Je suis allé voir Ouf parce que Sophie Quinton ressemble terriblement à ma femme dans la bande annonce. Ce qui est inquiétant de mon point de vue est que son mari, en pleine crise de la quarantaine, a tenté de mettre le feu à l'appartement conjugal et s'est retrouvé en HP Le film commence à sa sortie quand il essaie de retrouver une vie normale, rejeté par sa femme, qui a perdu confiance en lui, et étouffé par deux parents plus immatures encore qu'il ne l'est. On s'attache à ce grand échalas dégingandé gentiment braque et merveilleusement incarné par Eric Elmosino. On ne comprend que trop qu'il est envie de prendre dans ses bras Sophie Quinton, toute en blondeur, en élégance et en tendresse. Ce petit film français au dénouement prévisible et pourtant surprenant, n'a pas trouvé son public. C'est dommage.
Au secours... La comédie pseudo-intello à la française revient ! Après le mythique "Cherchez Ortense" et "Tu honoreras ta mère etc" on a droit à OUFFFFFFFFF ! C'est aussi ce que disent les pauvres spectateurs devant cette comédie molle, prévisible, bourrées de situation déjà-vues dans des Woody Allen et compagnie et qui ne propose rien de nouveau !
Ouf a la force d'avoir d'excellents dialogues , et c'est d'ailleurs un peu aussi sa faiblesse , le film devient un peu lassant , sans véritable enjeu. Certains moments sont hilarants mais trop peu.
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2,0
Publiée le 3 octobre 2023
On trouve à la mise en scène un nouveau venu : Yann Coridian! Nouveau venu ? Pas vraiment car il ètait avant ce premier long-mètrage, directeur de casting! La trajectoire de ce rèalisateur est singulière car on a à faire aussi à un auteur de romans pour la jeunesse! Dans "Ouf" (2012), il choisit Eric Elmosnino pour jouer François, un homme en pleine dètresse avec des idèes noires et morbides! Non seulement il s'est fait virè de chez soi et de son travail, mais en plus on va lui retirer ses enfants! Bref, François est là, ingèrable, avec sa souffrance en bandoulière et fait peur à tout son entourage! C'est un premier long qui se traîne un peu, et qui finit par trouver ses marques dans les dernières minutes! On sent clairement la griffe de la regrettèe Sophie Fillières à travers cet homme qui a du mal à se contenir, mais qui veut en même temps reconquèrir femme et enfants! Malgrè deux comèdiens de choix, Eric Elmosnino et Sophie Quinton (auquel le film est dèdiè), le rècit reste bancal et les seconds rôles, peu consistants (Golino, Anèmone...). C'est dommage car l'intro et la conclusion mèritaient un meilleur sort...
Un film qui donnait envie, un joli casting et une sorte de fantaisie annonçait une comédie de moeurs fraiche et marrante... Il n'en est rien, ou pas grand chose en tous cas. Au final on ne tit jamais, cette comédie dramatique qui flirte plus que beaucoup du côté de Woody Allen ne trouve jamais sa vitesse de croisière, d'où un gros problème de rythme. Yann Coridian est un jeune réalisateur connu surtout son court-métrage multi-primé "Le Baiser" (2007) et d'avoir été directeur de casting pour Sylvie Verheyde, Noémie Lvovski ou Valéria Bruni-Tedeschi... D'où, sans doute, cette sensibilité féminine qui transparait tout du long du film avec une forte présence des seconds rôles féminins (Sophie Quinton, Valeria Golino) et le romantisme du héros psychologiquement fragile. Un ton délicat et romanesque, de la fantaisie et de la légèreté dans el malheur, mais à force de vouloir être subtil et doux le film devient parfois fade et peu audacieux. Au final ça donne un film qui semble aussi fragile que son héros, il manque justement à cette histoire ce côté allenien, au lieu de narcoleptiques il aurait fallu du stimulant, un peu plus de folie justement. Heureusement les dialogues restent bien écrits et les acteurs sont d'une justesse impeccable. Quelques scènes ne manquent pas de poésie comme cette dernière réplique de Eric Elmosnino à celle qu'il aime... Bancal et maladroit sans nul doute mais qui ne manque pas d'émotion (sans esbrouffe) et de charme.
Pour son premier film, après cinq années de galère, Coridian convoque un casting 4 étoiles (Elmoslino en tête) pour raconter les mésaventures tragi-comiques de François, quarantenaire fraichement sorti de l'hp. Sur le papier, c'est excitant, et il est vraiment dommage que le projet n'aille pas jusqu'au bout de son délire. Vraiment dommage car il y a beaucoup de potentiel dans ce premier film et beaucoup d'idées, voir même des coups de génie (Faire de Luis Rego le père d'Elmoslino, il fallait le faire tant ils se ressemblent et tant ça fonctionne entre eux) et certaines séquences sont hilarantes. Et à côté de cela, le film a le cul entre deux chaises et hésite sans arrêt entre la comédie et le drame si bien que ces changements de tons brusques finissent par nuire à l'histoire. Et il y a aussi le problème des pistes narratives que le scénario amorce sans réellement développer. Certains personnages ne sont pas spécialement bien amenés, d'autres pas suffisamment développés (La mère d'Elmoslino par exemple), on a envie d'en voir plus, d'en savoir plus d'autant plus qu'il y avait de quoi faire et de quoi dire. Et pour ce qui est de la fin, c'est peut-être bien elle, qui au-delà de tout le reste prédomine. Écrite à la va-vite, peu cohérente malgré un parti pris esthétique et poétique, elle fait figure de facilité comme peuvent l'être ces fins des films d'étudiants en cinéma peu expérimentés. Compte tenu du sujet, du casting et de ce qui a été amené avant, c'est vraiment dommage, on s'attend à mieux.
film un peu spécial, original en tout cas! Traiter du pétage de plomb de ce père de famille qui essaie de se reconstruire n'était pas évident et ça se voit puisque le résultat est bancal, comme je l'ai lu ici... Un mélange de déception et d'ennui et en même temps d'émotion, Elmosino est plutôt touchant dans sa rédemption. Comment redonner confiance à son entourage après avoir pété un plomb? C'est la seule chose qui puisse le "guérir" mais c'est justement la difficulté que rencontre cet homme, obligé de se battre contre ses pensées négatives pour redonner lui redonner confiance mais aussi aux autres.... Le rythme est un peu lent et décousu alors on décroche parfois mais le film est court alors on arrive à s'accrocher si seulement on est pas dégoûté par la petite mélancolie qui plane au dessus de ce film. Ca pourrait rebuter ceux qui pensaient voir une simple comédie...Ce n'est pas une comédie, loin de là!
Je m'attendais à une comédie, mais ce n'en est pas une.... On est plus près du drame que de la franche rigolade. Quoi qu'il en soit je ne suis jamais entré dans ce film et je me suis bien ennuyé malgré les efforts d'Elmosino pour donner un peu de consistance à son personnage. Malgré tout, ce film doit avoir son public.
Si Eric Elmosnino est convaincant en père psychologiquement atteint, le reste est d’une pâleur à en endormir un hyperactif. Le scénario a dût être écrit sous antidépresseur et la mise en scène préparée sous perfusion, car l’ensemble est vraiment soporifique. Dommage, car Ouf avait le mérite d’être original. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Pas totalement dépourvu d'intérêt. Intellichiant... Quelques moments drôles, de la finesse dans ce que cela parvient à faire passer d'interrogations sur qui est "fou", un magnifique casting, d'excellents acteurs, mais enfin au total pas de rythme, de pénibles longueurs, un sentiment de complaisance de nombrilisme. Doit pouvoir beaucoup mieux faire. La mayonnaise ne prend pas en dépit de l'excellence des ingrédients.
On est loin de la comédie... c'est plutot un drame assez triste, je ne m'attendais pas à ça, cela m'a pas mal refroidit malgré une très bonne prestation d'Elmosnino. Le choix de Luis Rego en père d'Elmosnino est également bien vu.
ce film est nul, il aurait pu être plus intéressant si le réalisateur avait donné un peu plus de relief à cette histoire de la folie ordinaire un peu banale, eric elmosino est nul aussi, décidémment il aura du mal à faire oublier son interprétation remarquable de gainsbourg, les rôles de déjantés un peu paumés ça suffit, qu'il passe à autre chose