Avis : When You're Strange - Page 10

Magnifique. On est plongé dans l'univers des Doors d'un bout à l'autre du film et tout cela avec uniquement des images d'archives. Un vrai plaisir, il faut le voir...

Quel destin tragique mais incroyable. Le réalisateur réussit à nous replonger dans les 60' et fait le parrallèle avec le mouvement hippy qui fut aussi éphèmère et marquant que la carrière de Jim Morrisson. Bien joué, un régal pour les rockers!

Ai vu le film à l'avant première du MK2 Gambetta en présence du batteur du groupe John Densmore. L'ambiance était super, à la fin de la présentation du film, une partie du public s'est mise à chanter... A la vision de When You're Strange, on est transporté par la musique, l'ambiance, Jim et les images d'archives... Une réussite.

Un documentaire envoutant sur la vie des doors, de morrison. Un superbe hommage, à voir absolument pour les fans comme pour les néophytes.

je me dis de plus en plus que j'aurais été plus à ma place en Angleterre dans les années 60 que en France dans les années 2000... J'ai vraiment beaucoup aimé ce film, une splendeur...

super doc,sous un angle tres proche du chanteur.
seul b mol le film tourne presque uniquement autour de jim.

Vu le 1er juin aux Halles dans une salle bien remplie. En présence de John Densmore le batteur. Le documentaire est génial, avec le charisme de Jim Morrison et la voix off de Johnny Depp, la musique des Doors en son Dolby stereo dans une salle de cinéma...Le pied...!

Globalement intéressant et assez prenant - si on aime ou si on a aimé un tant soit peu les Doors. (Personnellement j'ai toujours trouvé leur musique envoutante et je continue à la ressentir comme telle).
Mais comment ont-ils fait ?
Comment ont-ils fait pour composer et jouer pendant leur carrière, avec ce 'barge' de Jim Morrison comme leader-chanteur ?

Très bon documentaire que ce "When you're strange". Les images d'archives, la musique des Doors qui est, comme toujours géniale, et la narration de Johnny Depp vraiment très agréable. Ce documentaire nous emporte dans le tourillonnent psychédélique de Jim Morrison à toute vitesse. Mais voilà, cette folie va trop vite, beaucoup trop vite. On peut être facilement largué tellement ce documentaire va vite et certains points ne sont pas assez approfondis. Comment peut on être complet sur un groupe comme les Doors en si peu de temps???(environ 1h30) Cependant, le résultat est quand meme super sympa et largement mieux que le film "The Doors" en évitant les clichés. A voir, pour découvrir ce groupe mythique ou pour simplement se régaler.

Un film sur les doors, narré par Johnny Depp, autant dire que je n'ai pas hésité longtemps! Etant un grand fan de rock et plus particulièrement des doors, je me suis donc empressé de me rendre dans l'un des deux cinémas lyonnais qui passe ce film.
Et le film commence par l'extrait d'un film fait par Morrison lui-même! Et s'ensuit une ribambelle d'archives qui nous plongent dans les sixties et les doors. Mais là ou DiCillo fait fort, c'est qu'il rend compte des doors tel qu'il étaient, enfin je le suppose, sans se laisser influencer pas le mythe Jim Morrison. Morrison est présenté comme un homme hautement intelligent et talentueux, mais également comme un personnage à double face, en référence à "jimbo". Il laisse également une place plus large que d'habitude aux autres membres du groupe.
Ce film ne m'a donc pas déçu, les images sont extraordinairs, Morrison seul dans sa voiture dans le désert, la première interprétation de "The End", le concert de Miami ; et puis la bande son, une heure trente à écouter des chansons doors, que du bonheur!

J'ai vu When You're Strange, le documentaire de TomDicillo sur les Doors, qui relate la trajectoire du groupe depuis leur formation en 1965 jusqu'à la mort de Jim Morrison en 1971.
Un groupe comète, un groupe fulgurant, qui n'aura existé que cinq petites années et apporté tant de choses à la musique, à leur époque, à l'inconscient collectif. Car tout le monde ou presque a en tête le visage christique de Jim et peut fredonner la mélodie de "Light my Fire". Moi par exemple. Je connaissais les Doors sans les connaître. Au delà du rock et de la voix de Morrison dont la signature vous hante, leur musique m'évoquait un son étrange, une bizarrerie, un air de cirque. Je sais maintenant que cette impression est due au piano électrique, espèce d'ancêtre du synthétiseur, de Ray Manzarek.
Mais c'est tout. Les Doors ont terminé leur carrière il y a près de quarante ans, et moi je débarque de ma planète. Et je découvre, et j'apprends. Et je regarde, bouche bée, les vidéos des concerts, des enregistrements, Jim Morrison complètement défoncé, l'extraordinaire cohésion du groupe qui a porté à bout de bras leur poète maudit de leader. Je tape du pied au rythme des chansons que je ne connaissais pas: "Wild Child", "The End", "Love Me Two Times", "When You're Strange"... J'ai la chair de poule, je ne peux pas détacher mon regard du visage de Morrison, de sa silhouette androgyne et des boucles tombant sur ses épaules. Je suis surprise par sa métamorphose, à la fin de sa vie. Bouffi d'alcool et de drogue, malade à en crever. Et je pense: "Bouffi comme Elvis au soir de sa vie lui aussi". Comme son idole.
D'autres images arrivent alors, il harangue une foule en délire, il a le charisme d'un prédicateur en transe. La scène est son église, les fans sa congrégation. Complètement stone, il finit le concert exténué et à peine conscient, sous l'oeil apparemment impassible de Densmore, Krieger et Manzarek qui jouent et jouent encore, faisant de chaque frasque du chanteur une performance. Magie des hommes qui se comprennent d'un regard. Beauté de la loyauté de ces membres de l'ombre au talent fou envers ce putain de Jim Morrison.
J'ai tout appris sur les Doors grâce à ce film, et je me suis rendue compte que j'aimais vraiment ce groupe au destin tragique. On sait depuis le début que ça ne va pas durer, on guette avec anxiété en même temps qu'eux le moment où le leader va s'écrouler et rendre son âme torturée, égocentrique et géniale.
Et puis il y a ce travail de recherche d'images d'archives, ce travail minutieux et précieux servi par un montage impeccable et fluide. Tout est à sa place, y compris la voix sobre et claire de Johnny Depp qui narre sans bavarder, qui informe sans jamais s'imposer. Et enfin, ce film Highway, tourné par Morrison lui-même en 1969, et que DiCillo distille tout au long du documentaire.
Cet effarement: "C'est un acteur?" "Il lui ressemble trooop!!!" "Ça, c'est DiCillo qui l'a tourné et ajouté au docu, non?" "C'est vraiment trop bien fait!" Heureusement qu'une interview de John Densmore, le batteur du groupe, m'a appris la vérité!
Je me suis alors rappelé la cruelle ironie du subterfuge du réalisateur: au volant de sa voiture, Jim allume la radio, se crispe et accélère comme un fou... La voix du speaker annonce la mort à Paris du chanteur déjà légendaire des Doors. A 27 ans. Comme Jimi Hendrix, Comme Janis Joplin.
Âge maudit que j'atteindrai le mois prochain... Mais je n'ai rien à craindre, ce sort semble réservé aux génies autodestructeurs. Et je n'ai rien d'un génie. Peut-être suis-je suffisamment étrange pour que la vie et l'art de Jim Morrison me parlent. Et pour qu'un concert des Doors me file la chair de poule comme si j'y étais, quarante ans après.
http://blogdelilsirene.blogspot.com

Un film très consensuel, on n'apprend strictement rien, mais c'est plaisant.

huge! un vrai documentaire sur la vie des doors dans le contexte de l'époque.

Excellent film doc., Pleines de vidéos archivées. Après tant d'années ce groupe reste une pure merveille ! Merci Jim pour ce que tu nous a laissé et merci à tous ses musiciens !

Documentaire bouleversant, quand on aime les Doors et quand on connait leur histoire. Des archives qui mettent des formes sur tout ce qu'on a pu lire ou imaginer. Bien que le début du film stigmatise Morrison comme un calculateur puis comme un drogué alcoolique, la seconde partie m'a envouté, je suis tombé dans leur univers (une seconde fois après The Doors de Stone), je m'obstine à dire que cette époque était pour moi mais ce genre de film me permet de m'évader. Je ne conseille pas cette oeuvre aux "non-avertis" car cela reste un enchainement d'images d'époque défilant sur une narration enivrante de Depp, narration certes froide et morose mais que je qualifierais d'appropriée.
En bref, si vous aimez les Doors, si vous avez de la sensibilité, si vous ne pensez pas avoir tout vu (je dis ça pour les anonymes qui balancent des critiques de blasés) et si vous aimez la musique allez voir ce film.