Bla bla bla, la Saint-Valentin, c'est une fête commerciale. Et bla bla bla. En général, ce sont les gens seuls qui le disent. Quand tu as la chance d'être en couple, tu as d'autres choses à penser. Valentine's Day, c'est un sous Love Actually où justement tous ces couples nous parlent le jour de la Saint-Valentin de l'amour mais aussi du couple, de la fidélité, de l'engagement, du mariage. Seulement, comme je l'ai dit, Love Actually et son humour british signé Richard Curtis est passé par là en 2004. Et Valentine's Day, j'ai eu un peu plus du mal à y croire. Tout est si lisse, si aseptisé, si artificiel. Julia Roberts, Patrick Dempsey, Bradley Cooper, Ashton Kutcher, Jamie Foxx, Jennifer Garner, de par leur statut de super-star, c'est difficile de s'identifier à eux. A s'imaginer qu'ils puissent avoir des difficultés pour trouver l'amour. Ils sont tous si beaux ou belles, si propres sur eux, ont des situations en or, des supers boulots, des appartements brillants et magnifiques. Quelques situations restent marrantes (Queen Latifah en chef tyrannique, Anne Hathaway en opératrice de téléphone rose pour gagner sa vie), quelques couples ont l'air intéressants à suivre (le tandem Garner-Kutcher et l'évolution de leurs sentiments). Mais sinon, aucune surprise, aucune originalité. Juste un rassemblement de célébrités inaccessibles, amenées à se croiser et énonçant des platitudes sur les relations amoureuses.