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ManoCornuta
286 abonnés
2 895 critiques
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4,0
Publiée le 26 avril 2020
Le film s'intéresse assez peu à son contexte historique, qui ne sera qu'une toile de fond pour une magnifique histoire d'amour filmée avec énormément de soin. Les plans sublimes se succèdent sur la partition magique de Gabriel Yared, les acteurs sont formidables pratiquement de bout en bout, le scénario est habile et plein de subtilités comme la mise en scène: Anthony Minghella signait là ce qui est sans doute l'un des derniers grands drames cinématographiques de la fin du 20e siècle (voire le dernier), le genre ayant quelque peu passé de mode par la suite. Sobre, intense et sans surenchère inutile, laissant parler l'émotion à plein, le Patient Anglais est une totale réussite.
Magnifique film qui n'a jamais pu être imité ni égalé. Malgré quelques longueurs, l'intensité, l'ambiance, les acteurs, la tension qui monte peu à peu, tout cela nous tient et nous retient jusqu'à la fin.
Long film ou l'on subit presque chaque scène du moment présent, les flash back quand à eux sont excellents. Toute la partie en Egypte fait réfléchir, un peu rêver, et voyager. Il manque une musique épique ou triste de temps en temps, mais le film est quand même beau et original.
Un solide drame sur fond 2ème guerre mondiale, où se mêlent espionnage, adultère, et romance à haut risque. On pourra reprocher à "The English Patient" d'être un peu long, surtout au départ, mais c'est le seul défaut du film. L'histoire d'amour sur fond de désert est très belle, les acteurs sont très bien choisis et dirigés (Ralph Fiennes, Christine Scott-Thomas, Juliette Binoche, Willem Dafoe, etc.), tandis que les relations complexes entre personnages sont judicieusement exploitées. Un drame à voir, ne serait-ce que pour les 9 oscars qu'il a récolté.
Je m'attendais à découvrir un chef d’œuvre avec cette romance récompensée par 9 Oscars... "Le patient anglais" est certes une très belle histoire, le duo Fiennes & Scott Thomas (j'ai vraiment un faible pour elle) fonctionne bien, sans oublier tous ces seconds rôles de qualité, le scénario est riche et entraînant, mais il ne sera pas pour autant si impressionnant que l'on aurait pu l'imaginer, surtout au vu de ses multiples récompenses et critiques élogieuses. "Le patient anglais" n'en restera pas moins une romance dramatique de grande beauté !
Un film à neuf oscars... et bien mérités ! Certes on pourra toujours regretter la lenteur de la réalisation, mais qui n'est jamais allé dans le désert une fois dans sa vie ne peut vraiment comprendre combien ici le fond épouse la forme. Minghella exploite jusqu'à la fin les ressorts d'un scénario tout simplement sublime où pour une fois, les bons sentiments ne nuisent pas au récit, mais au contraire, le transcendent et font de lui une épine dorsale sur lequel les personnages évoluent. L'amour fou qui dévore Kristin Scott Thomas et Ralph Fiennes dépasse la guerre que ces deux êtres traversent, ces frontières que des cartographes ont tracées. Un film d'une beauté envoûtante. Poignant. En clair, un mélo très réussi.
Anthony Minghella se révèle au monde entier grâce à cette sublime adaptation du roman de Michael Ondaatje. Le Patient Anglais (1997), film majeur dans sa carrière de cinéaste (qui s’est hélas éteint en mars dernier). Un film qui avait reçut un très beau succès et c’est sans surprise que l’on découvre un magnifique film, une fresque romantique, un film fleuve que l’on pourrait comparer à Un Thé au Sahara (1990) de Bernardo Bertolucci, qui se ressemblent tous deux, ne serait-ce que pour leurs côtés romantiques et difficiles. Minghella nous fait voyager par le biais de différents personnages, tous différents, éloignés ou proches, mais qui ont tous un lien direct ou indirect entre eux, ce qui leurs ont permis de se retrouver à un certain moment de leur vie. Une œuvre complexe, de part sa durée et son histoire, des protagonistes qui s’enchaînent et cette fin si désolante. Un film qui cumule les rencontres toutes plus touchantes et marquantes les unes que les autres, des déceptions, des joies, des tristesses que se partagent par le biais d’une palette d’acteurs de divers horizons (dont la seule française du groupe : Juliette Binoche qui récolte son premier Oscar pour son second rôle, ainsi qu’un Ours d'argent à Berlin. Elle retrouvera d’ailleurs le réalisateur une seconde fois dans Par Effraction - 2007). On a pu retrouver aussi à ses côtés, plusieurs autres acteurs confirmés et tous aussi sensationnels à l’écran, comme Ralph Fiennes (qui obtient un rôle deux en un), Willem Dafoe, Kristin Scott Thomas, Colin Firth & Naveen Andrews. Une œuvre poignante qui fut récompensé par neuf Oscars (dont celui du Meilleur réalisateur), un film touchant sincère, qui mérite d’être vu plus d’une fois pour mieux s’en imprégner.
Adapté du roman "L'homme flambé" de Michael Ondaatje sortit en 1996 ce drame romanesque est aussi le film qui lancera la carrière du regretté Anthony Minghella, futur réalisateur de "Le talentueux M; Ripley" (1999) et de "Retour à Cold Moutain" (2003). "Le patient anglais" sera récompensé par moins de 9 Oscars, certe un beau film mais qui ne mérite pas une telle razzia, la faible qualité des nominés 1997 ont bien aidés à ce succès. Mais ça reste anecdotique, la vraie réussite du film est bien d'être un grand film romanesque au souffle épique, aux destins passionnés qui rappelle certaines grandes productions de l'âge d'or hollywoodien. L'histoire se déroule à deux époques différentes, l'une, par flashbacks, se déroule fin des années 30 avec des cartographes et explorateurs dans le sahara et la seconde se passe en 1944 en Toscane après le débarquement allié en Italie... le fil conducteur étant le personnage de Laszlo Almasy interprété par Ralph Fiennes ; petite parenthèse concernant ce personnage puisqu'il a réellement existé. Sa vie aurait d'ailleurs de quoi inspiré un film à lui seul à lire ici... L'histoire est belle et romantique et gagne en profondeur grâce aux personnages loin des canons habituels. Almasy n'emporte pas l'empathie directement par exemple, sa maitresse Mrs Clifton est une femme de caractère... Le personnage de Hana est le plus décevant (malgré l'Oscar pour Juliette Binoche) car ses fêlures (apparemment elle en a un paquet) ne sont jamais exploitées plus que ça. Les blessures du personnage joué par Willem Dafoe semble peu importantes vis à vis de son obsession, et surtout lorsqu'il les compare aux brûlures de Almazy. Mais n'exagérons rien ce film est magnifique. Ajoutons aux qualités les magnifiques images du Sahara, la musique de Gabriel Yared et des seconds rôles tous assez importans même les plus courts. Un beau et grand drame romanesque juste un tout petit peu surestimé en général.
Dès la première fois où je l'ai vu, j'ai absolument adoré ce film ! Le Patient Anglais est une oeuvre pleine de magie, de poésie, et en même temps de passion, de violence ! Une des plus belles histoires d'amour du cinéma ! Ralph Fiennes et Kristin Scott Thomas sont magnifiques, les seconds rôles (Juliette Binoche, Naveen Andrews et Colin Firth) sont tout aussi bons. La musique est parfaitement bien choisie et les grottes ont été très bien reconstituées. L'histoire devient terrible quand on apprend ce qu'Almasy a fait par amour pendant la seconde guerre mondiale, et en même temps, pris dans l'histoire, on ne peut s'empêcher de le comprendre... A voir et à revoir !
Que dire de ce film, à part qu il s agit d une merveille du 7 ème art? Mighella nous offre un superbe film , en évoquant une histoire d amour dans les magnifiques décors qu offre le désert. On pourrait au premier abord s imaginer qu il va s agir d un banal film à l eau de rose mais il n en rien . Le scénario habillement ficelé à l intelligence de débuter par la moitié de l histoire et alternativement d avancer vers la fin et de remonter le temps. En fait , il nous offre deux films en un chacun ayant ses propres codes et ses propres personnages. Seul cet énigmatique patient anglais est commun au 2 . Mais la encore c est le même personnage et pourtant il est différent amoureux fou prêt à tout dans l un et brûle, infirme , amnésique dans le second. Juliette Binoche dans son rôle d infirmière canadienne illumine sa partie et mérite son oscar . Mais il reste incompréhensible que Kristin Scott Thomas qui illumine la sienne n est pas reçu les mêmes honneurs, tout comme Ralph Fines qui transcende les deux facettes de ce patient Anglais.
Le film évite les pièges du film à l eau de rose, parvient à ne pas perdre le spectateur dans une histoire tout en flash-back. D ailleurs lors des différents passages dans le temps on ne peut qu être admiratif de la qualité d un montage qui fut lui aussi récompensé. Le patient anglais est et restera une merveille , un film oscarise à juste titre
J avoue ne pas avoir vu ce film à sa sortie . Je l ai du coup découvert hier et j ai beaucoup aimé. Oui d accord c est un peu trop long 2h40 c est pas toujours justifié mais on reste accroché à ce récit de cette homme et son histoire d amour compliquée. Le récit éclaté est complètement justifié et n est donc pas un effet de style inutile comme souvent dans certains films creux et nombriliste. Un vrai bon mélo et moment de cinéma.
4 etoiles. Sans hésiter. Sans doute une des plus belles histoires d'amour qu'il m'aie été donné de voir. La trahison est un thème trop peu souvent abordé dans les films. Une telle intensité dans les émotions, mêlée à un jeu d'acteurs magnifique (mention spéciale à Ralph Fiennes et Kristin Scott Thomas, bien sur), des paysages splendides. Comment ne pas se laisser happer?
Un film donc qui mérite amplement ses 9 Oscars, et dont on devrait continuer à parler. Il est tellement beau!
Belles histoires d'amour et de guerre, belles interprétations notamment J. Binoche pimpante et C. Walken sombre à souhait (les autres m'ont moins plu, R. Fiennes assez mou et peu charismatique bizarrement dans ce film), le va-et-vient présent-passé m'a semblé un peu lourd par moment, ainsi que la longueur du film, mais dans l'ensemble un film plaisant, à voir.
Avec un talent parfois digne du meilleur David Lean, Anthony Minghella a réalisé cette fresque majestueuse auquelle la beauté époustouflante des images et la densité impressionnante du récit qui rend le film captivant le disputent à la très minutieuse reconstitution d'une époque «fin de monde» et à la complexité des personnages interprétés par des acteurs aux sommets, mention toute particulière à Juliette Binoche. Il manque peut-être juste un peu de rigueur dans la construction du récit qui est peut-être l'étincelle qui aurait pu en faire un chef d'oeuvre mais il faut bien avouer que le spectacle splendide que procure le film est unique. Cette oeuvre a absolument tout pour constituer un des derniers souffles épiques et romanesques du cinéma.
Pour moi, ce film est incontestablement l'un des plus beaux films d'amour qui ait été réalisé. Tous les éléments d'un grand film romantique sont réunis. Les paysages et les décors sont magnifiques, les acteurs sont excellents et sont en parfaite adéquation avec avec le rôle qui leur est confié dans cette apologie de la passion et du romantisme. Ralph Fiennes incarne un séducteur froid et solitaire dont la timidité et la réserve naturelles cachent un homme amoureux et enflammé dévoré par sa passion: il est bouleversant d'authenticité. Kristin Scott-Thomas et Juliette Binoche éclaboussent le film de leur immense classe et de leur grande beauté. La première est une aristocrate indépendante d'esprit, passionnée et aventureuse, aimant les défis et les dangers, la seconde est une infirmière militaire dont le dévouement et la générosité naturelles se mêlent à son émouvante et utopique recherche de l'amour vrai. Willem Dafoe nous livre sans doute la plus belle composition de sa carrière depuis "Platoon". L'histoire est magnifique et remarquablement mise en scène. Le réalisateur jongle avec les flash-backs avec une grande dextérité qui rend le déroulement du film et de l'histoire très vivant. Autour d'un même personnage central s'entremêlent 2 histoires distinctes qui se rejoignent à travers le personnage incarné par W.Dafoe. La réalisation est d'une esthétique irréprochable. En conclusion, ce film est un monument exceptionnel du cinéma.