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Incertitudes
205 abonnés
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3,5
Publiée le 17 août 2015
Malgré Kad à l'affiche, c'est vrai qu'avec Disparue en hiver, on ne va pas se marrer. Regardez l'affiche. Kad vêtu de noir et son regard perdu. A la recherche de quoi ? Son passé peut-être. Et son présent : une jeune fille à qui il a refusé les avances et qui a subitement disparu. Kad s'était déjà frotté par le passé à des rôles plus graves : Je vais bien, ne t'en fais pas où il fut récompensé d'un César et L'Immortel où il y est nettement plus ridicule en mafieux psychopathe. Mais ce n'était que des seconds rôles. Là, il fait une affaire personnelle de cette enquête, sans que ça ne choque personne, là où les flics sont complétement absents. Du reste, si l'univers de cette jeune femme est bien glauque, le réalisateur a enveloppé son thriller d'une ambiance à la Nicloux ou à la Lynch. Brouillard, grisaille, vent, plutôt que l'hiver, le film a l’aigreur de l'automne. Malgré sa réalisation télévisuelle digne d'un samedi soir sur France 3 (d'ailleurs, le réalisateur a effectivement réalisé un téléfilm pour France 3 avec quelques éléments du casting de Disparue en hiver) et un sujet déprimant brassant à la fois la perte d'un enfant, le mal-être adolescent, la solitude, la culpabilité, Disparue en hiver tient en haleine grâce à la solide prestation de Kad Merad et à son atmosphère désespérante.
Ce thriller dramatique de Christophe Lamotte est porté par un très convaincant Kad Merad à contre-emploi et propose une atmosphère de qualité et un final inattendu même si le scénario de facture classique manque de consistance et de rythme. Intéressant sans être inoubliable.
Après un début sombre et mystérieux, "Disparue en hiver" (2015) ne tient pas réellement ses promesses, s'achevant dans une impression de téléfilm haut de gamme comme on en voit presque chaque semaine. Ce dénouement très classique et cette atmosphère glaciale vue et revue sont heureusement compensés par une distribution de qualité : Kad Merad prouve une fois de plus qu'il sait tenir un rôle dramatique, Géraldine Pailhas fait partie de ces actrices qui vieillissent bien à l'écran, et Francis Renaud n'a pas son pareil pour donner de l'ambigüité à ses personnages. Seule Lola Creton m'aura personnellement agacé, mais sans doute est-ce son rôle qui le réclamait. On regrettera donc une intensité globalement déclinante au fur et à mesure que l'intrigue dévoile ses mystères, mais les acteurs et la mise en scène très sobre seront parvenus à nous intéresser à cette histoire, à condition d'apprécier les films situés à la frontière du polar et du drame social.
Ce n'est pas une fille qui a disparue en hiver mais bien tous les protagonistes de ce navet qui se sont évaporés sans laisser de traces.......... Kad Merad nous inflige pour la énième son mauvais jeu d'acteur.....
Absolument pas convaincant ! Kad Mérad n'est pas franchement dans son élément dans la peau d'un ex flic. Son registre, c'est la comédie à mon sens et pas les drames ou il manque cruellement de crédibilité, surtout quand il s’intéresse subitement au sort d'une ado qui disparait dans la foret, ben voyons ! Personne ne se serait inquiété d'une inconnue que la Police aurait recherché immédiatement mais lui non, il en jette comme ci elle était sa propre fille...mmmh on y croit pas vraiment. Le scénario est mou, quelques incohérence agacent , on ne rentre pas dans l'histoire. Mauvais rôle, mauvais scénario et un manque de crédibilité terrible !
Disparue en hiver est un film dense, classique dans sa forme mais dans le bon sens du terme. Ce qui est très important à mon sens c'est que chaque rôle, les premiers comme les seconds, sont traités de la même manière avec précision et justesse. J'ai aimé ce film sans esbroufe !
Un film policier thriller classique sans grande nouveauté mais qui a le mérite de nous faire retrouver un Kad Mérad aussi touchant que dans "Je vais bien, ne t'en fais pas". Il nous tient cependant en haleine puisque jusqu'à la révélation, on se demande où est cette fille disparue. Sympa mais n'en attendez pas du grandiose.
Un film en demi-teinte... Le début est vraiment pas mal avec la mystérieuse disparition d'une jeune fille qui oblige un homme à la chercher surement pris de remords après l'avoir laissée en plan au milieu des bois. Certains moments peuvent paraître étranges puisque lors des "interrogatoires" aucune personne ne le questionne sur ce qu'il le motive à faire ces recherches surtout qu'il agit comme un flic, seulement il ne se présente jamais comme tel, mais apparemment cela ne dérange personne de se faire malmener et suspecter par une personne lambda. Bref, ce n'est pas le plus important, l'histoire est intrigante et bien menée du moins pendant la première partie puis au moment où il devrait avoir un tournant pour se diriger vers le final, le film s'enlise encore plus dans quelque chose de redondant. La deuxième partie perd donc totalement de son intérêt, ça devient lent et ennuyeux, on a l'impression que le réalisateur ne sait pas comment conclure son histoire. Au final, on a un polar qui se cherche et qui est mal maîtrisé. Il manque une montée en puissance et un peu de rythme dans les moments faibles par contre, j'ai bien aimé l'ambiance sombre et la prestation de Kad Merad.
Christophe Lamotte signe un policier noir influencé par les thrillers danois. Pour tenir le rôle principal de l’homme rongé par la mort de sa fille et qui appose ses regrets sur la disparition d’une jeune fille, il fait un choix étonnant, Kad Merad. Le comédien à pleinement réussi à saisir l’occasion de rompre avec son image de comique. Il avait déjà montré ses talents d’adaptation, mais dans ce film il transforme complètement l’image qu’on avait de lui. L’ex-femme du personnage est jouée par Géraldine Paihas. Comme d’habitude, son interprétation est correcte mais toujours sans surprise. Quant à l’histoire, l’ensemble est crédible et n’en fait pas trop. On regrette cependant une cadence bien trop linéaire qui pourrait parfois nous faire perdre le fil d’un scénario pourtant très compréhensible. Disparue en Hiver est un policier français qui respecte les codes du genre en y ajoutant une noirceur angoissante mais qui favorise trop l’aspect psychologique à l’ambiance générale du film. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
On sait déjà depuis quelques temps que Kad, sans doute la personne la plus drôle de l'univers (au moins), est également à l'aise dans des rôles plus sombres. Il est ainsi très bon ici dans un polar assez classique et tout à fait correct, même s'il n'évite pas les situations convenues. Certes sans grand envergure, "Disparue en hiver" fait néanmoins apparaître de belles choses.
le film m'a enthousiasmé, tant par l'intrigue que par le jeu des acteurs. Christophe Lamothe nous fait découvrir Kad dans un autre registre. Le réalisateur nous embarque dans son univers avec humilité et élégance, on est pris jusqu'au bout, on en redemande !
C'est une 1er de voir Kad Merad dans un drame et je trouve qu'il joue trés bien, il est juste et le film est pas mal dans l'ensemble avec beaucoup de suspense, de retombés au fur à mesure qu'on avance.
A travers son scénario et son ambiance glaciale, Disparue en hiver nous fait un peu penser à ces thrillers venus du grand nord. Hélas, la comparaison s’arrête là car dans le cas présent, l’intrigue est bien trop mince et manque de rebondissements pour alimenter le suspense et donc notre intérêt. Si Kad Merad sait se montrer convaincant, le personnage de Daniel se montre lui très conventionnel avec son enquête où l’on retrouve en filigrane une blessure personnelle pas encore refermée. Cette réalisation de Christophe Lamotte a la chance de connaitre une sortie sur le grand écran mais a davantage des allures de téléfilm peu ambitieux.
Direction d'acteurs absente (les dialogues sonnent faux, Kad Merah a une seule expression de visage pendant tout le film), scénario faible et prévisible, clichés en abondance : un splendide navet bien français comme je n'en avais pas vu depuis longtemps !