Mon compte
    Le Premier homme
    Note moyenne
    3,1
    149 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Premier homme ?

    31 critiques spectateurs

    5
    0 critique
    4
    10 critiques
    3
    12 critiques
    2
    6 critiques
    1
    2 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 mars 2013
    J'ai vu ce film en avant-première à Nantes. Ce film est lent. Lent comme la vie, lent comme les vies des hommes avec un petit H, ceux de tous les jours. Ces gens pour qui le moindre petit geste est une preuve d'amour. Pour qui une simple pièce est un espoir en l'avenir. C'est cette apparente lenteur qui est en fait gage de réalité. La lenteur n'est-elle pas finalement le rythme normal de la vie?

    La performance des acteurs est excellente, surtout celle du petit garçon(Nino Jouglet).

    Se pose enfin la question de la grande fidélité(peut-être trop?) du film au livre. Mais quand le livre est un chef d’œuvre, le réalisateur, qui qu'il soi, peut-il s'en affranchir? La fidélité de ce film au roman autobiographique inachevé de Albert Camus est ici très grande. Peut-on s'en plaindre? La violence de l’époque, la vie d'Albert Camus telle qu'il l'a écrite de façon à peine caché, méritent-elles d'être librement adaptées au risque d'être bafouées?

    Ce film est beau, profond, puissant. Bien sur moins que le livre, mais le pari est réussi. Il pose des questions, et a la beauté de ne pas imposer les réponses.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 avril 2012
    J'ai vu ce film en Italie à Turin, avec le réalisateur présent, fort sympathique, mais hélas, son film est totalement raté! C'est une transcription en images d'un texte mais ça n'a rien de cinématographique, c'est d'une lenteur à mourir, un jeu d'acteurs figé comme rarement, on se demande comment on peut être aussi peu naturels, ce qui n'est pas un problème chez Rohmer mais qui là devient très gênant. Reconstitution historique du début de la guerre d'Algérie qui semble soignée (mais je n'y étais pas!). Pour le reste, une méditation autobiographique sur cette position impossible de Camus dans son pays, l'Algérie, qui change violemment, mais tout cela est d'une lourdeur et d'une froideur assez incroyables pour un tel sujet. Comme si le cinéaste était écrasé par la réputation de l'écrivain...
    islander29
    islander29

    867 abonnés 2 359 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2013
    Une très belle lenteur anime ce film, une lenteur toute méditerranéenne.....
    Je ne sais si on connait l'oeuvre de Camus après avoir vu ce film, même si quelques extraits semblent annoncer la peste....
    Mais on poétise son enfance et sa prédisposition à l'intégrité morale, celle du futur prix nobel....
    Le film est intimiste et chaleureux......L'enfance est la plus grande partie, même si j'ai trouvé meilleurs (plus concrets et informatifs) l'age adulte interprété par Jacques Gamblin.....
    Quelques belles citations jalonnent les dialogues et des personnages que l'on ne connait pas, la grand mère (dans une scène terrible à voir) et l'oncle un peu demeuré mais ardemment fraternel....
    Le film est à la fois précis et vague, avec notamment en début des sursauts d'humour grandiloquents,
    Je pense à cette sublime réplique d'un élève à qui l'on demande de définir son père en un mot :
    " Con" répond-t-il et d'ajouter en criant "vive Napoléon", sublime rime et sublime humour.....
    La première partie du film est dans cette tonalité.....
    La seconde est plus sérieuse et mêle une affaire de justice, sans insistance, mais attachante et simple....
    Car ce que l'on retient de l'immense écrivain, c'est sa simplicité, refusant de se faire vouvoyer par instant....
    Un film à découvrir et qui donne envie de lire le roman plus ou moins autobiographique de Albert Camus......
    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 avril 2013
    Du roman posthume et autobiographique d'Albert Camus, Gianni Amelio a tiré un film scolaire et appliqué. S'il rend hommage au personnage de l'écrivain, forgé par ses années d'enfance, Le premier homme ne parvient jamais à rendre compte de la complexité du drame algérien. D'où vient cette fadeur qui imprègne le film ? L'absence de prise de risques, la peur de trahir le livre, la reconstitution ripolinée de l'Alger de 1957 ? Gamblin et Podalydès ne sont pas à blâmer, ils donnent une humanité et une humilité qui touchent. Mais sans jamais réussir à transcender un film qui reste obstinément dans les clous.
    conrad7893
    conrad7893

    302 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2014
    la quête d'un homme sur ses racines et sur ce père qu'il n'a pas connu en plein conflit franco/algérien
    flash back mettant en scène un jeune acteur que j'ai trouvé pas mal
    gamblin impeccable comme à son habitude
    le seul point négatif est la lenteur de ce film
    dimah
    dimah

    16 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 mars 2013
    Très peu d'émotions dans ce film, le film comme le livre ignore la vie quotidienne de tous les habitants d'Alger. L' humanisme de l'instituteur est agréable à entendre, mais les discours rapportés n'apportent rien , les "arabes" comme Camus-Cormery le dit ont eux aussi une mère, alors ...Peu intéressant.
    Thierry M
    Thierry M

    162 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 avril 2013
    Film de bonne qualité , émouvant et très humain. Gamblin toujours remarquable.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 28 août 2013
    Le conseiller historique de ce film raté se nomme Benjamin Stora qui est à la guerre d'Algérie ce que Jean-Pierre Azéma est à la France sous l'occupation, Elie Cohen à la crise économique et Roland Contanceau à la psychologie : « l’expert » sans la participation duquel rien - aucune émission de radio ou de télévision, aucun documentaire, aucun film - ne saurait apparemment être aujourd'hui sérieusement entrepris. Omniprésent et omniscient… On aimerait pourtant avoir un jour une vision de la guerre d'Algérie qui ne soit pas la sienne. On aurait aimé que ce « premier homme » évite de laisser croire que Camus aurait pu être partisan de l’indépendance de l’Algérie. On aurait aimé que ce film – dont l’action se situe en 1957 - nous épargne nombre d’anachronismes, comme cette première scène imaginaire – totalement absente du livre éponyme de Camus – qui donne le ton du film et sa ligne "politique", dans laquelle on voit Camus se faire insulter par des partisans de l’Algérie Française. Bien au contraire, Camus se faisait à l’époque insulter par le FLN qui lui reprochait de refuser de signer les pétitions circulant en faveur des Algériens emprisonnés – et pour certains torturés – pour avoir commis des attentats. Le Monde du 13 décembre 1957 relate ainsi l’incident survenu lors de la conférence de presse ayant suivi la remise du prix Nobel : "un représentant du FLN lance slogans et accusations, empêche l’écrivain de prendre la parole et l’insulte grossièrement. Cette polémique pénible,scandalise l’auditoire suédois ». C’est alors que Camus prononce sa phrase célèbre sur sa mère et la justice, phrase qui n’est même pas citée dans son intégralité dans le film. Il n’est pas inutile de la rappeler : « Je n’ai jamais parlé à l’un de vos militants comme vous venez de me parler, déclare-t-il. J’ai été et suis toujours partisan d’une Algérie juste où les deux populations doivent vivre en paix et dans l’égalité. (...) J’ai toujours condamné la terreur, je dois condamner aussi un terrorisme qui s’exerce aveuglément dans les rues d’Alger par exemple et qui, un jour, peut frapper ma mère ou ma famille. Je crois à la justice, mais je défendrai ma mère avant la justice. » Camus ne pensait pas comme monsieur Stora. Il est regrettable que monsieur Stora se soit servi de ce film pour faire croire que Camus pensait comme lui.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 mai 2013
    La misère est moins triste au soleil

    J'aime l'oeuvre d'Albert Camus, je n'avais pas aimé son dernier roman inachevé dont est tiré ce film et voilà que grâce à cette adaptation, j'ai découvert ce qu'aurait pu être un grand livre. Le réalisateur a su parfaitement traduire ce qu'est la misère simple, brut, sans fard ni concession, le poids des silences de ceux qui souffrent et continuent à vivre pourtant, la dureté des gestes quand bien même sont ils justes comme pour ne pas tricher avec le monde, comme pour garder l'estime de soi, première et unique richesse, et enfin la réalité niée par les idéologies que le peuple algérien était bien composée de deux communauté qui aurait pu vivre ensemble. Un film sincère et sensible
    mazou31
    mazou31

    96 abonnés 1 284 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2014
    Peut-on réaliser une adaptation réussie d’une telle œuvre ? Assurément non. Mais l’exercice reste correct grâce à l’interprétation magnifique de Jacques Gamblin, sobre et émouvante, tout en sentiments cachés. Les épisodes de jeunesse sont moins convaincants. Sinon, la réalisation est très compassée, académique et très soignée (lumières, cadrages, musique). Mais elle tue la richesse et la profondeur du livre par son manque de tonicité et d’émotion.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 804 abonnés 12 441 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 février 2017
    Chacun de nous à un moment donnè de sa vie revient sur les traces de son enfance! Comme dans son livre à contenu autobiographique, il y a ici le fantôme d'Albert Camus qui s'est donnè un autre nom, un nom de personnage pour se distancier et pour ne pas ècrire « je » . Tout ceci au service d'un personnage avec de l'engagement, de l'intelligence et une sensibilitè très forte et en même temps secrète! C'est l'excellent Jacques Gamblin qui incarne Jacques Cormery! Son personnage se dècouvre dans le roman comme faisant parti de cette tribu mais pour autant il sait dèjà inventer et il sait qu'il a sans cesse à se rèinventer! On aurait aimè se laisser envahir par l'intime, les ambiances, les odeurs! Malheureusement, le rèalisateur sait servi de son mètrage pour faire croire que le romancier pensait comme lui! Même si le film n'est pas très rèussi, il regorge cependant de belles rèpliques! Ce serait trop long de toutes les citer (pour ça, autant relire le livre) mais l'une d'entre-elles sort du lot : « L'enfant porte en germe l'homme qu'il deviendra »...
    Caine78
    Caine78

    6 738 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 février 2017
    Jamais évident d'adapter Camus, encore moins lorsqu'il s'agit d'un roman inachevé... Gianni Amelio a su saisir la lumière si caractéristique d'Alger, tout comme son atmosphère ne ressemblant à aucune autre ville. De plus, Jacques Gamblin est un bel acteur, sobre, élégant et un « alter ego » très satisfaisant de l'écrivain. Reste que sans être totalement insensible à cette histoire (pour le coup les événements se déroulant dans les années 50 sont plus intéressants que les flashbacks), le film se traîne souvent (l'ennui est rarement loin) et a beaucoup de mal à incarner des idées, un propos... On comprend bien sûr la teneur de l'ensemble et les réflexions globales sur la colonisation ou la mémoire, mais il n'y a pas d'émotion, comme si le réalisateur visait à la fois le drame intimiste et un public (un peu) plus large : pas franchement convaincant. Au moins est-ce sobre, sans effusion mal placé, la figure protectrice de l'enseignant ayant également quelque chose de réconfortant. Rien de déshonorant. Rien d'indispensable non plus.
    Ti Nou
    Ti Nou

    502 abonnés 3 502 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 août 2013
    Lente, froide, impersonnelle, cette adaptation est oubliée aussitôt son visionnage terminé. Si Jacques Gamblin est toujours impeccable, son jeune homologue Nino Jouglet est mal dirigé et les flash-back en pâtissent.
    ned123
    ned123

    159 abonnés 1 689 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2015
    J'ai vu un film... qui m'a beaucoup touché du fait de son histoire... Il s'agit de l'oeuvre posthume d'Albert Camus, retrouvé à côté de son cadavre dans la voiture lors de l'accident qui lui a coûté la vie... J'ai aimé le finesse de ce film, au rythme toutefois inégal. Il convient de noter la très belle reconstitution historique où l'on sent le sens du détail pour permettre de rentrer dans le détail de l'Histoire. Je suis fan de Jacques Gamblin et de Denis Podalydès, et malgré la maîtrise de la réalisation, je trouve que parfois le film est trop lisse. Mais, on plonge dans les méandres de la guerre d'Algérie en repositionnant les points de vue des protagonistes... Et surtout, on découvre la naissance de la vocation d'Albert Camus grâce à l'impulsion d'un instituteur tenace face à une famille de "pied-noirs" vivant dans une grande misère, mais une belle lumière. Au final, on découvre beaucoup de beaux détails de la vie de ce très grand auteur/philosophe, et on ne peut que regretter son destin tragique....
    nielrowbooks
    nielrowbooks

    25 abonnés 669 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2015
    Du livre au film il y a toujours une distance infranchissable. Ici comme pour d'autres. Cette oeuvre force un peu trop sur le nostalgique. Cela plaira ou pas au spectateur, mais il ne s'en tiendra pas à ce seul côté du film. C'est interprété sobrement, parfois exagéré dans le simplisme, mais on sent une volonté de réalisme. Camus, finalement représente le citoyen algérien non arabe ou pied-noir qui va être floué, puis parfois montré du doigt, puis abandonné à son sort. La différence entre Camus-Cormery et les autres c'est que Camus croyait en une Algérie consensuelle, pas forcément indépendante, mais libre. Ce qui n'était qu'une illusion. Mais ceci est une autre histoire. A voir ou pas.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top