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Julien D
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2,5
Publiée le 14 avril 2012
A défaut de nous montrer de belles images de la cité, Pascal Elbe, s’inspirant d’un sordide fait divers, utilise le délicat mécanisme choral du film pour appuyer tous les sentiments de chacun des personnages, dont celui de Bora, ce jeune garçon dont l’esprit perturbé est la parfaite incarnation de l’absence de manichéenne recherchée par le réalisateur. Les excellents acteurs peinent toutefois à nous faire oublier qu'ils ne s'incarnent que des clichés. Tandis que l’intrigue avance, le suspense va augmenter pour s’achever sur une fin indécise particulièrement décevante. L'autre gros reproche est l'histoire du veuf dépressif n'a aucun intérêt sinon d'augmenter l'aspect dramatique de cette histoire alors que d’autres sous-intrigues, telles que les relations entre le médecin et son père ou le procès du jeune homme, sont mises à la trappe.
Tête de turc est un excellent film, prenant et émouvant . Le scénario est parfait, les acteurs encore plus (Roschdy Zem est encore une fois impeccable mais comme toujours dirais-je) et vraiment je recommande ce thriller à tous. Moi je n'ai pas vu le temps passer !
Un premier film de Pascal Elbé qui alterne ici le bien et le moins bien, le bien avec la justesse de quelques personnages, la mère turque notamment, le moins bien, des personnages un peu trop caricaturaux de cette banlieue si riche pourtant de ressources et de vie. Quant à l'intrigue, elle aurait pu se passer sans mal de ce meurtre final qui n'apporte rien à l'histoire. Une erreur de jeunesse pour un cinéaste prometteur.
"Tête de turc" (2010) rediff sur Numéro 23 le 04.10.2015 Pour son premier long métrage, Pascal Elbé, à vouloir tout faire lui-même (réalisation, scénario, acteur) a tout loupé et ce pseudo film est ennuyeux au possible ! On a droit aux clichés habituels sur la banlieue tournés vraisemblablement avec un petit budget : c'était chronique d'un bide annoncé et c'est ce qui passé avec pas même 300 000 spectateurs en salles. Heureusement, Ronit Elkabetz qui joue le rôle de la mère de l'adolescent, met un peu d'humanité dans cette aventure de castagnes peu convaincantes. A éviter comme les zones d'habitat dites sensibles ou de non-droit ou Police, Médecins et Pompiers ont déserté ! willycopresto
Ce film traite parfaitement et avec réalisme, entre-autre, de la violence dans les banlieues, de l'amour maternel, et d'être à la fois le coupable et le héros.
Soucieux de bien faire et d'embrasser le plus de thèmes possibles, Pascal Elbé signe du coup un premier film maladroit et trop chargé, aux sous-intrigues un peu artificielles, mais l'ensemble n'en reste pas moins passionant et prometteur, d'une maîtrise formelle évidente et toujours respectueux envers son sujet.
Même s'il comporte quelques imperfections, ce film est remarquable. Certes, il s'interesse à la banlieue, mais pas spécialement aux bandes ou aux dealers, mais plutôt aux dommages collatéraux que peut provoquer une connerie d'adolescent. Le fait que nombre de comédiens soient turcs, arméniens ou juifs mais interprètent dse personnages ne correspondant pas à leur nationalité donne du poids à ce film. Vraiment, une belle réussite pour un premier film: très beau dimanche Pascal!
Très bonne histoire. Ce que je trouve dommage par contre c'est que le scénario manque d'éléments. On a l'impression par moment qu'il manque des scènes et que le sujet est vite bâclé.
Film intéressant mais pour lequel je ne serait pas aller voir sans ma carte ugc... Le film est pas trop mal cependant ça reste un film français donc il n'y a pas non plus beaucoup d'action... Sympa mais sans plus
Pascal Elbé, réalisateur, scénariste et acteur, réussit un coup double en plaquant un thriller efficace avec des personnages attachants et bien individualisés sur un décors réaliste et sans parti-pris des banlieues difficiles. Sans jamais sombrer dans le message politique et social, il nous offre une vision factuelle et intelligente de ces zones de non-droit où survivre hors de la délinquance est une vraie gageure. Son film suscite nombre de réflexions sur l'équilibre ténu entre répression et compassion. Le déroulement de l'action en lui-même n'est pas sans défaut et use par moments de ficelles un peu grosses, mais garde un certain souffle jusqu'au bout.
Du déjà vu puis on se lasse assez vite.Le film tourne en rond malgré un bon jeu d'acteur et une réalisation maitrisé.Une fin complétement débile tue le film
Un enchevètrement d'histoires pour mettre en exergue le mal des banlieues vu par les différents "ingrédients" du problème, chacun accablé par ses propres démons. On y croit et on se prend au jeu. La fin en forme de fuite représente peut être la façon actuelle d'ignorer cet incendie...
Un premier film de Pascal Elbé trés dense, où tous les personnages clé du film, représente chacun la société française actuelle, dans sa globalité. Tous les acteurs sont criants de vérités... Mention spéciale à Ronit Elkabetz, impressionnante en mère célibataire courageuse et pleine de dignité.
Y'a pas à dire, Pascal Elbé, pour sa première réalisation, il assure! Ca c'est du film carré, costaud et bien maitrisé. Un scénario fort et intelligent. A tiroir. Une réflexion poussée. Une mise en scène que n'ont pas des réalisateurs confirmés. Des comédiens "au sommet" même si j'aime pas beaucoup cette expression. Plusieurs niveaux de visions. La culpabilité, la repentance, la responsabilité, la vengeance, l'amour mais aussi le climat social dans lequel sont plongé les personnages, le non-dit et la peur. Les familles mono-parentales. Les origines sociales et ethniques. Tout ça est vu dans Tête de Turc. Alors bien sûr certains niveaux sont vus très rapidement. Et si on s'attache sur la question de la responsabilité et de l'effet papillon, vaut mieux matter Collision. Les personnages sont extrèmement bien écrits et profonds. Non vraiment, Pascal Elbé, pour son premier essai, a fait un film très riche et hyper prenant. A conseiller!!
Film au dessus de la moyenne mais sans plus. Un scénario un peu inutilement compliqué (et qui fait rater sa fin au film). Mention spéciale à Ronny Elkabetz, dans une composition remarquable d'une "mère courage" immigrée.