Vous voulez que je vous dise ? Lorsque je me suis lancé dans le visionnage de ce film, j’étais sûr à 100% voire plus, que j’allais le dégommer bien comme il faut. Je le pressentais, je le voyais arriver. Et bien, vous savez quoi ? Pour le coup, je ne procéderai pas à l’opération de destruction en règle. Car il s’avère que ce « Neuilly sa mère » ne m’a pas été aussi désagréable que ça. Par contre, il y a un truc sur lequel il faut que je revienne obligatoirement. Impossible, ça peut pas passer à l’as. Durant ma courte vie d’amateur de cinéma, des films caricaturaux j’en ai vu, j’en ai même apprécié un paquet, mais je crois que celui-là truste les premières places du classement. Des clichés, il y en a, vous pouvez me croire. Le petit gars de cité qui déboule dans une école privée pour les richards et qui se fait chercher des noises par ses « camarades » qui sont, pour la plupart, des têtes de glands finies et qui, contre vents et marées, arrive à se mettre dans la poche la gonzesse qui soit disant, met des vents à tout le monde, la famille bien de droite, donc bien conservatrice, et bien d’autres encore. Mais ça ne sert à rien de les énumérer tous. Si vous avez de bons yeux, vous les verrez tout de suite ! Comme je le disais, c’est très cliché, très caricatural, pas désagréable, mais ça manque tout de même d’originalité, le film ne se démarque pas de ces prédécesseurs ayant choisi le même propos et la même façon de l’aborder. Il en résulte donc un film pour le moins inégal et qui atteint rapidement ses limites. C’est dommage. En revanche, le casting, porté par une pléiade de comédiens qui s’amusent fait bien le job. Avec une petite mention pour un Denis Podalydès hilarant et remonté comme une pendule. A noter aussi la courte (mais sympathique) apparition de Michel Galabru dans le rôle d’un sénateur.