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    Scalps
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    2,2
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    5 critiques spectateurs

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    albancinedvd63
    albancinedvd63

    18 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 février 2023
    On oscille entre le western spaghetti et le nanar, les acteurs cabotinent sans y croire, la réalisation est mollassonne, l'écriture tiens sur un post-it. Le pire vient sûrement du doublage français de l'actrice principale, on y est pas du tout.
    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 janvier 2023
    Dans les années 80, le western n’est plus franchement à la mode (encore moins le western spaghetti) malgré quelques sursauts comme « Siverado » ou « Pale rider ». « Scalps » est un objet rare, une curiosité, un western spaghetti sorti en 1987 qui reprend les codes du genre avec néanmoins un recours assez prononcé à la violence comme les scènes des scalps ou celle où le méchant sudiste plante des crochets sur les tétons de Matt, le gentil fermier. Il y a un petit côté trash et gore qui sied bien à une certaine ambiance « années 80 » (ma jeunesse). L’ensemble est assez caricatural avec des scènes de corps dénudés qui ajoutent une pointe d’érotisme à l’ensemble. Rien n’est crédible dans ce film. Il faut noter cependant que ce film met en avant un personnage féminin (Beni cardoso) et qu’on n’est pas obligé d’être Rambo pour se défendre en milieu hostile. La partie action (vengeance et chasse aux sudistes à grands renforts de pièges et de dynamite) est certainement la meilleure de « Scalps ». Divertir est la seule fonction que l’on demande à ce genre de film. « Scalps » qui n’a rien de défrisant peut donc se laisser regarder.
    Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2022
    Scalps offre à l’amateur de westerns spaghettis un récit de vengeance des plus classiques, au cours duquel une jeune Indienne parvient à échapper à ses ravisseurs, après qu’ils aient ravagé son village, pour mieux les retrouver et les scalper. Pourtant, l’aspect prévisible du scénario n’empêche pas les réalisateurs de mettre en scène un divertissement dont la maîtrise et l’efficacité surprennent : en dépit de montages croisés peu délicats et artificiels, l’image bénéficie d’un soin tout particulier et d’une belle colorimétrie qui accentuent l’éclat des paysages. La souplesse de la caméra offre à chaque scène un dynamisme qui opère même lors des dialogues ; en résulte une production vivante et alerte qui recourt au choc des cultures, sur fond de racisme, pour mieux en redistribuer les pratiques et interroger le sens de la violence. Violence ritualisée chez les Indiens, violence sadique chez les Américains qui n’hésitent ni à torturer leurs confrères ni à liquider mères et enfants.

    Autre qualité évidente, le choix d’un personnage principal féminin fait peser sur l’entièreté du long métrage le poids des exactions endurées par les femmes à l’époque, notamment quand elles étaient considérées comme des trophées ou des butins de guerre. Yari donne à Scalps une tonalité féministe qui échappe aux logorrhées démonstratives pour s’ancrer dans le genre investi, le western. Héroïne tour à tour espiègle, attachante et impitoyable, elle se caractérise par sa ténacité et sa bravoure, attributions d’ordinaire réservées aux hommes que l’on se plaît ici à frapper dans l’entre-jambe ou à tonsurer. Sa relation avec Matt équivaut à un ébranlement des préjugés racistes qui régirent autrefois la cohésion militaire ; le vétéran de la guerre de Sécession, devenu fermier, prend conscience de la vacuité de ses idées reçues. Une petite réussite, heureusement rééditée par Le Chat qui Fume.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 441 abonnés 4 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2013
    Cela fait longtemps que je n’avais pas fait la critique d’un petit Mattei, je m’attaque donc à Scalps.
    Franchement j’avais surtout entendu du bien de ce film, même mon programme télé à l’époque me donnait une critique plutôt sympathique. Du coup je le visionne, et c’est en effet une belle surprise.
    D’abord le casting est une réussite. Ce n’est pas si courant dans le cinéma bis italien, alors là c’est un bon point. Mapi Galan est remarquable dans son rôle. Pleine de conviction, elle est charismatique, sexy en diable, et incarne une indienne mobilisée par la vengeance avec un vrai talent. Son personnage en plus est intéressant. A ses cotés Vassili Karis. Une vraie tête à jouer des westerns, il est ici un peu en retrait par rapport à Galan mais colle bien à son rôle, et s’avère convaincant dans les moments plus tendus, notamment vers la fin. Coté méchant, le colonel sudiste est solide lui aussi.
    Donc c’est plutôt bon, même si quelques seconds rôles dépareillent un peu.
    Le scénario est agréable. Il est assez banal, mais se développe avec tact et efficacité. L’histoire d’amour entre Karis et Galan aurait pu être cliché et assez nulle, mais elle s’avère finalement sympathique voir émouvante. Le métrage est rythmé, avec des rebondissements certes un peu répétitifs parfois, mais doté d’une gradation vraiment solide jusqu’à un final puissant. Du costaud en somme, bien que sans imagination.
    Visuellement, Scalps est très convaincant. Mattei n’est pas un réalisateur très talentueux, et certes son film à quelques maladresses avec une mise en scène un peu saccadée, un peu démonstrative parfois aussi. Néanmoins son travail reste honnête. La photographie est assez archaïsante, et c’est dommage car elle ne rend pas pleinement grâce aux décors qui eux sont sublimes. Les paysages en particulier sont une franche réussite, et cela donne un air très classieux au film. Même les reconstitutions ne sont pas mauvaises de ce point de vue. Les costumes par contre sont un peu « artisanaux ». Alors Scalps a la réputation d’un western ultra-violent, voir gore. Franchement c’est des bobards. Certes c’est un western musclé avec quelques passages sanglants, mais cela reste très circonscrit, et c’est loin d’être excessif. Des « scalpages » par exemple, on voit surtout les touffes de cheveux brandies dans les airs, mais jamais (sauf une fois) la personne entrain de scalper l’autre. Coté bande son, excellente musique qui porte le film. Quelques sonorités guerre de sécession au début, et une musique épique sur la fin juste parfaite.
    Voilà donc un bien bon film qui mérite pleinement sa bonne réputation. Différent des westerns habituels par son atmosphère brute et mauvaise, dénuée d’humour, conduisant son histoire avec efficacité, porté il est vrai par une interprétation solide, je le conseille sans problème, surtout pour ceux qui veulent se réconcilier avec un Mattei dont on se demande comment il a pu être aussi nullissime ailleurs !
    AMCHI
    AMCHI

    5 915 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 novembre 2012
    Bon Scalps est sensé être un peu plus que potable pour un film de Mattei, j'ai même lu que dans le western (ce qu'est Scalps) Mattei se relever être un réalisateur correct en effet c'est moins lamentable que les rares films que j'ai vu du "maître" mais ce western italien datant des années 80 fait tout de même pâle figure face à certaines réussites des années 60 ou 70. On aurait aimer voir l'histoire de cette squaw qui se venge des Tuniques bleues dans les mains d'un Corbucci ou d'un Valerii.
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