Un scénario décousu, sans tête ni queue et que l' on peut résumer en une ligne; des dialogues sans saveur ni esprit; un rythme démoralisant de limace: gros ennui du début à la fin. Des scènes de sexe quasi pornographiques pour attirer le chaland (on fait ce que l' on peut pour faire des entrées!!!). Bref, un désastreux navet que ne peuvent sauver ni les acteurs ni les belles images. Bernard Giraudeau était un bon comédien; mais n' est pas réalisateur qui veut.
Vu à la télé (j'allais peu au ciné' à l'époque de sa sortie), j'ai adoré ce film émouvant. Notamment pour l'évolution des points de vue de certains personnages, et des contre-réactions d'autres. Cela a été une très belle surprise pour nous, le jour de sa télédiffusion.
Très beau film de Giraudeau. Sujet historique très intéressant, belle reconstitution d'époque Superbe mise en scène : le bateau, le fleuve, la mer Personnages très attachants, hauteur des sentiments, émotion esthétique forte, très belle musique. Je considère ce film comme le chef d'oeuvre de Giraudeau
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3,5
Publiée le 28 juillet 2010
Refusant constamment la facilitè, Bernard Giraudeau-rèalisateur aime raconter des parcours initiatiques, des histoires marquèes par la mort, la fraternitè! Avec un plaisir èvident de la mise en scène, il construit une oeuvre cohèrente dont "Les caprices d'un fleuve" est la plus belle rèussite! Très librement inspirè du 'Journal du chevalier de Boufflers" (poète et gouverneur de Gorèe de 1785 à 1787), le film suit la prise de conscience d'un aristocrate français, aveuglè par ses prèjugès, qui sera profondèment transformè par l'Afrique! Giraudeau avait envie de parler de ce qui le tient à coeur, l'èloge de la diffèrence, l'antiracisme, et croit que le meilleur moyen de le faire est d'emmener le spectateur en voyage! Un voyage tant spirituel que charnel où il allie grand spectacle et rèflexion, et prouve qu'engagement peut rimer avec èvasion et divertissement...
Un de mes films préférés ou plutôt que je revois avec le plus de plaisir. Musique magnifique, photos sublimes, souffle de l’Histoire, humanisme, aventure, amour,
superbe film développant une vision intéressante de l'Afrique noire à l'approche de la révolution française : démontage des rouages du trafic d'esclaves, accoutrement ridicule des nobles français en perruque. Le gouverneur du coin, superbement interprété par Bernard giraudeau, est en exil pour avoir tué en duel un marquis ami du roi. il trompe son ennui avec une maîtresse métisse, mais va se pendre d'affection puis d'amour pour une jeune esclave que lui a offerte un chef Bedoin. il va évoluer et devenir partisan de l'abolition de l'esclavage. Le film est lent, mais les images superbes, vraiment superbes. Sans parler des détails sur lesquels s'attarde la caméra et la bande son magnifique partagée entre epinette et chants traditionnels africains.
Giraudeau arrive à créer une atmosphère intéressante avec des clins d' oeil à Werner Herzog notamment et proposent quelques scènes dignes de grosses productions. Cependant l'évolution du scénario par bonds et le manque de suivi des personnages rend moins agréable notre cheminement dans ce film joliment tourné.
Déjà vu il y a longtemps, souvenir confus d'un film avec de beaux paysages. Aujourd'hui que Giraudeau a disparu, et ayant dévoilé qui il était, le caractère autobiographique, peut-être pas de l'histoire, mais de sa façon de vivre, donne une force de conviction inattendue et poignante à ce noble exilé à cap st-louis, en 1790, décalé par rapport à la révolution française et un commerce des noirs encore florissant. Borihnger joue en pleine harmonie avec lui, nous sommes au portes du désert et de l'Afrique et que relie des personnages écartelées car la "reine" mulatre locale qui l'initie dès son arrivée. Profond et touchant, sans prétendre être du grand cinéma au niveau scénario et mise en scène. aout 10 - TV 2
Les paysages et les musiques sont magnifiques et envoûtants. La représentation historique est crédible mais très peu précise. C'est l'un des rares film qui traite de l'esclavage au niveau des colonies d'où partent les esclaves. Il décrit bien la façon dont les esclaves sont achetés ou échangés aux rois du désert. Le rythme est cependant très lent et les histoires d'amour sont peu passionnantes.
L'histoire pourrait donner quelque-chose de bien sympa, mais c'est tellement convenu et consensuel, tel que le cinéma bourgeois français sait si mal le faire, que tout tombe à plat. Le problème de ce film, c'est qu'il n'a pas de chair. Il est prisonnier des pesanteurs théâtrales du cinéma hexagonal ce qui le rend tellement impersonnel. Quel dommage...
La disparition d'un acteur permet souvent de revoir certaines des meilleures oeuvres de celui-ci. Grâce soit donc rendu à Arte d'avoir bien voulu rediffuser (et oui, il a pas polluer nos été et nos hivers ce film là depuis sa diffusion sur Canal ) ce film. Déclaration d'amour à un pays, ce film-philosophique à l'image magnifique et parfaitement dialogué est une vraie oeuvre de cinéma qu'il ne fallait pas rater. Après, ça plait ou pas (moi, ça m'a parfois laisser sur le bas coté) mais il faut reconnaître de nombreuses qualités à ce film en costumes. Violent, poisseux, transpirant la soif d'infini et d'humanité de son auteur, film d'amour compliqué, reconstitution parfois luxueuse et pourtant très attaché à ses personnages, un vrai film d'auteur qui prend des risques, qui parfois laisse des personnages en route (R. Borhinger n'apparaît pas très souvent et son perso me semble mal utilisé) mais s'attache à d'autres (superbe T. Frémont) bref c'est du beau cinéma français c'est donc un peu chiant mais c'est très intéressant (et il affronte le passé colonial avec une rare acuité, bien avant que ça devienne à la mode). D'autres critiques sur
L'histoire est belle et émouvante ; belle par la perfection épurée de ses images ; émouvante par son humanité, qui s'immisce au fur et à mesure dans la narration. Mais, toutes ces qualités ne suffisent pas à satisfaire pleinement notre intellect. Certes, le choix de la lenteur est judicieux ; mais une maîtrise plus subtile et plus psychologique du scénario aurait été préférable ... Cela dit, c'est un film qui sait capter l'attention. Pas d'enthousiasme mais pas d'ennui.