Derniers Avis : Cloud Atlas - Page 30

Le seul intérêt de ce film est de voir les mêmes acteurs avoir différents rôles.
Sinon, j'estime avoir perdu 2h50 !
Un bon conseil : passez votre chemin.

J'avais déjà choisi les trois films à emmener sur une ile déserte, mais ça me fend le cœur: il va falloir que j'en enlève un !
C'est décidé, Cloud Atlas sera dans ma sélection, je ne partirai pas sans lui !
Et si vous ne l'avez pas encore vu, c'est bien fait pour vous, c'est que vous ne le méritez pas.

Enfin un film qui ne dévoile pas une intrigue à dénouement prévisible dans les 20 premières minutes; il faut se laisser emporter par les six histoires et les acteurs, passer d'un univers à l'autre, avoir le plaisir de comprendre au fur et à mesure les liens qui unissent les personnages. La durée était nécessaire pour pouvoir expliquer sur plusieurs siècles le karma, le déterminisme, l'effet papillon et autres mystères qu'on veut bien y voir - et on ne s'ennuie pas une minute. La transformation des acteurs est incroyable mais peut distraire au premier visionnage (c'est d'ailleurs une des libertés prise par rapport au livre). Un des rares films qu'on a envie de revoir, une oeuvre dense et ambitieuse sur l'humanité, du vrai, bon cinéma.

Un chef - d'oeuvre ! Un nouveau scénario philosophique des WACHOWSKI, la beauté des décors ( réels comme imaginaires ), le jeu époustouflant des acteurs, les costumes : rien n'a été laissé au hasard. Un résultat bluffant, un montage à la hauteur de USUAL SUSPECTS. À voir et à revoir absolument.

Un film fleuve à tiroirs multiples dans lequel, étonnamment, on ne s'ennuie pas une seconde ! Tout, absolument tout y étant imbriqué de A à Z, Cloud Atlas est une vraie expérience cinématographique unique dans son genre qui mérite au moins 2 visionnages pour être entièrement compris.

A voir pour le plaisir des yeux, mais aussi des synapses !

Les Wachowski ne savent plus quoi faire pour rendre leur cinéma intéressant, depuis la fameuse trilogie qui a fait leur succès et leur renommée mondiale. Six histoires qui se chevauchent, c’est bien. Réfléchir au problème de l’éternel retour du même, c’est bien aussi. Mais cela reste une intention cachée sous les effets spéciaux, le maquillage, les allers retours, flash back, flash forward. Il y a même le maladroit clin d’œil à Matrix, avec cette fille qui vit à Néo Séoul et s’avère être le nouvel élu. Cela fonctionne deux minutes, ensuite on se demande pourquoi ils ont choisis de transformer ce film « fantastique », en trip revival new âge, puis en bal des acteurs. Le fait que les mêmes acteurs jouent plusieurs rôles à la fois brouille les pistes et rend le discours brouillon, pseudo intello. Les quelques stars se partagent l’espace du film par maquillage et talent interposé, finissent par vider le film de sens, et on ne garde en tête que la performance, avec un humour un peu mal placé qui fait de cette soi-disant expérience un blockbuster de plus. Superficiel et un peu trop ambitieux, car tape à l’œil, à trop taper dans l’œil de la caméra, on oublie le sujet. Sinon Ton Hanks en écrivain trash est excellent, la meilleure scène du film…Pour Tom, donc.

Pas convaincu du tout !
Je cherche encore les liens entre toutes les histoires, c'est dommage.
Gros point positif au montage du film.

J'ai un peu du mal à trouver mes mots pour Cloud Atlas car c'est un film assez déconcertant, ou en tout cas, c'est parfois un peu délicat de trouver les liens entre les différentes époques, entre les différents personnages. Je pense sincèrement ne pas avoir tout compris et avoir besoin de le regarder une deuxième fois. Mais la première suffit largement à dire que les costumiers sont des faiseurs de miracles. Il y a peut-être 8 acteurs qui jouent tout, absolument tout, des hommes puis des femmes, des "vieux" puis des jeunes, des personnages du XIXe siècle puis de 2100 et quelques, en étant toujours convaincants. Heureusement que le générique montrait qui avait joué qui en tout cas. En fait le film dans son ensemble est un jeu de piste, où le spectateur cherche des liens, des ressemblances. Ça c'est du scénario. C'est d'ailleurs amusant d'observer le montage et de voir que, lorsqu'on change de scène, certains personnages continuent les phrases des autres, quand l'un ouvre une porte l'autre la ferme, quand l'un s'apprête à tirer l'autre aussi, etc. C'est un film extrêmement précis, où les détails fusent de partout, ce qui explique le fait qu'il faille que je le revoie. Les deux heures trois quart passent sans problème. Les thèmes abordés sont très divers, on passe de l'homosexualité à l'esclavage à la dérive du capitalisme aux maisons de retraite à la question des privilèges sans aucun problème. C'est vrai que ça fait assez fourre-tout, mais je préfère très largement ça aux films plats et "simplets" de ces derniers temps. Niveau décors et effets spéciaux, tout était réaliste, et j'avouerais que la ville futuriste de Néo Séoul m'a particulièrement plu. Sinon côté musique, rien de particulièrement marquant ou atroce n'est à signaler. En résumé, Cloud Atlas est un film atypique, comme une sorte de condensé de plusieurs films en un seul, où les détails sortent de tous les coins de rue de manière pourtant organisée et logique. Le spectateur est déstabilisé parce que ça sort vraiment de l'ordinaire, mais il devrait y avoir plus de films comme ça. Quand un Ovni pareil arrive, on ne peut que s'émerveiller devant la magie du cinéma. Mais il faut absolument que je le revoie.

une leçon de vie !!! quelle claque !!! bref pour moi un chef d’œuvre qui fait maintenant parti de mes films préférés je ne comprend même pas comment ce film n'a pas u de récompenses il est certes compliqué mais des qu'on est plongé dedans aie aie aie je trouve pas les mots pour décrire cette sensation qu'il donne en le regardant

Bon, habituellement je numérote mes critiques, mais là pas envie de vérifier à laquelle j'en suis.

Samedi 26 Octobre 2013, date historique, il est 23 h 35, et je viens de finir le DVD de Cloud Atlas, et c'est l'un des plus beaux films qu'il m'ait été donné de voir. Que ce soit dans le jeu des acteurs, absolument fabuleux, ou dans la mise en scène, voir même la musique, tout dans ce film est parfait. L'adaptation du livre est d'une fidélité déconcertante, et en ça je veux dire qu'il est très bien adapté, car actuellement, on a plutôt l'habitude de trouver des adaptations massacrées, mais ici c'est parfait, tout s'imbrique parfaitement, c'est fluide, c'est clair, c'est parfait. J'ai du mal à trouver des mots pour dire ce que je veux dire, "parfait" est le minimum qui me vient à l'esprit, mais la qualité de ce film va bien au delà.
J'ai les mains qui tremblent sur mon clavier je suis tout bouleversé.

Et je trouve ça tellement dommage que ce film ne soit pas reconnu à sa juste valeur. Et à côté de ça, on a des twilight, des Thor, des Avengers... Qui sont surévalués, et qui participent à la dégringolade du cinéma. Heureusement qu'il reste des films comme Inception, The Fountain, ou Cloud Atlas, et bien d'autres, pour redresser la barre. Quand on regarde Cloud Atlas, on peut se dire que tout espoir n'est pas perdu, pour le cinéma.

Bon sang, j'ai tellement hâte de le revoir. Le plus tôt possible, j'espère.

"Cloud Atlas" promettait beaucoup, avec ses six histoires étalées sur cinq siècles, et finit par décevoir. Les liens entre les différentes histoires (peu intéressantes) sont, soit tirées par les cheveux, soit carrément esquivés. Le scénario est très moyen, l'écriture paresseuse, et le propos philosophique tombe à plat. Les quelques bonnes scènes d'action et la bonne entente du duo Hanks-Berry parviennent toutefois à sauver le film du désastre. On était au moins en droit d'attendre une vision novatrice du futur, mais il n'en n'est rien. Les Wachowski mettent en place des effets spéciaux visuellement peu impressionnants. Loin, très loin de "Matrix".

On peut reprocher beaucoup de choses à « Cloud Atlas », mais certainement pas d'avoir manqué d'audace, ce qui, en cette époque souvent trop formatée, fait évidemment plaisir à voir. Indéniablement les maquilleurs ont parfois eu la main lourde, certains récits sont inévitablement plus intéressants que d'autres et l'ambition des « frères-soeurs » Wachowski et de Tom Tykwer était peut-être un peu trop importante lorsque l'on voit toutes les pistes et réflexions qui auraient mérité d'être d'avantage creusées. N'empêche : difficile de ne pas être porté par ce festival de couleurs, d'intrigues, de personnages se complétant parfois remarquablement, parfois moins, sans que notre plaisir ne soit réellement mis en cause. Il y a une sorte de « beauté du geste », d'étrange poésie dans laquelle le film est bercé qui le rend assez inclassable, le « jeu de rôles » géant entrepris par les réalisateurs se faisant d'emblée stimulant et savoureux. Enfin, si certains passages sont donc plus faibles, reconnaissons que d'autres sont aussi brillants qu'émouvants, le dénouement très différent de chaque histoire renforçant ce sentiment d'hétérogénéité ici salutaire. Et puis il y a Halle Berry, plus belle que jamais au milieu d'un casting étonnant mais réussi, alors... Bref, si « Cloud Atlas » ne plaira pas à tout le monde, au moins aura t-il eu le mérite de nous offrir une expérience follement originale et me concernant très appréciable : il serait dommage de passer à côté.

C'est dommage, y'avait de l'idée... Ce film m'a clairement déçu !! Pourtant, un bon casting...

Sans doute un des films les plus originaux que j’ai pu voir, mais qui réussit le tour de force de toujours demeurer accessible. Pourtant, il est assez difficile d’expliquer réellement le scénario. Six histoires se déroulant à diverses époques, avec quasiment aucun lien entre elles si ce n’est la réincarnation de leurs protagonistes respectifs. On retrouve ainsi les mêmes acteurs dans des rôles plus ou moins importants, tour à tour gentils ou méchants, vieux ou jeunes et même jusqu’à homme ou femme ! Si leurs maquillages sont absolument géniaux, ces mêmes acteurs n’ont en revanche jamais vraiment l’occasion de développer leurs personnages. Ce n’est pas un film qui s’attarde sur des destins individuels, ou plutôt qui le fait uniquement pour parler de sujets plus vastes.
Chacun des six épisodes est en outre présenté sur un ton différent : alternent ainsi le film historique, la comédie, la science fiction ou l’anticipation. Bref, tout ça semble assez fumeux et on craint de retomber sur quelque chose d’aussi peu compréhensible que Matrix 2 ou 3. Eh bien, absolument pas ! Car Cloud Atlas nous parle en réalité non pas simplement de ces six histoires mais de thématiques centrales de l’histoire de l’humanité. L’amour, les fautes que l’on répète à travers les siècles, la rédemption, les causes et les conséquences, tout y passe et d’une manière réellement compréhensible et touchante. Les transitions entre les histoires se font sur un mot, un sentiment, un thème, bref d’une manière fort peu évidente mais que les Wachowski parviennent à rendre parfaitement claire. On ne saisit évidemment pas tout, car le film fourmille de détails, mais on se laisse porter de bout en bout sans discontinuer. On peut passer du rire aux larmes en une poignée de secondes, d’une scène d’amour à un meurtre impitoyable sans que cela ne choque le moins du monde. Le montage est véritablement remarquable et j’imagine le travail énorme qu’il a du représenter. On est véritablement porté de scène en scène, au grès d’une musique remarquable et d’une mise en scène léchée. Les six histoires ne sont pas exaltantes en elles-mêmes mais c’est leur tout qui fait la force du film, tout le film repose sur un fil mince mais qui ne casse jamais, au contraire il se dégage une force narrative que je n’avais pas vu depuis longtemps. Que les Oscars aient pu passer à côté de ce film est encore une fois désolant !
Bref, en un mot comme en mille, il est très rare qu’un film me saisisse autant au premier visionnage. Il faudra le revoir mais pour l’instant, j’ai eu la sensation de contempler un authentique chef d’œuvre.

"Cloud Atlas" est un projet audacieux et très ambitieux. Cette gigantesque fresque romanesque demande un effort pour suivre la complexité des différents récits. A mesure que le film avance, on saisit les liens entre les histoires, les personnages, les époques; notamment grâce au très bon montage qui met en valeur cette mosaïque. Le film aborde les thèmes du déterminisme, de l'amour, des conséquences de nos actes et de nos choix à travers le temps. Parfois long et bancal, il se rattrape toujours par un crochet inattendu dans le récit ou une trouvaille visuelle qui ne laisse pas le spectateur indifférent. Au final, une oeuvre atypique, généreuse et visuellement impressionnante à certains moments.