Certes le film a toutes les qualités d'un grand film d'envergure, flamboyant et généreux, au niveau de la musique, des décors. En plus il y a deux histoires d'amour (enfin l'une des deux est quand même beaucoup moins décrite). Je pense beaucoup à "un thé au Sahara", mais je pense encore plus à "un long dimanche de fiançailles" que je trouve plus resserré. Ici l'aventure amoureuse est noyée parfois dans le décor c'est dommage mais c'est évidemment un travail énorme au niveau de l'image et l'histoire est belle.
Avec sa romance prise dans les tourments de l’histoire, ses décors ensablés vertigineux et son amplitude, le film d’Anthony Minghella s’impose comme un bel héritier du cinéma de David Lean. Il retrouve le souffle épique et romantique des grandes fresques hollywoodiennes.
Ce film a été adulé lorsqu'il est sorti et c'est désormais un film très considéré....cependant je ne comprends pas tellement pourquoi. Des bons acteurs sont présents (Juliette Binoche, Ralph Fiennes et Willem Dafoe) mais ce n'est pas suffisant. Ca traîne en longueur dans ce désert du Sahara, j'avais envie que le film se termine. De Anthony Minghella je préfère largement "Le talentueux Mr Ripley".
Cette fresque historico-sentimentale brille par la force de son interprétation, la mise en lumière de ses paysages et sa rythmique narrative qui met en scène des amours crédibles au sein d'une atmosphère politiquement ancrée. Tout en respectant les codes et les attendus du genre, Minghella confère une grâce supplémentaire à ce mélodrame qui évite la tentation larmoyante ou moralement appuyée. Du beau cinéma.
Ma note est provisoire, au moins tant que je n'aurais pas regarder ce film à nouveau. C'est un mélodrame romantique qui oscille entre Casablanca ( histoire d'amour en Afrique du Nord) et Out of Arica ( "je t'aime, mais mon biplan et ma liberté sont essentiels"), c'est beau, bien filmé, belle musique, mais.... Trop de flashbacks empilés, trop de longueur, trop de questions jamais dénouées sur certains personnages, celui de l'infirmière, celui du mutilé, sur le pourquoi ils sont là et pas ailleurs, polluent le plaisir dans l'attente de clarifications qui ne viennent pas toujours
Un film long et ennuyeux. Beaucoup de baratin et pas beaucoup d'action. De plus, très difficile à suivre, sans doute à cause des nombreux retours en arrière qui nous font changer continuellement de lieux et d'époques, généralement sans transition. En tout cas, je comprends la réaction du "patient anglais" qui a trahi les Anglais qui ont laissé mourrir sa femme à cause de leur connerie, au profit des Allemands ; j'en aurais sans doute fait autant. Mais 9 Oscars pour ce film ! Il ne devait pas y avoir beaucoup de concurrence à Hollywood cette année-là ! En tant que film sur le désert, je préfère nettement mieux Lawrence d'Arabie qui pourtant n'a obtenu "que" 7 Oscars, sans est-ce qu'il n'est peut-être pas aussi "intellectuel".
Une bonne comédie dramatique avec des flash-back qui nous font découvrir l'histoire de l'homme brûlé. Comment et pourquoi il a été brûlé. Intéressant et triste. De beaux paysages désertiques et une époque fin de seconde guerre mondiale au présent et vécut par la jeune infirmière qui soigne le grand brûlé. 1 pour la scène avec la fusée éclairante, très romantique et bien vue !
Pour les États-Unis, l'année 1996 restera en partie celle du "Patient Anglais" et la flopée de prix qu'il a récolté. Bien sûr, à sa vision, on a affaire à rien d'autre qu'un pur produit à récompenses, pensé comme tel, mais ceci dit, on peut quand même louer ici le travail notable d'Anthony Minghella. Travail d'écriture d'abord avec un scénario fouillé, sans grossièretés ni raccourcis. Travail d'image également avec ensuite une photographie remarquable, rappelant les classiques aventureux d'antan. Car c'est bel et bien sur cette vague-là que surfe le cinéaste ; celle des "Docteur Jivago", toute cette tradition américaine du mélodrame qu'il tente honorablement d'imiter. En revanche du côté de l'interprétation, c'est plutôt inégal ; Ralph Fiennes est constamment sans subtilité, bien rattrapé néanmoins par Juliette Binoche et surtout Willem Dafoe, incontestablement au-dessus de tous les autres. implique forcément de faire avec un côté larmoyant pas toujours habile. Mais ne nous cachons pas et avouons que pour un films à oscars, c'est largement au-dessus de la moyenne.
Après avoir enfin vu son talentueux Mr Ripley à l'oeuvre Anthony Minghella m'a donné envie de voir si tous ces films étaient aussi bien foutu. Pas de doute après ce film récompensé à cannes en 1998, le mec assure carrément! Sur le papier (mis à part le casting biensur) ça ne m'intéressait pas plus que ça et pourtant, j'ai bien accroché surtout grâce au mystère qui s'installe progressivement autour du personnage de Ralph Fiennes parfait pour ce rôle . Il y a aussi Daffoe qui joue Beaucoup avec notre curiosité puisqu'il ne révèle pas tout de suite ce qu'il sait, pourquoi il est là et quelles sont ces intentions... du coup, le personnage est difficile à cerner et donne envie d en savoir plus et plus vite parce qu'il prend son temps de laisser planer le mystère le monsieur! C'est notamment grâce à ce mystère que le film fait autant d effet et marque les esprits d'autant plus qu il y a la magnifique Juju Binoche dont le personnage apporte la ptite touche féminine et la tendresse qu'il faut pour assurer le côté émotion. L'histoire est donc passionnante grâce à ces personnages mais aussi puisqu'il amène à réfléchir sur la notion de pardon et donc à se mettre a la place des victimes.. Bref, un film que je ne regrette absolument pas d'avoir pris le temps de regarder , il était temps mais mieux vaut tard que jamais n'est ce pas ?!? 😊! Surtout que le film n'a pas trop mal vieilli alors n' hésitez surtout pas si vous avez l'occasion de le voir...
Tous les ingrédients de la grande fresque romantique (Dr Jivago par ex.) sont réunis : l’amour-passion-qui-démarre-mal, l’amitié, l’aventure dans les contrées inexplorées, les découvertes archéologiques, la guerre, l’espionnage, la trahison. Ça pourrait être un magnifique Indiana Jones mais ça veut se prendre au sérieux et ça devient très vite chiant malgré le jeu magnifique de Juliette Binoche (primée) et de Kristin Scott Thomas. C’est ampoulé, boursoufflé, bourré de clichés et d’invraisemblances (qui seraient passées avec l’option Indiana Jones) ; Anthony Minghella se regarde tourner, se complaît dans des flash-backs nécessaires mais mal cadencés, bref nous ennuie plus souvent qu’il n’est supportable. Certains décors sont superbes mais d’autres sentent le carton-pâte et la musique est totalement insignifiante (à part le passage de Bach, bien sûr). Ce film plusieurs fois primé (mais qu’aux USA) est très surestimé. Il a le mérite de ne pas vieillir, mais sans grandes qualités, c’est un piètre avantage.
"Le patient anglais" est une belle surprise. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, une infirmière se réfugie avec un mystérieux patient dans un monastère abandonné en Toscane. Au rythme de flash-back celui raconte son histoire de cartographe en Egypte et sa romance avec une certaine K. Avec des images magnifiques de l'Afrique du Nord, les multiples flash-backs présents dans le film permettent de lui donner un bon rythme et effacent donc certaines longueurs pour ce film qui dure tout de même plus de 2h30. Si l'enchaînement de certaines séquences n'est pas toujours très réussi notamment pour expliquer les relations entre certains personnages, alterner entre la Toscane à la fin de la guerre et l'Egypte avant son commencement était une très bonne idée. Le film est par ailleurs servi par un excellent casting : Ralph Fiennes, Kristin Scott Thomas, Colin Firth, Willem Dafoe et Juliette Binoche, même si finalement son personnage n'est pas le plus intéressant. Si la morale du film autour du colonialisme et de la xénophobie est peut-être un peu simplette, "Le patient anglais" est une très belle fresque qui nous emporte complètement.
Le film tient en partit pour le duo d’acteurs qui offre l’une de leurs plus belles et émouvantes interprétations car entre Ralph Fienes qui excelle et qui impose un charisme malgré ses difficultés physiques et le drame qui pèse sur ses épaules et Juliette Binoche qui illumine par sa grâce et sa dévotion pour son malade.
Certes certains plans manquent de profondeur et on dirait être devant un téléfilm mais d’autres et surtout sur la relation avec Kristin Scott Thomas qui démontre toute la tension entre ces deux êtes qui s’aiment et qui s’aimeront au-delà de n’importe-quelle amitié. A noter la performance de Willem Defoe toujours aussi bon dans les rôles de brute épaisse.
Les deux heures quarante du film sont nécessaires à monter en tension de ce couple jusqu’au dénouement final qui vous arrachera toutes les larmes de leur corps. Le patient se révèlera au final comme un classique du film d’amour et surtout de la dévotion amoureuse
Un grand film romantique dans lequel l'influence de grands classiques, comme Lawrence d'Arabie et Casablanca notamment, ne fait guère de doute. D'une grande qualité, le film entretient un souffle romanesque qui ne faiblit pas, même si le dénouement ne surprendra guère le spectateur. Juliette Binoche est charmante et touchante en infirmière investie et douce, ce qui lui vaudra un Oscar. La romance entre Kristin Scott Thomas et Ralph Fiennes est iconique. Le temps passant, j'avoue que j'avais oublié l'aura romantique assez exceptionnelle qui caractérisait l'acteur à l'époque.