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Aulanius
196 abonnés
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1,0
Publiée le 21 juillet 2013
Film sans grand intérêt. On ne s'ennuie pas spécialement mais les clichés sont au rendez-vous. Tout est mal reproduit et on voit clairement que Pascal Elbé n'a jamais mit les pieds dans une cité pour nous pondre un truc aussi irréaliste. L'histoire veut nous faire passer un message auquel je n'ai pas du tout adhéré. J'aime bien Roshdy Zem mais il faudrait qu'il change un peu de rôle parce que le flic ça commence à le connaitre. Avec ce pseudo-drame, on peut voir à quel point nous sommes en retard sur plusieurs pays. En bref, ce long métrage ne restera pas dans mes annales. 7/20.
J'ai vu un film... digne des grands polars des années 70, avec une thématique, malheureusement, actuelle. Tous les comédiens crèvent l'écran, quels que soient leurs rôles et leurs personnages. Les dialogues sonnent justes, sont modernes et quotidiens... Pascal Elbé réalise là un petit bijou de précision et de réalisme. Les dialogues sont vraiment de très haut niveau. Ce qui touche dans ce film, c'est l'émergence d'une dimension "morale" mais sans discours manichéen ou moralisateur... On suit le mensonge, comme une boule de neige qui dévale une pente et qui enfle au fur et à mesure pour être trop grosse, et exploser comme une "boule au ventre" devenue trop lourde à supporter. J'ai particulièrement apprécié le jeu de ce jeune comédien, Samir Makhlouf,, très juste et très émouvant. Ronit Elkabetz est une reine. Bravo également à Roshdy Zem et à Pasccal Elbé pour leur magnifique interprétation. Un très beau et bon film, donc...
Roschdy Zem, toujours aussi bon acteur. Pascal Elbé pioche un peu mais cela reste pas mal. Tête de Turc, au coeur des banlieues, le malaise des jeunes qui ne sont pas forcément toujours écoutés et qui des fois, ne veulent pas être aidés. La réalisation est juste, et confirme bien la réalité. La peur domine outrageusement. Elbé a voulu appuyer sur la haine de ces jeunes, essayer de pousser au mieux la violence gratuite pour nous faire comprendre que ce milieu est bien plus dangereux qu'on ne le pense. Une haine qui dure du début jusqu'à la fin. On en prend plein les yeux.
Coup d'essai et coup de maître pour Tête de Turc, le premier film écrit et réalisé par le comédien Pascal Elbé. Elbé nous livre un polar social et accessoirement son point de vue sur les banlieues françaises en ayant le bon goût d'éviter les clichés propres aux reportages diffusés sur TF1. Tout part d'un fait divers : un médecin qui intervient dans une cité dont la voiture se fait caillasser avec lui à l'intérieur. Cette agression va provoquer des réactions en chaîne parfois pas toujours très bien maîtrisées par le réalisateur. Prenons l'exemple de la femme du personnage interprété par Simon Abkarian. Celle-ci ne pourra être secourue du fait de l'agression du médecin et décédera dès le début du film ce qui provoquera un sentiment de vengeance de la part du veuf. Mais cette intrigue est clairement sous exploitée et peut-être pas la plus intéressante. Ce n'est qu'au moment où Elbé filme les banlieues qu'il est le plus juste. Il ne juge pas, il montre ce qu'il a vu au moment de l'écriture du scénario. Des flics désabusés, des pompiers, des médecins refusant de pénétrer dans certains quartiers. Des banlieues laissées à l'abandon (pas de commissariat de police, ascenseurs en panne) par les pouvoirs publics, des femmes qui élèvent seules leurs enfants, des familles obligées de déménager devant la violence de certains jeunes. On en sort révolté, en colère un peu contre tout le monde. On constate que depuis les émeutes de Mantes-La-Jolie au début des années 90, celles de Clichy en 2005 ou de Villiers-Le-Bel en 2007, rien n'a changé. La misère sociale s'est amplifiée. C'est peut-être ça le plus violent.
Trop vite convaincu que j'allais m'ennuyer. Pas toujours bien joué c'est un fait, peu de rythme, et puis je n'ai pas cru un instant à ce drame autour de la fracture sociale. Tout de même correctement scénarisé, je l'ai regardé jusqu'à la fin... Pas de gros moyens financiers, sujet grave, longueurs, ça prend la tête (de turc)
Il est des films qui vous laissent des sentiments mêlés. Tête de Turc est de ceux-là. L'histoire est simple, avec des accents de tragédie grecque. Les personnages se démènent, mais ils restent prisonniers de leurs fidélités et de leur propre image : le flic cherche à venger son frère ; le jeune héros cherche à oublier son geste qu'il n'explique pas ; le copain au parfum résiste à la tentation d'être une balance ; et le veuf désespéré cherche un coupable à son malheur... Tout ce petit monde s'agite dans son bocal, en ne donnant jamais l'impression d'être maître de son destin. Le malheur semble être un fatal engrenage. Quelle image négative de la banlieue ! Cela dit, l'histoire est efficace, et le scénario bien construit. Alors, on se laisse prendre par le récit. Mais cette adhésion n'a pas été complète, en ce qui me concerne. La faute à une fin un peu rapide, mais aussi surtout à un casting discutable (Roschdy Zem en frère de Pascal Elbé, peut mieux faire !). On peut aussi être indisposé par l'angélisme déroutant du scénario : la famille turque du jeune héros est tellement «cosy» qu'on se demande ce qu'il va faire sur les toits ! Trois étoiles, quand même, pour les bonnes intentions du réalisateur Elbé !
De plus en plus d'acteurs s'exercent à la réalisation... Pascal Elbé n'en devient pas ridicule en proposant un film simple mais honnête. "Tête de turc" se laisse regarder ; sans en faire trop, le réalisateur arrive à captiver notre attention dans cette histoire adaptée d'un fait divers. Les acteurs sont bons dans l'ensemble, le rythme est présent. Un film sans plus qui ne servira qu'à tuer le temps.
Pascal Elbé est en ce moment l’acteur qui a la cote auprès de la gent féminine. Mais Elbé n’a pas seulement qu’une belle gueule, il a aussi des choses à dire, notamment sur le sort qui est réservé aux jeunes des banlieues dont on parle beaucoup mais à qui on pense pas vraiment autrement qu’en nommant un ministre issu de l’immigration à la politique de la ville. Par le dilemme cornélien qu’il nous propose dès l’entame du film, Elbé nous invite à réfléchir à la complexité du problème et à admettre que tout n’est blanc ou noir comme on voudrait nous le faire croire. Touché dans sa chair le médecin qu’interprète Elbé lui-même saura pardonner et indiquer à son frère joué par Roschdy Zem que la répression n’est pas la seule réponse à apporter. Pour un premier film, Elbé s’engage hardiment dans les pas d’un André Cayatte en mettant son art au service des grands sujets de société. Louable intention quelquefois teinté d’un manichéisme que l’on peut qualifier de salutaire dans la période actuelle.
Un film noir avec des turcs. Ce film m'avait intrigué dès sa sortie, j'ai enfin eu l'occasion de le regarder, il ne m'a pas déçu du tout mais quelques passages sont un peu sous développés. ------Mai 2012----. Un film qui reste assez moyen. ---- Juin 2022----
Pour une première Pascal Elbé sans sort plutôt pas mal. Un scénario sur l'onde de choc ou la cause à effet, un film correct dans son ensemble mais au quel il manque un petit quelque chose qui l'aurait bien améliorer. Un bon casting avec un très bon Roschdy Zem dans ce rôle de flic tracassé, même si certains des seconds rôles ne sont pas a la hauteur dans son ensemble et pour une première c'est assez réussi. 3/5
Très bon polar. Je ne comprends pas pourquoi ce film a mal marché alors qu'il a tout pour plaire. Une très bonne histoire, de bons comédiens, du rythme. Rattrapez-vous sur le DVD, ça vaut le coup.
Un film bien ficelé et crédible joué par de bons acteurs et qui parvient à maintenir notre intérêt. L'intrique est bonne, la mise en scène est par contre un peu simpliste mais le film est plutôt réussi sans nous éblouir non plus!