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Jean-Marie S
35 abonnés
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2,5
Publiée le 24 juillet 2012
Neil Marshall nous avait présenté jusqu'alors des films plutôt contemporains, c'est donc une surprise de le retrouver à la tête de ce péplum parsemé d'héroic fantasy emmené par Michael Fassbender. Ce dernier toujours impeccable est à la tête d'une poignée de romains survivants d'un massacre terrible dans le nord britannique hostile à l'empire. Ca gigle, ca cogne fort, ca bouillonne. Un vrai jeu de massacre puissant et costaud au service d'une intrigue plutôt maigre. Le savoir-faire est là, mais il manque ce quelque chose de plus qui l'empêche de rentrer dans les anales du film de genre. Et ce malgré la hargne de Fassbender & la beauté empoisonnée d'Olga Kurilenko.
Un scénario rudimentaire sur fond de paysages époustouflants. Niveau hémoglobine c'est amplement réussi : des torrents de sang coulent à chaque scène. La tension est perpétuelle, un très bon point. Malgré tout cela ne suffit pas à notre bonheur. Un sous Gladiator !
Mouais, c'est un film historique assez moyen, pas très bien joué et qui a un scénario assez mince. Il ne révolutionnera pas le genre, c'est sûr. Centurion est filmé dans des tons gris bleuâtres comme on pouvait s'y attendre, de quoi bien faire ressortir le rouge de l'hémoglobine que l'on voit à profusion, beaucoup trop même. On rajoute une amourette pour un peu de tendresse dans ce monde de brutes et quelques élans de bravoure et de dévotion, mais la sauce ne prend pas, on a du mal à ressentir quelconque émotion...
Centurion ne se présente pas comme un prétendant aux oscars. Difficile d'imaginer pouvoir sortir un très grand film sur un sujet aussi vaste que la disparition de la neuvième légion en 97 minutes. C'est la première chose qui interpelle, et qui inquiète, un péplum d'une heure et demi, c'est court, très court. Mais Neil Marshall s'en sort plutôt bien. Evidemment avec un sujet aussi vaste et un temps aussi court exit toute la mise en place d'un contexte historique/politique clair, exit le lent travail de présentation des personnages qui aurait permis de réellement s'attacher à eux. Mais le scénario ne tombe pas pour autant dans le grand n'importe quoi et on prend plaisir à suivre cette poignée de soldats luttant pour sauver leur peau dans une course à la mort au milieu des magnifiques paysages écossais. La réalisation est efficace, les combats sanglants et les acteurs crédibles. En bref pas un film inoubliable mais un divertissement solide que l'on regarde avec plaisir.
Il y a 5 ans, N. Marshall devait être The Next Big Thing du cinéma de genre. Un "Doomsday" plus tard, son ambitieux péplum est devenu un pétard mouillé qui sort dans 7 salles en France. Ça commence donc comme un péplum, en plus gore et sauvage, et ça tourne en survival par définition assez prévisible (1 type accompagnant le héros va mourir toutes les 7-8 minutes) et le réalisateur ne lésine ni sur les effets gore ni les effets audacieux (romains jurant comme des californiens avec l'accent anglais). C'est parfois divertissant et efficace (le bougre est quand même un metteur en scène doué), certaines scènes valent le détour mais l'ensemble est bancal, souvent trop plat et sans saveur malgré un rythme assez haletant. Une version crédible et assez soignée d'une énigme historique, qui reste de la série B pure. Un coup de glaive dans l'eau. D'autres critiques sur
Aussi sympathique que soit Neil Marshall il va falloir qu'il digère ses références et apprenne à filmer. The Descent etait réussit car minimaliste mais Doomday ou Centurion prennent le chemin contraire c'est à dire en mettre plein la vue sans voir que son réalisateur est incapable de filmer une scène d'action lisiblement. Par exemple il filme toute une bataille en gros plan très courts sur des décapitations et autres arrachages de membres. Pour le reste Centurion prend vite la forme d'un survival classique ou les personnages passent une heure à courir dans la forêt sur fond de musique pompeuse en pensant que ça donnera un air épique aux tout. Sans oublier le fait que la menace est joué par Olga Kurylenko pas vraiment crédible en tueuse tant on a l'impression qu'elle va se blesser en jouant avec des couteaux.Par contre mettre des Romains et des pictes dans un film ça apportera toujours une touche sympathique pour n'importe quel geek qui se respecte et c'est sans doute là la plus grosse qualité du film.
Une course poursuite de plus où le sang coule à flot à défaut d'un scénario vraiment efficace. Décors et costumes sont sympas mais Neil Mashall poursuit sa lancé dans de simples films d'action sans intérêt...
Avant de réaliser ce péplum la filmographie de Neil Marshall était grandement orienté films d’horreurs ce qui peut expliquer l’attention toute particulière qu’il a apparemment porté sur les jets d’hémoglobines dont certains vraiment superflues. En tête d’affiche le très bon Michael Fassbender qui n’a pas vraiment à forcer son talent pour ce genre de film mais qui reste convaincant tout comme Olga Kurylenko (dernière James Bond girl en date) surprenante en guerrière Picte vraiment très déterminée. La première partie du film est moyenne mais dès que la traque commence il retrouve de l’intérêt et même si ce péplum n’a pas la dimension épique des classiques du genre ("Troie", "Gladiateur" ou encore "300") il se rattrape par cette lutte constante des personnages pour rester en vie et le réalisme dont fait preuve le réalisateur pour mettre en scène cet état. En bref "Centurion" est un film moyen mais qui réserve quelques bonnes scènes.
Je m'attendais à un péplum épique et spectaculaire, c'est en fait un film d'action dans un environnement antique. Le choix de la période permet juste de rendre l'histoire cohérente en se reposant sur la légende de la 9ème légion romaine. Il n'y a pas véritablement de grandes scènes de batailles et le propos du film est plutôt "intimiste". Cela dit, les décors naturels sont magnifiques, et si le scénario n'est pas d'une originalité ou d'une inventivité notable, il est d'une construction solide et dénué d'éléments improbables, ce qui n'est déjà pas si mal. On peut toutefois déplorer une voix-off totalement inutile voire même pénalisante, mais ces constats faits, on peut en conclure quand même que "Centurion" est plutôt un bon film d'action.
Un très bon film, les décors sont magnifiques, un péplum digne de ce nom, assez violent, une fin grandiose, un casting convaincant avec un michael fassbender toujours aussi bon. Un scénario qui nous tient en haleine jusqu'au bout ... Vraiment génial.
Ce péplum musclé ne fait pas dans la dentelle. La subtilité n'est pas son point fort. Les Romains comme les Pictes sont des brutes épaisses antipathiques. Le réalisateur semble se ranger du côté de l’envahisseur romain au détriment des Pictes, des barbares certes, mais qui défendent leur territoire. La morale du film est donc assez douteuse. Il ne faut pas chercher ici la vérité historique même si le film avance une explication concernant la disparition de la 9ème Légion romaine. Les scènes d’action très nombreuses ne sont pas toujours utiles et se complaisent dans le gore. Notamment avec la pisteuse picte qui décapite sauvagement les légionnaires romains. Le massacre de la 9ème Légion, le duel à mort entre le général romain et la Picte muette, le combat final sanglant et grand-guignolesque (une flèche dans l’œil par-ci, une lance embrochant deux corps par-là etc.) transforment presque ce « Centurion » en film d’horreur. La fuite des quelques survivants romains poursuivis par la horde de la Picte vengeresse à travers de splendides paysages enneigés fait de ce film un survival plutôt haletant. On commence alors à s’intéresser au personnage du centurion incarné par l’acteur Michael Fassbender ainsi qu'à ses compagnons. L'arrêt chez une belle sorcière picte apporte un peu d’humanité dans cet océan de haine. La fin est belle. La photographie donne un aspect réaliste au film en évitant ainsi le côté reconstitution artificielle propre au genre. Ce film spectaculaire et violent s’avère prenant à défaut de voler très haut.
Un film aussi infâme que pouvait le laisser présager son affiche. Mal réalisé, scénaristiquement inepte et doté de dialogues pompeux centurion est un ratage total. Les acteurs sont risibles voir médiocre. Un désastre que ce péplum. Un pouvait espérer mieux de Neil Marshall.
Loin d’être extraordinaire, Centurion arrive quand même a captiver un minimum grâce a un scenario simple mais efficace, a une mise en scène réussie, a un excellent casting et a des décors naturels juste sublimes. Mais malgré toutes ses qualités, l'ennuie s'installe tranquillement pendant le visionnage, ce qui est dommage, car c'est jamais inintéressant a suivre et les quelques scenes d'actions sont violentes et bien réalisées mais le rythme n'est jamais soutenu. Au final, Centurion est quand même pas mal, mais c'est loin d’être le meilleur dans le genre.
Neil Marshall nous avait habitué à des films d'horreur (Doghouse, The Descent) mais voilà qu'il nous surprend en réalisant un péplum. Bon, sur le papier le film a l'air des plus bateau et c'est malheureusement le cas. On a donc le droit à des gentils (les romains) poursuivis par les méchants (les pictes), une romance entre le héro et une autochtone, un traite (enfin deux pour l'occasion), une fin des plus prévisible... La pauvreté de l'histoire et le manque cruel d'inspiration est néanmoins contrebalancé par la beauté visuelle du film qui reste sa principale qualité. On peut donc admirer la beauté des paysages (bien mis en avant par les plans de caméras), les costumes très réussis ou encore, à moindre niveau, les combats. Ces derniers sont d'ailleurs particulièrement gores (le sang ne cesse de gicler à droite à gauche), surement du à l'influence des précédents films du réalisateur. Les péplums sont plutot rares de nos jours donc ne boudons pas notre plaisir et apprécions ce film comme il est: un bon divertissement.