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landofshit0
281 abonnés
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4,0
Publiée le 11 juin 2013
Sous couvert de science fiction district 9 parle d'un sujet récurant de l’Afrique du sud ,la ségrégation. Le film est franchement habile dans sa construction et dans sa façon d'aborder un sujet sans en avoir l'air. Tout en gardant sa part de science fiction, il donne de vrais instants de folie dans sa dernière partie. Un film intelligent avec ce qu'il faut de d'action et d'humour un parfait mélange des genres,comme il est rare d'en voir.
Excellent film de sciences-fiction. J'ai tout simplement adoré. Les acteurs sont excellentissimes(surtout Sharlto Cooper). La musique est très bonne et contribue bien à l'ambiance. Le scénario est intelligent et novateur. J'ai apprecié aussi la violence du film. Non pour moi, c'est un film vraiment très cruel et touchant à la fin. J'adore aussi les armes. Et les crevettes... Qu'elles sont bien faites ! Que ce soit au niveau du réalisme ou du design, c'est parfait ! Par contre niveau réalisation on a vu mieux mais bon... Ca reste un très bon film de S-F !
Un film de science-fiction intelligent et qui traite de nombreux sujets de société, qui plus est actuels. Neill Blomkamp a réalisé ici une œuvre innovante dans le genre et qui porte matière à réflexion. Tourné caméra à l'épaule (car ce film est tourné sous forme de documentaire), "District 9" est une œuvre percutante porté par l'excellente prestation de Sharlto Copley, très attachant et des effets spéciaux saisissants. Très bien mis en scène, ce film fait des promesses et les tiens voir, va au-delà de celles-ci. Ce qui ne pouvait pas être mieux au vu des sujets abordés : racisme, xénophobie, indifférence, cupidité de l'Homme... Produit par Peter Jackson, "District 9" est une création intéressante comme on aimerait en voir plus souvent car elle est touchante de vérité.
Qu'il est bon de voir que la Science-Fiction moderne peut encore nous surprendre!"District 9" est un habile exercice de style oscillant entre le faux documentaire et la pleine série B.Il révèle un possible cinéaste majeur,Neill Klomkamp,Néo-Zélandais de son état,chapeauté par Peter Jackson qui a eu le nez creux sur ce coup là.Autre bonne idée:l'action se déroule à Johannesburg,en Afrique du Sud.Ces paysages de no man's land aride,d'urbanisme insalubre et pollué,sont le cadre idéal pour raconter la cohabitation impossible entre des humains toujours plus vaniteux,et les extra-terrestres,parqués dans une sorte de bidonville géant.Le film est une parfaite allégorie de l'Apartheid,et prend parti politiquement.Ce qui surprend beaucoup,c'est l'intégration parfaite des effets spéciaux(normal,ils proviennent de WETA)et l'aspect réaliste des bestioles,croisement d'insectes et de crustacés.Wikus Van Der Werve(Sharlo Copley,révélation,et futur Looping de "L'Agence tous risques"!)est la clé de voûte de l'histoire,lorsqu'il est contaminé et devient à son tour un E.T.Radié de tous,traqué,effrayé,il trouve refuge dans le "District 9"...Klomkamp réussit le tour de force de rendre les créatures très crédibles,et très attachantes.On est dégouté par le sort qui leur est réservé:un vaste génocide.La dernière demi-heure est un délire de nerd grandeur nature.Jouissive et démesurée.La surprise de la rentrée!
Un, voire le meilleur film du genre. On sent qu'il y a eu un gros budget pour ce film, mais il le mérite : à la hauteur de ce qu'il a coûté. Le scénario est parfait, l'action est au rendez-vous, et on a même droit à une allusion à l'Apartheid ! Les graphismes des effets spéciaux sont sur-réalistes, et on attend avec impatience la suite !
Une grosse mandale bien servit sur un plateau ! Un pur bijou ! Tout est réunis pour le considérer comme un chef d'œuvre : la réalisation impressionnante (pour un 1er film c'est énorme), la manière de tourner intelligente (façon documentaire), un scénario originale et prenant, un héros ou plutôt antihéros tripant et délirant.
Excellentissime District 9, et très grosse surprise. Les films de SF sont rares au ciné, les très bon films de SF le sont encore plus. Filmé comme un documentaire caméra à l'épaule façon Cloverfield, avec des acteurs quasis inconnus, District 9 est un film intelligent, résolument engagé. District 9 décrit parfaitement la connerie humaine dans toute sa splendeur, l'acceptation ou la peur de l'autre. Bourré d'humour noir et bien gore...
Un concept de base intéressant, malheureusement gâché par un développement sans surprise. Produit par Peter Jacson, "District 9" commence en effet sur des bases plutôt attrayantes ; un aspect faux-documentaire convaincant bien que déjà-vu et puis surtout des aliens érigés en remarquable allégorie de l'immigration, celle qui devient peu à peu gênante et que l'on finit par parquer dans des camps extérieurs. L'oeuvre aurait ainsi pu aisément devenir un magistral réquisitoire métaphorique en ce sens si son cinéaste Neill Blomkamp avait davantage soigné son fond. Car la deuxième partie du film est nettement moins emballante ; le réalisateur préférant visiblement s'orienter vers un schéma beaucoup plus manichéen, ponctué de beaux morceaux de bravoure à l'américaine et d'un regard définitivement démago. Fatal déviance pour un pari qui au final ne propose pratiquement rien sur le quotidien de nos sociétés, ni d'ailleurs en matière de science-fiction. Regrettable.
Réalisé avec un budget de 30 millions de dollars, District 9 étonne par sa maitrise technique, ses effets spéciaux bluffants, mais également par son scénario complexe. Aliens ghettoïsés, rejetés par la population et exploités dans des conditions déplorables par une multinationale qui compte en tirer profit, apartheid, xénophobie quotidienne, sort des clandestins, pouvoir des multinationales et leur influence sur l’État, les sujets s'entremêlent et la réalité rejoint souvent la (science) fiction. Une belle réussite, donc, dans laquelle se reflète l’héritage du cinéma engagé, de Paul Verhoeven et John Carpenter, ou plus organique, de David Cronenberg.
Ce genre de film m'énerve profondément. District 9 se veut intelligent. Il commence par un reportage avec tous les clichés modernes sur la différence entre peuples et finit par une fin absolument banale et classique. L'incompréhension entre les deux races se matérialise par la part des terriens envers l'inconnu et le cloisonnement des alien, tout comme les africains ou les juifs, dans des camps de concentration. Ces township permettent aux scientifiques et à l'armée de profiter des technologies tout en exerçant une forte violence à l'encontre de ce peuple inconnu qui ne cherche quant à lui qu'à repartir de cette misérable planète. Si ce scénario n'est finalement qu'une adaptation de la réalité en science fiction (bin oui, exploiter le passé pour le transposer en film futuriste, c'est la base de tout réalisateur), il a le mérite d'être clair : Utiliser tous les clichés du genre SF pour pallier le manque d'idée. On se retrouve donc avec notre bon vaisseau, des armes bizarres, des combats d'alien, une dichotomie très prononcée entre les méchants (les terriens) et les gentils (les alien) et, comme d'habitude, l'élément externe (le terrien qui en fait est gentil !
Ma foi, pourquoi cette note particulièrement faible ? Tout simplement pour l'ennui. Que c'est ennuyeux de ne pas s'émerveiller sur un film fantastique. Que c'est ennuyeux un film qui ne soulève aucune nouvelle question, aucun nouveau débat. Que c'est ennuyeux un film avec des Alien quand il n'est ni drôle, ni touchant. Que c'est ennuyeux cette fin vaisseau... Que c'est ennuyeux Peter Jackson qui sponsorise un film aussi mauvais. 1/5 bouh bouh bouh.
Excellent film de SF du réalisateur Sud-Africain Neill Blomkamp. Un scénario ahurissant qui sort des sentiers battus, nous montrant une approche peu ordinaire, une nouvelle vision originale des extraterrestres : Afrique du Sud, un vaisseau spatial stationne depuis plusieurs années au dessus de Johannesburg. Le vaisseau a été investit et les créatures extraterrestres ont été recueillis au "District 9". Après des années, survient un problème de surpopulation dans ce ghetto ou séjournent 1.8 Millions d'aliens. Wikus van der Merwe vient d'être nommé directeur du MNU (Multi National United). Il a pour mission d'évacuer les non-humains du bidons-villes devenu insalubre pour les conduire vers un nouveau camp. Des effets spéciaux réussis donnent aux créatures un aspect plus que bizarre. Ces Aliens ne sont pas belliqueux mais plutôt sympathique avec le seul "défaut" : l'addiction à la nourriture sous forme de boites de pâté pour chats. Leur technologie est très avancée ; bien que pacifiques, ils possèdent des armes très puissantes dont les humains ne peuvent se servir. Sharlto Copley, qui interprète le rôle de Wikus est réellement excellent avec un humour ravageur bien servi par des dialogues savoureux.
L'Afrique du Sud et plus particulièrement ici Johannesburg serait-il le nouvel Eldorado du cinéma mondial ? Un film de science-fiction vraiment excellent, au rythme enlevé, à l'histoire classique mais mis en scène de façon plutôt novatrice, aux très bonnes scènes d'action. La ghettoïsation des "crevettes" est bien amenée et n'est évidemment pas sans rappeler l'Apartheid sud-africain sur la seconde moitié du vingtième siècle. Il y a donc comme un parfum d'auto-critique d'un régime politique dans ce film. Pleinement satisfait.
Quel chef d'oeuvre!! Rien à ajouter je pense... Un peu plat au début mais passé le cap des 20minutes, on ne lache plus les yeux de l'écran!! Pas une seule seconde le film ne tombe dans les clichés habituel d'hollywood et pour cela je dis merci! Et 4 étoiles!! Film dérangeant, prenant et on ne peut plus original! A bonne entendeur...