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Votre avis sur Broadway Danny Rose ?
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Alain D.
Tournée en N&B à New York en 1984, cette comédie, écrite et dirigée par Woody Allen, n'est pas sa meilleure réalisation. Si l'on peut déplorer quelques scènes trop longues, elle n'en reste pas moins un agréable spectacle. Récompensé par un Orange British Academy Film Awards, son scénario ou domine l'humour, mêle également tragicomique et extravagance. Fait inhabituel, la BO délaisse le Jazz pour des airs Naplolitains, avec même un extrait d'accordéon !
Pour son Quatorzième film, Woody joue un rôle de type sérieux ; bien entouré par l'excellente Mia Farrow. Il est très convainquant dans son personnage d'agent artistique très attentionné.
Pour son Quatorzième film, Woody joue un rôle de type sérieux ; bien entouré par l'excellente Mia Farrow. Il est très convainquant dans son personnage d'agent artistique très attentionné.
Je ne sais pas ce qui a pu passer par la tête de Woody Allen. On dirait une variante sur le thème du parrain de Coppola. Allen joue un impresario pour looser qui a un poulain qui peut enfin prétendre à autre chose qu'à des clubs minables mais une histoire de fesse avec une jeune femme (jouée par Mia Farrow méconnaissable) va tout venir perturber et le tout est raconté par un comique de cabaret qui a connu Lou (Woody).
On est dans le milieu du music-hall et je ne sais pas si c'est le Parrain de 72 ou 75 qui fait que les films des années 80 aiment bien fleurter avec l'esprit mafia italo new-yorkaise quoi qu'il en soit on est en plein dedans.
Disons qu'après Zelig, ça redresse la barre, il se sert encore du noir et blanc, les dialogues sont bons mais pas savoureux. La lumière est quelconque et les airs de pizzaiolo sont lourds...
Très drôle la façon dont on saucissonne Mia et Woody pendant le film !
On a une histoire mais je trouve qu'on est plus dans son meilleur humour. On dirait que Woody se cherche, qu'il fait des essais...
On est dans le milieu du music-hall et je ne sais pas si c'est le Parrain de 72 ou 75 qui fait que les films des années 80 aiment bien fleurter avec l'esprit mafia italo new-yorkaise quoi qu'il en soit on est en plein dedans.
Disons qu'après Zelig, ça redresse la barre, il se sert encore du noir et blanc, les dialogues sont bons mais pas savoureux. La lumière est quelconque et les airs de pizzaiolo sont lourds...
Très drôle la façon dont on saucissonne Mia et Woody pendant le film !
On a une histoire mais je trouve qu'on est plus dans son meilleur humour. On dirait que Woody se cherche, qu'il fait des essais...
🎬 RENGER 📼
Avec Broadway Danny Rose (1984), on retrouve bien là tout le talent de Woody Allen, lorsqu’il se met lui-même en scène, dans la peau de l’imprésario le plus ringard du show-business. Un type comme on a l’habitude d’en voir avec Allen, c’est à dire, un personnage névrosé, pleutre et hypocondriaque.
Danny Rose se démène corps et âme pour faire exister ses protégés, que ce soit un danseur de claquette unijambiste, des pigeons joueurs de piano ou encore un xylophoniste aveugle.
Une carrière avec des hauts et des bas, mais Danny Rose garde la tête haute car il croit en ses artistes et notamment en Lou Canova, un crooner qui va lui mener la vie dure avec sa maîtresse Tina, le tout, sans oublier la pègre qui va y fourrer son nez et semer la zizanie !
Comme à son habitude, Allen dresse l’état des lieux en un rien de temps, il impose ses personnages, on devine rapidement ce à quoi on va avoir droit et ce n’est que pur bonheur !
L’inusable tandem Allen / Mia Farrow continue de nous séduire, face aux idioties et autres gags qui ponctuent cette adorable comédie.
Danny Rose se démène corps et âme pour faire exister ses protégés, que ce soit un danseur de claquette unijambiste, des pigeons joueurs de piano ou encore un xylophoniste aveugle.
Une carrière avec des hauts et des bas, mais Danny Rose garde la tête haute car il croit en ses artistes et notamment en Lou Canova, un crooner qui va lui mener la vie dure avec sa maîtresse Tina, le tout, sans oublier la pègre qui va y fourrer son nez et semer la zizanie !
Comme à son habitude, Allen dresse l’état des lieux en un rien de temps, il impose ses personnages, on devine rapidement ce à quoi on va avoir droit et ce n’est que pur bonheur !
L’inusable tandem Allen / Mia Farrow continue de nous séduire, face aux idioties et autres gags qui ponctuent cette adorable comédie.
Une œuvre mineure, certes, mais ne boudons pas notre plaisir, on ne s'ennuie pas une seconde, c'est farfelu et inventif à souhait, Mia Farrow est fabuleuse (et méconnaissable). Contient une scène d'anthologie où Woody et Mia se déligotent en se tortillant ! Bref que du bonheur
gimliamideselfes
Film sympathique, pas le meilleur Woody (ni le pire d'ailleurs), le film possède quelques longueurs mais reste globalement très sympathique, surtout la fin. La musique très entraînante confère une qualité supplémentaire à ce film très bien joué et avec une belle photo en noir et blanc.
Benjamin A
Assis autour d'une table, quelques artistes new-yorkais boivent un verre et évoquent quelques souvenirs dont l'un sur Danny Rose, un imprésario maladroit et ringard qui tentait d'imposer ses poulains partout où il pouvait...
Toujours à ce point prolifique et au rythme d'un film par an, à peu près, Woody Allen sort en 1984 Broadway Danny Rose, où il retrouve pour la troisième fois sa muse (et compagne) de l'époque, Mia Farrow. On le retrouve à nouveau dans un rôle de petit juif chétif et maladroit qui va se retrouver au beau milieu de péripéties qui le dépassent complètement, ici autour de la maîtresse d'un crooner italo-américain dont il est l’imprésario. Comme souvent, c'est un vrai plaisir de le retrouver dans ce genre de rôle où finalement il ne lasse jamais vraiment tant il arrive à le rendre sympathique, marrant et même attachant.
Ici, il tourne dans un noir et blanc assez élégant, allant à merveille avec le ton mélancolique qu'il donne à son oeuvre. L'histoire est aussi drole qu'elle est invraisemblable, nous emmenant dans toutes sortes de péripéties qui ne vont qu'obscurcir le sort de cet imprésario qui a toujours tout fait pour éviter ce genre d'ennui. Broadway Danny Rose lui permet aussi d'un peu plus revenir vers ses origines, à savoir les music-halls et planches new-yorkaises. C'est bien maîtrisé, sans temps mort ou faute de rythme et vraiment plaisant avec quelques séquences vraiment drôles, sans non plus être transcendant et au même niveau que d'autres films du cinéaste new-yorkais.
En plus de la qualité d'écriture, que ce soit dans les personnages ou les gags, la réussite vient des interprétations. Si, comme à son habitude, Woody Allen est impeccable dans ce genre de rôle, bien souvent irrésistible, c'est Mia Farrow qui tire son épingle du jeu, exquise à souhait dans ce rôle de blonde vulgaire. Les seconds rôles participent aussi à la réussite et au charme qui se dégage du film, à l'image de Nick Apollo Forte dans un rôle qui a d'abord été proposé à Sylvester Stallone.
Si dans l'immense et riche filmographie de Woody Allen, on peut trouver un peu de tout, celui-là se situe dans ses films qui, sans être forcément mémorables, sont vraiment plaisants et dont il est bien difficile de bouder son plaisir.
Toujours à ce point prolifique et au rythme d'un film par an, à peu près, Woody Allen sort en 1984 Broadway Danny Rose, où il retrouve pour la troisième fois sa muse (et compagne) de l'époque, Mia Farrow. On le retrouve à nouveau dans un rôle de petit juif chétif et maladroit qui va se retrouver au beau milieu de péripéties qui le dépassent complètement, ici autour de la maîtresse d'un crooner italo-américain dont il est l’imprésario. Comme souvent, c'est un vrai plaisir de le retrouver dans ce genre de rôle où finalement il ne lasse jamais vraiment tant il arrive à le rendre sympathique, marrant et même attachant.
Ici, il tourne dans un noir et blanc assez élégant, allant à merveille avec le ton mélancolique qu'il donne à son oeuvre. L'histoire est aussi drole qu'elle est invraisemblable, nous emmenant dans toutes sortes de péripéties qui ne vont qu'obscurcir le sort de cet imprésario qui a toujours tout fait pour éviter ce genre d'ennui. Broadway Danny Rose lui permet aussi d'un peu plus revenir vers ses origines, à savoir les music-halls et planches new-yorkaises. C'est bien maîtrisé, sans temps mort ou faute de rythme et vraiment plaisant avec quelques séquences vraiment drôles, sans non plus être transcendant et au même niveau que d'autres films du cinéaste new-yorkais.
En plus de la qualité d'écriture, que ce soit dans les personnages ou les gags, la réussite vient des interprétations. Si, comme à son habitude, Woody Allen est impeccable dans ce genre de rôle, bien souvent irrésistible, c'est Mia Farrow qui tire son épingle du jeu, exquise à souhait dans ce rôle de blonde vulgaire. Les seconds rôles participent aussi à la réussite et au charme qui se dégage du film, à l'image de Nick Apollo Forte dans un rôle qui a d'abord été proposé à Sylvester Stallone.
Si dans l'immense et riche filmographie de Woody Allen, on peut trouver un peu de tout, celui-là se situe dans ses films qui, sans être forcément mémorables, sont vraiment plaisants et dont il est bien difficile de bouder son plaisir.
Sans doute un Woody Allen mineur mais une comédie néanmoins irrésistible où l'auteur déploie tous ses talents de comédien, formant avec la troublante Mia Farrow un très beau duo. Le scénario fourmille de trouvailles et de personnages abracadabratesques pour la grande joie du spectateur. C'est vif, inspiré, intelligent, bref une heure et demie de délice.
Décidément, Woody Allen ne me déçoit pas ! Ce film de 1984 est un formidable pastiche - ou plutôt une parodie - des films de gangsters et une authentique réflexion sur le métier d'imprésario. C'est l'histoire de Danny Rose ( Woody Allen ), qui se retrouve confronté à une situation délicate: retrouver l'amante ( Mia Farrow ) de l'un de ses clients ( Nick Apolloforte, hilarant et excellent en artiste sur le déclin ), pour qu'elle soit présente face à ce dernier lors d'une soirée dans un cabaret dans lequel il se présente. Les situations comiques font penser au vaudeville, et l'on retrouve par moments l'atmosphère des tous premiers films de Woody Allen ( Bananas, Woody et les Robots, Love and Death, etc...): je pense notamment à la scène où Danny Rose et l'amante du chanteur se retrouvent ligotés suite à une confrontation malencontreuse avec la pègre. On pourra toujours reprocher à Woody Allen de faire du Woody Allen, mais on ne pourra jamais lui reprocher de nous divertir et de nous amuser. Tout ceci est délicieux.
Broadway Danny Rose, un Allen trop méconnu aux yeux des grandes qualités qui composent le film. Tout d'abord, il est inondé (dans le bon sens du terme) par l'univers allenien auquel je tiens tant. Le personnage névrosé de Danny Rose, sa relation amoureuse tumultueuse avec Tina, jeune italienne interprétée par Mia Farrow et, enfin, le New York noir et blanc qui colle tellement à l'oeuvre du cinéaste. Nous sommes ici dans le domaine de la comédie, avec son lot de poursuites déjantées et de jeux de langage si précieux dans l'écriture d'Allen. Le triangle amoureux, classique dans tout bon Allen, tend également à basculer le film vers une comédie romantique, autre caractéristique de la filmographie de notre cher Woody. A voir si vous aimez le réalisateur ou souhaitez découvre son style si particulier.
maxime ...
Woody Allen cherche depuis toujours le parfait compromis entre la douceur de ces sentiments et un humour des plus corrosif, le dosage n'est pas toujours des plus réussit ( tant mieux ! ), ce film en revanche est peut être sa meilleure combinaison dans le genre. Woody Allen crée des personnages attachants et compliqués, les acteurs sont époustouflant en premier lieu son créateur qui signe ici une de ces meilleures prestations d'acteurs. J'ai été séduis de A à Z par ce fantasque Danny Rose, cette fin va me trotter dans la tête encore un petit moment ... Le film connait ces réussites mais aussi quelques hébétudes, très rares, mais qui m'on fait un peu décrocher, une habitude qui ne se perd pas, ce point là est aussi une spécialité du maître. Pour conclure, Broadway Danny Rose est selon moi l'une des ces plus belles histoires, un beau moment !
Avec "Broadway Danny Rose"(1984),Woody Allen est en pilotage automatique.Poursuivant dans la veine du noir et blanc,il délivre une petite comédie typiquement allenienne,surtout prétexte à un enchaînement de situations extravagantes.Allen lui-même campe avec beaucoup de tendresse ce modeste impresario dont les humoristes sont tous ratés(xylophoniste aveugle,danseur unijambiste...).C'est un véritable plaidoyer pour les métiers du spectacle,et le cabaret.Allen ressort avec délice ses anecdotes de son passé de stand-up.Son Danny Rose,par excès de naiveté,se fait toujours entuber.A ses côtés,Nick Apollo,le crooner sur le retour.Et Mia Farrow,très étonnante,en femme fatale hystérique et écervelée.Seulement,jamais Allen ne renouvelle ses gags habituels(hormis celui du dé-ligotage),et tout ceci est trop mineur pour un tel maître,qui a baclé son scénario on dirait.Sachant que l'écriture est sa plus grande qualité,on imagine l'échec du film...
Ce n'est pas le plus connu ni le mieux côté des films de Woody et pourtant j'ai passé un très bon moment autant que devant "La rose pourpre du caire ou "Whatever works".
C'est amusant et touchant cette petite histoire ou l'on retrouve pleins de thème chère au réalisateur les relations amicales et amoureuses, un peu de psychologie et beaucoup d'humour.
L'ambiance New yorkaise, la musique, l'amour.
Un vrai plaisir!
C'est amusant et touchant cette petite histoire ou l'on retrouve pleins de thème chère au réalisateur les relations amicales et amoureuses, un peu de psychologie et beaucoup d'humour.
L'ambiance New yorkaise, la musique, l'amour.
Un vrai plaisir!
Axé sur la comédie plus que sur la nostalgie, Broadway Danny Rose enchaîne les scènettes plus ou moins amusantes, mais parvient sans mal à remporter notre tendresse. Mia Farrow est délicieuse dans le rôle de la femme fatale. Woody Allen arrive à nous montrer New York sous un jour nouveau, une fois de plus. On est vite charmés par ce petit film sans prétentions. Il allie les thèmes favori du maître Allen: les tourments amoureuses, les névroses humaines et les questionnements philosophiques: le tout traité avec humour et invention. Une bonne dose de nostalgie imprègne le tout avec quelques bonnes vieilles galettes musicales pour agrémenter l'ensemble. Ses ingrédients de base se répètent mais la recette n'est jamais la même. Ce film est vraiment attirant. Je le conseille à tous ceux qui sont et ne sont pas fan de Woody Allen !
Broadway Danny Rose nous plonge dans la vie d’un manager de seconde zone qui s’occupe d’artistes plutôt farfelus, un personnage très attachant ce qui est assez rare chez Woody Allen pour être souligné. Le film comporte des scènes assez émotionnelles et surtout laisse le spectateur avec un sentiment positif à la fin de la projection ce qui est plutôt rare également chez Allen. Mais il y évidemment aussi beaucoup d’humour et de situations incongrues comme les affectionnes l’auteur et le scénario est une nouvelle fois très bien construit. Allen choisit un noir et blanc pas vraiment justifié mais très sympa et sa mise en scène est très discrète mais efficace. Bref, un film assez sympathique.
Broadway Danny Rose fait partie des films en noir et blanc de Woody Allen, à savoir Manhattan, Zelig, Celebrity, Stardust Memories, Ombres et brouillards et bien sûr Broadway Danny Rose. Peut-être moins sérieux et profonds que des films comme Celebrity ou Manhattan, Broadway Danny Rose est donc plus axé sur la comédie et les dialogues alleniens. Le film ne manque pas d'originalité, comme d'habitude, et de finesse, tant dans l'intrigue (ou plutôt les intrigues), que dans les personnages. L'idée que le film soit narré pas des connaissances de Danny Rose qui discutent dans un bar est une très bonne idée de mise en abîme. Bar qui cloture d'ailleurs également l'histoire dans l'histoire.
Woody Allen met en scène une galerie de personnages du monde du spectacle, du music-hall, qu'il a connu avant de se lancer dans le cinéma. Pour ce qui est du premier rôle féminin, il l'accorde à sa nouvelle muse de l'époque, Mia Farrow (après Comédie érotique d'une nuit d'été et Zelig), ici plutôt méconaissable, mais néanmoins excellente. Woody est quant à lui toujours égal à lui-même. Le duo fait face à des situations détonnantes et parfois hilarantes.
EN BREF, une bonne comédie à la Woody Allen, mais pas forcément son plus grand film.
MA NOTE : 8,5/10
Woody Allen met en scène une galerie de personnages du monde du spectacle, du music-hall, qu'il a connu avant de se lancer dans le cinéma. Pour ce qui est du premier rôle féminin, il l'accorde à sa nouvelle muse de l'époque, Mia Farrow (après Comédie érotique d'une nuit d'été et Zelig), ici plutôt méconaissable, mais néanmoins excellente. Woody est quant à lui toujours égal à lui-même. Le duo fait face à des situations détonnantes et parfois hilarantes.
EN BREF, une bonne comédie à la Woody Allen, mais pas forcément son plus grand film.
MA NOTE : 8,5/10
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