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JARS
3 abonnés
21 critiques
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3,5
Publiée le 31 octobre 2010
Un très bon Woody Allen. Sans doute ce qu'il a fait de mieux depuis "Match Point". La fin peut déconcerter, mais laisser ainsi en suspens le sort des personnages - à l'exception de celui joué par Gemma Jones - laisse supposer que tout est possible et renforce le rôle que le hasard peut jouer dans la vie, sujet qui est au cœur du film. Tous les personnages sont attachants et les acteurs au top de leur forme, mention spéciale en ce qui me concerne pour une actrice que je ne connaissais pas, Lucy Punch, en pute de luxe hilarante.
A voir absolument pour les inconditionnels de Woody Allen , toujours les mêmes thèmes, l'amour, la désillusion, passés dans la moulinette de son brillant cerveau... on ne s'en lasse pas tellement ses personnages sont attachants de vérité, de subtilité. Ceux qui attendent une fin peuvent en sortir dépités, mais aucune situation n'est jamais figée, aucun acte n'est gratuit...
Je viens de le voir en salle, j'ai beaucoup aimé malgré une fin décevante, je m'explique : au moment où le film était le plus intéressent, où le spectateur se posait un tas de questions sur le destin des personnages, c'est là où le générique apparait !! Rien se concrétise. Le long-métrage de Woody Allen aurait pu être très bon si il aurait duré environ 25-30 minutes de plus, pour établir une véritable conclusion. Là je suis sortie de la salle en me posant des tas de questions. Mais "Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu" a quand même des fortes qualités comme des personnages plus intéressants les uns que les autres, un scénario subtil et prenant et un casting carrément jubilatoire (surtout Naomi Watts qui tire son épingle du jeu)... mais c'est surtout la réalisation et la photographie que je tiens à souligner. Visuellement c'est magnifique, l'ambiance British de Woody Allen fait toujours plaisir à voir !! Bon film sur le cycle de la vie, sur l'espoir et l'illusion !! Malgré le final, je ne regrette absolument pas ma place.
très décue, je m'attendais à mieux! Quelques bons moments mais ça reste rare! On s'ennuie, on ne s'attache pas aux personnage et on reste sur sa fin! je déconseille
Ce film est pitoyable. La critique professionnelle, sous prétexte que le film est estampillé "Woody Allen" crie au chef-d'oeuvre. La vérité c'est que c'est le degré zéro du cinéma: mal écrit, mal filmé, caricatural...
Il faut arrêter de défendre Allen par boboitude... Les films qu'ils réalisent dans la précipitation sont de plus en plus médiocres
Avec ce petit bijou, Woody Allen trouve une nouvelle force avec ces histoires croisées que l'on n'avait plus vu depuis Hannah et ses soeurs. La mise en scène est minimaliste, mais la force des personnages couvre tout le champ de la caméra. A voir absolument
du Woddy Allen de base, assez décevant , je n'ai pas ri une fois durant tout le film :-( C'est sympa mais je ai vu ce film il y a quinze jours et j'ai déjà oublié l'histoire et les personnages!!! PS: on attend quelque chose durant tout le film, on se dit que ce sera pour bientôt, voire à la fin.... il ne se passe rien....
Certains medias ont cru bon de tirer à boulets rouges sur le nouveau Woody Allen. Notre génie (et chouchou) se serait endormi sur ses lauriers, il se répète, tourne en rond… bref, avec l'âge, il aurait perdu de son inventivité et de sa causticité. Eh bien non. C'est tout le contraire. Cohérent avec lui-même, mais sans se pasticher, Woody nous livre au soir de sa vie la quintessence de son art - SA vision subtile et revigorante, tranquille et iconoclaste, joyeuse et désespérée… du monde (tel qu'il ne va pas), de la vie, de l'amour, de la mort aussi... Et comme notre grand homme n'a plus rien à prouver, exit le gras et les paillettes. D'où une narration exemplaire de fluidité (certains ont pris ça pour du laisser-aller) et un rythme qui ne faiblit jamais. Le regard toujours aussi acéré, Woody dépeint nos émois, épingle nos ridicules, raille nos espoirs (souvent déçus) et nos illusions (qui nous aident à vivre). Et Woody épuise le sujet. Mais pas le spectateur. Qui en redemande. Encore et encore.