'est subtil), et on ressort avec le vrai existentialisme dans la bouche, le genre qui mène au suicide si l'on a pas trouvé un sens à SA vie, puisque LA vie n'en a aucun. Sous entendu il est facile de s'aveugler sur sa propre existence, et il est tellement facile de critiquer celle des autres. Dans la lignée des polars tristes du réalisateur, en pire puisque le meurtre n'est pas le sujet. Mais on ne peut critiquer une vision du monde lucide. Juste une petite paresse à trouver un rythme trépidant (après tout c'est bien le propre de l'existence) une photographie moins jaune (le cerveau fait le calcul, pas la pellicule) et des cadrages plus aboutis. On espère une bonne cuite et un nouveau « Whatever works » de la part de cet auteur qui touche le fond de la comédie humaine dans son absolue désespérance. « Much ado about nothig » se traduisant ici par « Plus rien ne sert à rien ». Ce qui pourrait faire sourire de la part d'un auteur de 40 balais est bien plus tragique de la part d'un homme aussi expérimenté que Woody Allen. Les petits défauts de cette réalisation ont du mal à cacher le terrible message hélas universel.