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konika0
27 abonnés
778 critiques
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3,5
Publiée le 2 août 2018
A la gym, Maurice sonne. On connaissait DiCillo depuis le fabuleux « Ça tourne à Manhattan » mais on ne le connaissait pas comme documentariste. Exercice particulier que celui de monter des images existantes et sans faire soi-même la moindre prise de vue. Mais dès les premières minutes, on saisit que l’objectif consiste à mettre en lumière des scènes tournées par Morrison en personne et de leur donner un sens prémonitoire. Le film montrera donc un assemblage d’archives live, de scènes plus intimes et d’images inédites tournées par Morrison. Au final c’est assez instructif pour qui n’est pas déjà un spécialiste du personnage. On capte toute la grandeur et la décadence d’un grand créateur et de son époque. Car en parallèle du destin du groupe mythique il y a bien sûr le portrait d’un temps troublé et troublant. On frémit et on jubile devant l’énergie que dégagent les scènes live qui valent à elles-seules le visionnage. Reste que le film de Morrison ainsi monté ne colle pas toujours avec le reste et il laisse surtout perplexe. Un brin d’audace et moins de didactique, voilà sûrement ce que ce film aurait du être. Un moment bien rock ‘n roll néanmoins !
Loin d'être une banale compilation des plus beaux clips des Doors ou un simple rappel d'informations connues de tous, « When You're Strange » nous apparaît au contraire rapidement comme un vibrant hommage à l'un des plus grands groupes de l'histoire du rock, sans jamais tomber dans une complaisance ou une facilité qui lui eût sans doute été fatale. On en vient même à se passionner (mon immense amour pour le groupe aidant peut-être un peu aussi) pour ces images d'archives reconstituant parfaitement une époque trépidante sans oublier pour autant de rester réaliste sur chacun des membres, les difficultés et les périodes creuses étant elles aussi abordées sans détour. Si bien que c'est finalement quelque chose de très fort qui finit par se dégager de l'oeuvre, de très mélancolique et d'assez émouvant, presque comme si ce groupe ayant débuté au milieu des années 60 pour continuer jusqu'à la fin des années 70 ne nous avait jamais quitté, comme si nous nous sentions directement concernés par cette figure toujours aussi mythique qu'est aujourd'hui Jim Morrisson, les images d'archives et les chansons toujours choisies judicieusement confirmant de la plus belle des manières cette impression... On savait Tom DiCillo bon réalisateur de fiction, il s'avère documentariste tout aussi talentueux : vivement la suite, et ce quel que soit le registre cinématographique.
Le sulfureux et emblématique groupe de rock U.S The Doors ne cesse d’intriguer et de passionner les foules. Après le long-métrage Les Doors (1991) d’Oliver Stone avec Val Kilmer dans le rôle titre, c’est au tour de Tom DiCillo (Delirious - 2007) de s’y intéresser à travers un long-métrage documentaire intitulé When You're Strange (2010). La particularité de ce film, c’est qu’il reprend pas mal d’images d'archives tournées entre 1966 et 1971 sans oublier des images exclusives provenant de HWY - An American Pastoral (1969) une œuvre expérimentale et réalisée par Jim Morrison en personne. Mais mis à par cela, il n’y a absolument rien de nouveau à se mettre sous la dent, on n’apprend rien que l’on ne sache déjà, seule la B.O, la voix-off de Johnny Depp et l’excellent recueil d’images inédites permettent de nous retenir jusqu’au bout.
Pas un mauvais documentaire sur les Doors, mais pas vraiment enthousiasmant non plus. On n’apprend pas grand-chose de neuf sur le contexte, la contre culture, le mouvement hippie, la guerre du Vietnam… dès lors qu’on s’y est déjà intéressé un peu sérieusement. Le mélange d’étrangeté extra-terrestre et de morbidité de l’inspiration du groupe est affirmé, mais pas réellement démontré et analysé. Le point fort du film est de ne pas tomber dans une admiration béate qui occulterait tout ce que la culture rock porte d’esbroufe niaise et autodestructrice, en même temps que de fulgurances poétiques. Par ce coté on a une vision assez perspicace d’un monde encore contemporain. Pour les amateurs, le grand plaisir reste bien sûr la découverte des archives filmées des manifestations du groupe.
Un très documentaire sur ce groupe mythique, bien qu'il épargne les autres membres pour se focaliser sur la vie du chanteur Jim Morrison, mais après tout, cela reflète la carriére du groupe.
Bon documentaire sur le parcours de Jim Morrisson au sein des Doors. Si on apprend plein de choses et si on découvre plein d'images rares, on peut reprocher au réalisateur de se la jouer un peu. Ses effets n'ont pas vraiment leur place dans un documentaire. Et les commentaires lus par Johnny Depp vibrent un peu trop au son de la grandiloquence. Heureusement le charisme du groupe l'emporte finalement.
Ancien chef opérateur de Jim Jarmusch sur Permanent Vacation et Stranger than Paradise, Tom DiCillo signe ici un formidable documentaire sur un des groupes de rock américain les plus mythiques : les Doors. Entièrement composé d'images d'archives inédites dont un court métrage tourné par Morrison lui-même, sorte de road-movie aux images sublimes après leur restauration, le film n'apprendra pas grand chose de nouveau aux fans du célèbre groupe dont je fais partie; il a cependant le mérite de rendre justice aux autres membres du groupe. En effet, la plupart des fans des Doors ont la fâcheuse habitude de réduire le groupe à Morrison, c'est oublier que Robby Krieger, guitariste du groupe, a lui aussi écrit des chansons pour le groupe, dont leur plus grand succès Light my fire. C'est oublier aussi Ray Manzarek, qui eut l'idée de créer le groupe après avoir entendu Morrison lui réciter un de ses textes. C'est oublier ce formidable batteur qu'est John Densmore. Car chacun apporta sa pierre à l'édifice ayant des influences musicales différentes. On peut d'ailleurs regretter que le décryptage des influences musicales du groupe ne soit pas plus détaillé tant ce dernier est particulièrement intéressant. Tom DiCillo fait une utilisation intelligente des images du film de Morrison, il fait parfois un montage étrange avec les scènes de concert en mélangeant plusieurs concerts différents en un. Le commentaire est parfois lourdaud dans ses tournures de phrase et la présence de Johnny Depp en voix off n'est surtout qu'un argument publicitaire, l'acteur se contentant de lire le texte sans réelle conviction ou passion. Sur le plan historique, le film donne une vision assez juste des années soixante et des enjeux que présente cette période de changement radical sur bien des points. C'est toujours un réel plaisir de réécouter la formidable musique de ce groupe culte. Formidable moment pour les fans du groupe, sûrement instructif pour les néophytes, When you're strange est un documentaire très bien fait à voir de toute urgence.
Que dire... le mythe des Doors redécouvert. La narration par Johnny Depp est un petit plus, pas indispensable mais intéressant. Des images d'archive exceptionnelles, j'ai vraiment découvert Ray Manzareck, et je confirme que je le préfère à Jim Morisson qui m'a vraiment "choquée" dans certains passages.
Réalisé par le très doué et indépendant Tom DiCillo, ce documentaire sur le groupe mythique qu'était les Doors et son chanteur si particulier et enflammé mort à 27 ans comme bien d'autres rock stars est très rythmé que ce soit par son montage ou par la multitude de chansons qui composent la bande-originale. Certes on n'apprend pas grand chose de nouveau mais se faire narrer par Johnny Depp l'histoire de ce groupe est tout de même bien plaisant et on se laisse entraîner par la musique et les images.
Un vrai bonheur, même pour ceux, qui comme moi ne sont pas franchement fans des Doors. Mais j'avoue adorer "You're lost little Girl" et "Crystal Ship". Seule erreur dans la narration (faite par Johnny Depp), c'est de dire que Ray Manzarec joue du synthé et du piano bass (les organistes apprécieront). Il n'empêche que ce documentaire est beaucoup plus prenant que le film d'Oliver Stone qui a mal vieilli d'ailleurs.
Excellent doc sur un groupe qu’on ne présente plus. Le film replace le parcours des Doors dans la contre culture de l’époque de manière assez pertinente. A travers leur histoire et celle de Jim Morrisson en particulier, on comprend que finalement toute révolution, culturelle, musicale ou sociale (celle de 1968 comme celle de 1977 en Angleterre) est suivit d’un violent retour de bâton réactionnaire et conservateur.
Bonne rétro d'un des groupes les plus extraordinaires que la Terre est portée avec quelques passages inédits. A transmettre aux nouvelles générations encore et encore...
Sans forcément apporter de nouvelles anecdotes sur ce groupe mythique, le documentaire de Tom DiCillo ("Delirious") intitulé "When You’re Strange" retrace fidèlement la genèse et l’ascension fulgurante des Doors et plus particulièrement de son leader charismatique Jim Morrison mais aussi le climat particulier dans lequel était plongé les Etats-Unis à cette époque. Et malheureusement comme bon nombre de groupe de rock à cette époque ce documentaire nous montre aussi sa descente aux enfers mais c’est également ce phénomène qui en fait un groupe de légende . Grâce à une masse d’images d’archives assez impressionnante voir complètement inédites (comme le film de Jim Morrison) et la voix-off de Johnny Depp (lui aussi fan des Doors), "When You’re Strange" arrive à captiver très facilement.
Le documentaire a le mérite de s'intéresser à un des meilleurs groupes de rock, et il faut dire que les musiques sont toutes excellentes, pas un déchet. Le documentaire est narré par la voix de l'acteur Johnny Depp, grand fan du groupe. Pour ce qui est du fond, le problème du documentaire est qu'il ne raconte pas grand chose d'intéressant hors mis les déboires de Morrisson, que le documentaire met trop en avant par rapport aux autres membres. Mais le plaisir de voir de vieilles archives est présent.
Un documentaire qui rend hommage au groupe mythique des Doors. Le film est bien documenté, bien structuré avec la mise en exergue de la longue déchéance de Jim Morrison et un rendu impeccable du climat politique et social aux states à la fin des années 60. Les fans tels que moi apprécieront, les novices auront je l'espère, l'envie de découvrir leur musique envoutante et novatrice pour l'époque. Génial.