Vraiment très déçu de ce film réalisé par Philippe Harel et sorti en 1997, duquel j'avais gardé un bien meilleur souvenir. En effet, malgré les critiques négatives, j'étais impatient de redécouvrir cette petite comédie qui m'avait laissé un très bon souvenir étant plus jeune. Mais je pense que c'est ça le problème, que j'ai enjolivé un peu mes souvenirs... On suit ici une bande de randonneurs, comme le titre l'indique, enfin plus précisément quatre amis et un moniteur disons particulier. En plus le film étant avec Benoît Poelvoorde, j'étais sûr de passer un bon moment. Le problème, c'est que l'acteur est restreint dans dans son jeu et ses célèbres improvisations dont la réputation n'est plus à faire, notamment par le réalisateur trouvant qu'il en faisait des caisses. Et c'est fortement dommage car ça aurait permis de rythmer un peu le film mais surtout de réveiller le spectateur ! Car après un début relativement laborieux, le film, enfin plus précisément l’humour, ne décolle jamais vraiment. On a alors toujours un sentiment de frustration en se disant que ça va être plus rigolo la scène suivante mais non, rien au bout du tunnel. En plus, tous les flashbacks cassent complètement le rythme même s'ils nous en apprennent un peu plus sur les personnages (et encore, on a surtout l'impression que c'est là pour meubler). Alors oui, il y a bien évidemment un sous-texte sur les rapports humains, l'amitié, l'acceptation de l'autre, le parcours initiatique etc. mais bon, c'est très classique et, encore une fois, ça ne captive jamais le spectateur. Ainsi, "Les Randonneurs" se retrouve dans cet entre-deux : le film de potes qui ne renouvelle rien et la comédie qui ne fait pas vraiment rire.