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Un visiteur
4,0
Publiée le 4 janvier 2012
Un très bon film. spoiler: Le thème des multiples personnalités était mieux abordé dans Identity mais ici c'est très bien auss i. Et Amber Heard confirme qu'elle a un vrai avenir dans le cinéma.
Plus de 10 ans que John Carpenter était en pleine disette et uil nous revient en direct vidéo avec un film d'horreur dans la plus grande tradition du genre... Du genre en général mais pas avec le style Carpenter à priori perdu depuis longtemps. Ce petit film est du style série Z qu'on oublierait vite si le nom du réalisateur n'était pas si illustre. La trame générale est aussi classique et répandu que le genre lui-même ; un fantôme qui revient pour se venger... Le vrai problème c'est que jamais pendant le film on ne sursaute nin on ne frissonne un temps soit peu ; c'est mollasson, sans créativité et au final ennuyeux. A force on se dit que le seul plaisir réside dans l'espérance de voir Amber Heard se dévêtir un peu (même pas !). Le seul bon truc reste le twist final (et encore on s'en doute un peu) gâché par l'ultime sursaut au gros sabot. N'importe quel tacheron aurait pu réalisé ce film pas loin du navet. Comment Carpenter est-il arrivé là ?! Ce film se classe dans ses 2-3 pires films haut la main. La disette continue...
Comme à l’Eurovision, j’accorde le maximum de point à ce film cristal brisant le silence du miroir qui sépare les multiples façades que révèle cette intrigue de ouf. Il semble familier ce réalisateur, un scénario classique dans un asile pour folle alliée, mettant en scène ses poupées actrices, Amber Heard et ses copines. Un défilé de mode top des modèles, ça m’a l’air fun, fini les années 80 exaltation des séries B, on vit dans une époque d’avancée technique. La suite est dramatisante, la Barbie parfaite ne vit pas au pays des merveilles, c’est la féerie de l’horreur, d’abord pyromane en flagrant délit puis puni, expédié dans ce centre psychiatrique qui n’est pas sans rappeler le décor du chef-d’œuvre « Vol au dessus d’un nid de coucou ». Les flashbacks angoissants de douleur s’éloignent vers le surnaturel fantasmatique épouvante, des médocs prescrits non prises sur le fait, les bémols n’entachent en rien la qualité de cette réalisation. L’époque décidée d’être racontée est cohérente, 1966 l’électrochoc sur des patients mentalement irrécupérables, une violation des droits bafoués, la peur qui se lit sur le compteur surchauffe électrique. Les jump-scare utilisés avec les moyens simples du bord sont réunis, l’effet bouh bouh par ci par là surprend. Le suspense garanti à l’ancienne sur le chemin de l’école d’Alfred Hitchcock, la fin rationnelle pendant le cours de « Shutter Island », le girls band et la fantôme sauvage meurtrière qui passait dans le coin du sombre couloir, elles n’étaient tous qu’une seule et même personne traumatisée.
Vraiment pas mal ! John Carpenter m'avait habitué à mieux, mais ce 'The Ward' est bien mieux que la plupart de ses derniers travaux (je pense surtout à 'Ghosts of Mars' qui est une grosse daube à mes yeux). L'atmosphère est efficace, il y a quelques passages flippants. Les actrices sont toutes crédibles, elles parviennent à rendre leurs personnages attachants. Et le twist-final est inattendu... Une bonne petite surprise !
Dix ans qu'on l'attendait, qu'on n'y croyait plus. Pourtant le revoici enfin au cinéma : le grand John Carpenter, tentant de se remettre à niveau après son plus que mitigé Ghosts of Mars. Il revient donc avec un nouveau film fantastique cette fois-ci situé dans un asile psychiatrique féminin des années 60 où une jeune héroïne (la starlette montante Amber Heard, ici plutôt convaincante) va lutter à la fois contre des médecins bourrus, un esprit vengeur mais également contre elle-même, notre blondinette ne sachant finalement plus vraiment si elle est folle ou non. Si la comparaison avec le tout récent Sucker Punch est évidente, la tournure plus fantastico-horrifique que prend naturellement Big John éloigne son film des frasques visuelles de Zack Snyder et de son scénario alambiqué. Dans The Ward, Carpenter revient à une sobriété discrète voire même touchante, le metteur en scène ne voulant en aucun cas faire un retour en trombes et préfère se la jouer simple pour un long-métrage de commande dont il n'a ni écrit le scénario (mis en pages par les frères Rasmussen, deux illustres inconnus) ni composé la musique. On reconnait bien évidemment la patte du réalisateur dans ses décors cloitrés en huis-clos, sa façon de filmer avec fluidité et délicatesse une histoire fantastique old school et son climat étouffant, le film se rapprochant de méfaits tels que Fog ou encore Prince des ténèbres. Toutefois, ce 18e long-métrage manque cruellement d'originalité, ce bon vieux John se contentant de tout simplement mettre en boîte un énième slasher fantomatique, banal et sans réelle surprise. Quelque peu répétitif dans sa forme, se calquant parfois sur le Gothika de Kassovitz, le film déballe ses maigres moments de frissons sans panache, faisant sursauter de temps en temps le spectateur jusqu'à un twist-ending assez prévisible. Ainsi, The Ward s'avère très sympathique mais reste bien en deçà des précédentes œuvres de John Carpenter.
10 ans d'absence après le décevant "Ghosts of Mars", John Carpenter revient à la réalisation mais malheureusement sans l'inspiration. Malgré quelques moments réussis et une Amber Heard qui porte le film sur ses épaules, "The Ward" est une déception : le sujet n'est pas très original, le twist final est prévisible et même la musique n'est pas signée par Carpenter. On est loin de ses grands films mais on espère toujours.
Quelle tristesse ! Un si grand réalisateur, qui a mis en scène quelques-uns des meilleurs films fantastiques des années 80-90 se planter aussi sec avec ce film, ça fait pitié. Tout y est nul. L'histoire c'est du déjà vu, les comédiennes sont toutes mauvaises et leur personnage caricatural, les effets de peur tombent à plat, bref ça fait peur, mais pas celle espérée. De plus c'est filmé comme un -très mauvais- giallo italien des années 70 ( revoir Suspiria -réussi celui-là , duquel s'inspire "The ward") et ça en devient gênant pour le grand John Carpenter. Je comprends que ce film soit passé directement à la case DVD. Passez votre chemin aisément.
Faut croire que John Carpenter est une relique qui appartient au passé. ça me fait un peu chié de dire ça car j'aime beaucoup John Carpenter mais faut l'admettre, "The ward" manque de mordant, d'envie, d'un p'tit truc qui fait que. Pourtant la scène d'introduction était pas mal, mais juste après on grille le twist de fin pas génial d'ailleurs. ça commence à devenir pénible les films à twist, ils se ressemblent tous, s'en est un code faut croire. Un cliché même. Mis à part quelques plans réussis faut pas espérer grand chose de "The ward", le scénario est déjà vu. Même du côté de la violence y'au un truc qui cloche c'est mi gore mi soft. Enfin je sais pas ça m'a paru un peu bizarre les deux trois moments violents. Ah et j'ai failli oublié de parler du fameux fantôme, et bien il fait vraiment flipper. Pas parce qu'il est particulièrement réussi mais parce que son costume/maquillage est exactement comme les vieux films d'horreur fauché. C'est moyen.
Comme souvent avec john carpenter, c'est puéril, lent et mal fait. Un réalisateur totalement dépassé, qui a pondu une série B pour ados. On sent qu'il s'est fait plaisir en habillant des minettes dans des tenues qui se portaient dans les années 60, probablement pendant ses jeunes années... 99% du film a lieu en intérieur, donc le film n'a rien coûté en décors, ni en images de synthèse. Tout a lieu en intérieur, sans qu'il s'agisse jamais d'un huis clos opressant. Seule issue cinématographique pour ce nanard, devenir une série Z cultissime. Dans 20 ans peut être?
Seul point positif, la fille du rôle principal est mignonne.
J'apprécie bien John Carpenter. Mais là j'avoue qu'il n'a pas su exploiter au mieux le contexte de l'hôpital psychiatrique, ni le jeu d'acteur de ses personnages. Le début se montre un peu fade, même si les évènements titillent la curiosité, et le twist final m'a déçu par sa banalité. Finalement, ce qui est vraiment efficace dans ce film, c'est le physique du fantôme ! ^^
Quelle tristesse que ce dernier Carpenter! Ce n'est même pas l'ombre de ses plus médiocres productions d'antan (même "Fog" avait un petit charme)... Le film se résume à une succession de clichés inconsistants et d'invraisemblances qu'on cherche à justifier par un twist final bateau. Epargnez votre temps en évitant ce néant filmique, et rematez vous plutôt l'Antre de la folie...
The Ward contient, de manière proleptique, beaucoup de Split : des miroirs brisés dès le générique de début, une fracture identitaire qui sert de nœud dramatique à l’intrigue, la persécution par une entité démoniaque, le cadre psychiatrique. Sauf que Split témoigne, lui, de la patte – ainsi que du talent – de son metteur en scène. Ce qui n’est pas le cas ici, car il suffirait d’enlever le nom de John Carpenter pour débaptiser une œuvre lisse et assez banale, malgré la présence de quelques qualités qui prouvent que le cinéaste sait encore filmer : de beaux fondus enchaînés rendent les scènes fantomatiques, un goût pour le slasher trépidant avec longs couloirs et fenêtres latérales allumées, l’espace d’un instant, par un éclair extérieur. L’impression demeure pourtant que Carpenter a sous-traité son film : on ressent sa présence çà et là, il hante l’œuvre à la manière du spectre. Mais l’écriture n’est pas sienne : les lieux communs s’accumulent, ne mènent nulle part sinon à un dénouement assez tiré par les cheveux. Mais la musique n’est pas sienne : les brouillards électroniques ont cédé leur place à des orchestrations et vocalisations plus traditionnelles, impropres à l’auteur. Mais le format, enfin, renie le Panavision par défaut budgétaire… Notons que l’entièreté de la filmographie de Carpenter fut tournée en Panavision. Voilà. En dépit de quelques scènes plutôt efficaces et d’un savoir-faire en matière de réalisation – car le film se suit sans difficulté et avec un réel plaisir –, The Ward ne constitue pas la résurrection attendue, attestant ainsi l’engloutissement d’un cinéaste dans une industrie cinématographique où il est de plus en plus difficile de contrôler son projet et, surtout, d’y insuffler une âme.
J'ai vraiment bien aimé ce film captivant, avec une fin surprenante, et bonne musique un peu stressante au début, idéale pour ce genre de film. J'ai quand même quelques trucs à lui repprocher: les effets surprises ne sont pas assez surprenants. Je trouve que ce n'est presque pas un film d'horreur. Il n'y a pas beaucoup de moments gores. Ca n'empêche pas ce film d'être original. Et puis, je ne suis pas fan des grands films d'horreur avec du sang partout. J'aime bien de temps en temps, mais c'est tout. Moi je préfère ce film (qui est original), mais les amateurs du genre seront peut-être un peu déçus. C'est pour ça que j'ai retiré une étoile. Mais je ne pouvais en retirer qu'une.