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Yann B.
3 abonnés
25 critiques
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2,0
Publiée le 30 décembre 2017
C'est (beaucoup trop) long, au bout de 2h on commence a regarder sa montre. L'histoire est assez alambiquée et pas très captivante. Les effets spéciaux sont fait par un stagiaire de studio de 3e zone.
De la poudre aux yeux. 6 courts métrages joués par le même casting, grimé différemment selon l'histoire, probablement pour qu'on comprenne bien qu'il s'agit de personnages différents, quitte à sombrer dans l'absurde (des acteurs caucasiens maladroitement maquillés en coréens) ou dans l'inutile et le grotesque (Hugo Weaving en femme, c'est risible mais on se sait pas trop si c'est le but. Ça serait d'ailleurs surprenant de la part de réalisateurs transgenre que d'introduire volontairement un élément comique sous la forme d'un homme déguisé en femme).
La seule particularité (mais pas originalité) du film est, plutôt que de montrer les 6 courts métrages les uns à la suite des autres, de les découper en scenettes de quelques secondes à une ou deux minutes, puis de melanger les scenes issues de tout ces courts métrages, rendant le tout inutilement difficile à suivre et à comprendre. Pas parce que le scénario de chaque histoire est riche et complexe mais uniquement en raison du montage "patchwork. Diffusées les unes après les autres sans ce découpage atroce, le scénario de chacune de ces histoires apparaîtrait au contraire bien pauvre. Non, ça n'a rien d'original, c'est la marque de fabrique de Tarantino, qu'on trouvait déjà dès Pulp Fiction. Sauf que chez Tarantino, ces histoires séparées sont toujours inscrites dans un même univers et interconnectées. Il y a un intérêt narratif à montrer les scènes dans l'ordre choisi, mais ça n'est pas le cas dans Cloud Atlas.
Parce non, ces courts métrages n'ont pas de lien entre eux. C'est pourtant ce que le film laisse présager et on se casse la tête à chercher où sont les connections, à attendre le dénouement qui révèlera pourquoi ces différents personnages aux personnalité différentes qui vivent des choses différentes à des époques différentes sont campés par les mêmes acteurs mais.... Non, jamais. D'ailleurs le film introduit un paquet d'élément, visuels ou scénaristiques, qui ne sont là que pour titiller la curiosité du spectateur et ne seront jamais utilisés ( pourquoi ce tatouage commun à tout les personnages?? Qu'est ce que ça veux dire???). Visiblement on a ici oublié le principe du fusil de Tchekhov.
Au final ce sont des histoires assez pauvres, n'ayant pas toutes d'intrigues ou de dénouement et le produit final cache la misère via des artifices grossiers.
Un film absolument magnifique et d'une très grande profondeur. Je l'ai vu plusieurs fois et à chaque fois, j'y ai pris grand plaisir. Magique... Il est clair que ce film n'est pas grand publique. Il est d'ailleurs très cérébrale. Bref, j'adore. Un véritable chef-d'oeuvre. Je pense que ce film est l'un des plus incroyables qu'il m'ai été donné de voir, et cela ne se reproduira pas avant très, très longtemps... Certains n'ont rien compris et n'ont pas du tout aimé ce film, soit, cela reflète parfaitement le monde dans lequel on est. (si le monde entier avait aimé ce film, alors ce dernier n'aurait pas toute sa puissance) Seuls les gens ouvert d'esprit passeront un bon moment.
Les réalisatrices de Matrix proposent leur nouvelle création en la personne de "Cloud Atlas", un film à l'univers riche qui m'a totalement emporté. "Cloud Atlas" fait partie de ces films qui m'ont tellement touché personnellement que je l'ai adoré malgré ses défauts. J'ai trouvé le concept à la fois originale et prenant, mêlant la créativité des Wachowski à des questionnements philosophiques qui ont profondément résonné en moi. Entraînant, drôle et émouvant, "Cloud Atlas" varie les tons à mesure que son univers très créatif se développe. Le film est très réussi sur le plan esthétique et réussit à trouver un équilibre quasi miraculeux dans sa narration foisonnante. Certes le concept a ses limites notamment dans sa manière de faire jouer au meme acteurs différents rôles avec certaines apparitions qui marchent mieux que d'autre mais j'ai été tellement captivé par le film que je n'y ai pas accordé beaucoup d'importance. Je craignais d'ailleurs la longueur de ce film mais je n'ai à vrai dire pas senti passer les presque trois heures que dure le film, ce qui est assez rare pour être souligné. "Cloud Atlas" est un film dont la magie a opéré d'entrée sur moi et dont je comprends parfaitement que certain ne l'ai pas aimé, mais que pour ma part, je recommande chaudement.
Il y a des films que l'on oublie, puis il y a ceux que vous gardez en mémoire pour la vie. Cloud Atlas délivre un message métaphysique qui est une véritable perle du cinéma actuel. Je n'en dirai pas plus, allez simplement voir ce chef d’œuvre, c'est du grand art.
Il est difficile de résumer Cloud Atlas, avec ces histoires qui s’emmêlent et qui interagissent entre elles. Le concept est novateur, avec ces acteurs (et pas n'importe lesquels: Tom Hanks, Halle Berry, Hugh Grant...) qui jouent un personnage dans chacune des sous-histoires, avec une grande attention portée à la reconstitution des différentes époques, avec quelques pensées philosophiques (du "le faible est la viande dont le fort se nourrit" pour en arriver à ceux qui cherchent à bouger l'ordre établi et le "qu'est ce qu'un océan sinon une multitude de gouttes de pluie"). Un chef d'oeuvre méconnu.
un film qui mêle science-fiction et philosophie, afin de provoquer émotions et réflexions. un film très marquant qui nécessite d'etre vu avec beaucoup d'attention!
Un fait intéressant sur l'Atlas des Nuages, c'est qu'il nous offre peu à contempler sur le plan philosophique, et pourtant on se retrouve à penser à un milliard de choses en même temps.
Il ne diffère pas dans sa forme qu'avec sa ligne de temps non linéaire qui a fait sa célébrité. Un autre de ses magnifiques vices de forme est de ne pas nous conter une histoire avec en ligne de mire les espoirs et les craintes du spectateur. La plupart d'entre eux ne sont même pas pertinents puisque chacune des six histoires est justifiée par la suivante.
Rien que dans la formule qu'il adopte, le film nous prive de notre liberté d'extrapoler qui fait des films de fiction, et a fortiori de ceux de science-fiction, des objets de tant de fascination. Il nous enferme dans un flux où l'on sait ce qui va se passer, du moins sur l'échelle la plus grande, puisque les histoires dans l'histoire s'enchaînent et s'emboîtent. Un exploit qui s'étend sur quasiment trois heures, dont on n'imagine pas l'équivalent en tournage. Il suffit d'ailleurs de savoir le nombre de réalisateurs pour se faire une idée : trois. Bref, l'oeuvre nous empêche donc de profiter du plus gros avantage de la science-fiction : la liberté d'imagination pour remplir les blancs que chacun aura forcément tendance à y voir. Et si le spectateur ne souffre pas de ce sevrage, c'est parce qu'il n'y a tout simplement pas de blancs ; chaque histoire est le bouche-trou d'une autre, au point qu'on ne s'attarde plus sur les détails.
Il ne faut pas perdre de vue non plus que la science-fiction est assez légère quand il y en a, plus dystopique que technique, et que le reste tient tout simplement du drame. Un magnifique roman graphique qui fait l'éloge des grands sentiments sans hétérogénéité, dont la taille philosophique et également celle qu'affiche le compteur de notre lecteur sont tenues en équilibre parfait, entre autres par les quatre acteurs déjà oscarisés qui figurent au casting. Et puis, pour finir sur une note plus terre à terre, il s'agit là du film indépendant le plus cher de l'histoire ; les cent millions de dollars devaient aussi y être pour quelque chose dans tout ce ramdam appréciatif...
Cloud atlas est absolument mauvais et le supplice dure près de 3 heures. Ce film raconte 5 histoires se déroulant à différentes époques et sans lien les unes avec les autres (si ce n'est le "tatouage" que partagent certains personnages). On attend vainement tout au long du film de découvrir une connexion entre les différentes époques. Les mêmes acteurs jouant plusieurs personnages ajoutent à la confusion, faisant d'abord penser à une réincarnation des personnages à chaque époque. Cependant, le film ne prend pas réellement cette direction. Certaines des histoires sont particulièrement longues et sans aucun intérêt, notamment celle de l'éditeur enfermé dans un asile/maison de retraite. Elle n'apporte strictement rien au film et se prolonge inutilement en pérégrinations diverses (le meurtre d'un critique littéraire au début, puis la relation avec le frère de l'éditeur, puis l'enfermement dans la maison de retraite). D'ailleurs pourquoi les réalisateurs ont-ils jugé utile de faire de l'infirmier(e) tortionnaire un travesti ? Ce film est absolument sans queue ni tête, certains y verront probablement une ode sur le sens de la vie (notamment les passages avec l'asiatique-prophète) ou sur l'écologie (sur la dernière histoire avec les humains qui se meurent) mais cela s'apparente davantage à mon sens à de la pseudo-morale de bas-étage et de la philosophie de supérette. Fuyez ce film !
J'avais lu quelques critiques 5 étoiles avant de regarder le film et je me retrouve à passer une looooooooongue agonie de 2h50. Il faut reconnaître que dans certains films les petites histoires entrecoupées peuvent être intéressantes, ça divertit et oblige le spectateur à s'y plonger sinon t'es rapidement out. Ici, je m'étais dit que chaque histoires allaient donner un final grandiose (je rappelle que j'avais lu les critiques 5 étoiles avant de le regarder) , sincèrement je m'attendais à un feu d'artifice. Conclusion: 2 petites histoires sympatoches et pour le reste de la put*** de soupe. Ce qu'il faut en retenir, attention c'est du lourd: "l'amour c'est la chose la plus belle qu'il ait été créée au monde" et "dans la vie, les histoires et les schémas se répètent sans cesse, on ne peut rien y faire". C'est de la masturbation intellectuelle pour pseudo-intello rien de plus. Je les imagine bien avec leur petit rire entendu dans les moments cocasses et l'air stupéfait et plein d'émotions lorsque surviennent les longs monologues sur la beauté de l'amour, de la vie et de la destiné.... Au milieu du film, pendant 3 minutes, j'ai cru que ça allait devenir intéressant et c'est retombé comme un soufflé. Un dernier gros point négatif, les maquillages qui sont simplement horribles, entre autres: Hugo Weaving en femme on dirait Mme Doubfire passée sous un camion, James d'Arcy en vieux on dirait du plastique fondu, tous les acteurs à qui on a fait les yeux bridés j'ai cru à un sketch des Inconnus, Tom Hanks en mafieux à mourir de rire tellement c'est pitoyable ou encore Doona Bae en rousse totalement pas crédible, c'est juste abusé de maquiller aussi mal. J'ai acheté le blu-ray et j’espère pouvoir le vendre à un pauvre type qui n'aura lu que les commentaires 5 étoiles... ;-)
J'ai eu du mal à regarder le film en entier et surtout, à reconnaître à chaque fois, tous les acteurs. J'essaierai de le revoir encore une fois parce que je pense que je suis passée à côté de l'essentiel. À revoir donc...
Un film prétentieux et inintéressant. Une vraie m.rde ! Qui laisse un goût ... comment dire ? De désespérance au regard de cette nullité envahissante et collante, totalement exempte de sens et sentiments malgré ce qu'on en a dit. Une bouse violente et visqueuse ! Berrrrk !
Même si certains crient au génie,je n'ai pas accroché au film.Certes l'histoire est originale,mais ce méli-mélo d'histoires à différentes époques sans vraiment avoir un fil rouge me perturbe.Le film ne donne pas l'impression d'avoir un fond ou une histoire à raconter et on se retrouve avec un rendu final assez fade,brouillon,avec une durée beaucoup trop longue au vu de certaines longueurs dont on aurait pu se passer.Tout de même,la dernière partie,relève un peu le niveau,mais ça reste moyen.
magnifique film mais un peu frénétique... Même si les pensées et souvenirs du ou des narrateurs peuvent se bousculer dans leur tête , l'effet sur le spectateur est déconcertant Par ailleurs , comme dans bien d'autres science- fictions , le constat de notre " humanité" est globalement désastreux ; reste l'amour , et l'évasion hors de notre planète.... pas réjouissant comme "évolution" !