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fastsnake
3 abonnés
245 critiques
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3,5
Publiée le 4 septembre 2010
Encore un film brésilien sur les favelas, etc. Mais le point de vue est ici intéressant, de même que l'histoire. A savoir qu'on ne suit pas vraiment la montée d'un jeune paumé en tant que trafiquant de drogue, puis sa chute brutale (en général une balle dans la poitrine, tirée par un concurrent ou un policier). [SPOILERS] C'est lors de la scène finale de prise d'otage que le film prend tout son intérêt je trouve. [SPOILERS]
On pense forcément au visionnage de ce film à "La cité de Dieu ou "La cité des hommes". Bien qu'intéressant celui-ci est cependant un peu moins bien dans le genre avec pas mal de passages un peu longuets, et des personnages qui évoluent de manière un peu bizarre.
"Rio, ligne 174", inspiré de faits réels, est un film émouvant et fort. Les acteurs sont excellents et rendent les personnages attachants malgré leurs actions. Le film permet au spectateur d'appréhender la vie dans les favelas et la vie de ses habitants sans concessions.
J'ai trouvé ce film très émouvant et très dur en même temps, très bien filmé, on rentre dans la peau des personnages. Ce l'un de ces films qui restent dans la mémoire pendant longtemps.
A partir d'un scénario classique mais extrêmement bien construit, Bruno Barreto, cinéaste expérimenté, raconte l'histoire d'un adolescent, retiré de sa mère très jeune et qui se retrouve l'auteur (malgré)d'une prise d'otages. Ce fait divers (amplement médiatisé à l'époque) a également fait l'objet d'un documentaire très réussi par ailleurs. En mêlant les scènes très réalistes (l'univers des favelas de Rio, la vie quotidienne des enfants de rue, les centres de détention pour mineurs, vols à la tire), et les scènes qui apportent le ressort mélodramatique nécessaire jusqu'au dénouement de l'intrigue. le sujet est parfaitement maitrisé. On regrette une sortie sur les écrans français très confidentielle.
Après La Cité de Dieu (2003), La Cité des hommes (2008) et Tropa de Elite (2008), Rio, ligne 174 nous plonge à nouveau au cœur des favelas du Brésil, où les enfants livrés à eux mêmes sniffent de la colle et commettent des vols à l’arrachée à longueur de journée afin de survivre dans cette jungle sans foi ni loi. Mais le film de Bruno Barreto se distingue de ses prédécesseurs en s’inspirant d’un fait divers ayant défrayé la chronique, en s’intéressant notamment à deux enfants dont l’un a pris un bus en otage. Filmé caméra à l’épaule, le réalisme est d’autant plus saisissant grâce à la prestation des jeunes acteurs. Violent et dérangeant, on est dans le vif du sujet du début à la fin.
Film magnifique et rempli d'émotion. Contrairement aux anciens film de Barreto comme la cité de Dieu qui traite de la situation sociale du Brésil, de la misere et ce que les gens sont capable de faire pour s'en sortir. Nous avons la quelque chose de different a mes yeux. Pour moi ce film traite de la condition humaine, un jeune homme poussé a agir de façon contradictoire par rapport a ce qu'il pense car trop opprimé par la societé.
Avec âpreté et énergie, Bruno Barreto s’inspire de faits réels pour suivre le destin tragique d’un jeune délinquant des favelas. Misère des bouges de Rio, drogue, violence, prostitution, guerre des gangs, école du crime pour enfants déshérités sans repères, le tout à quelques encablures des beaux quartiers de Copacabana, ce regard sans concession sur les inégalités féroces de la société brésilienne agit comme un coup de poing. Si le sujet n’est pas nouveau, il est traité avec sincérité et réalisme, servi par un jeune interprète inoubliable dans son expression de la haine, de la révolte et de l’impuissance.
Bruno Barreto s'est fait connaître à la fin des années 70 et début des années 80 avec deux adaptations très sensuelles de Jorge Amado (Dona Flor, Gabriela) avant de rejoindre Hollywood et d'y tourner des comédies romantiques inoffensives (Hôtesse à tout prix). De retour au Brésil, avec Rio ligne 174, il s'empare d'un fait divers qui lui permet de raconter l'aventure forcément tragique d'une "fleur" de favela avec un cocktail bien connu : drogue, sexe et violence désespérée. Sur ce terrain, La cité de Dieu (bien) et Tropa de elite (mauvais) ont déjà tracé le chemin. Rio ligne 174 semblait donc cousu de fil noir. Malgré un air de déjà vu, le film est néanmoins bien écrit et réalisé, et trouve un ton qui lui est propre, réaliste mais sans excès, violent mais sans complaisance. On peut donc se laisser prendre sans honte au rythme éperdu de cette tragédie humaine en dépit d'un scénario dont le dénouement est couru d'avance.