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    Mirage de la vie
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    4,3
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    67 critiques spectateurs

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    jfharo
    jfharo

    57 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 octobre 2011
    Le plus beau rôle de Lana Turner ,dans ce mélo flamboyant .
    NicoMyers
    NicoMyers

    61 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juillet 2009
    Mélodrame d'une forme parfaite, film dense et profond, Mirage de la vie l'est... et plus encore ! Le dernier long-métrage de Douglas Sirk, oeuvre testamentaire donc, est aussi un portrait des propensions humaines à la gloire, et par là même un portrait de l'Amérique qu'observe le réalisateur d'origine allemande. ""Un film grandiose et fou sur la vie et la mort. Et sur l'Amérique" avait dit Fassbinder, grand admirateur du metteur en scène. Dans Mirage de la vie, La célébrité et la réussite - c'est-à-dire le rêve Américain, ni plus ni moins - ne sont que des "imitations de la vie". Les acteurs, danseurs cherchant le succès ou bien l'argent ne font en fait que mener une vie d'apparence, pour cacher le vide de leur vie ou bien pour échapper à la responsabilité de faire quelque chose de sa vie. Un réalisateur qui critique son propre métier ? Non, car on voit bien que les "artistes" du film ne veulent aucunement servir l'art mais trouver la reconnaissance et les grandeurs, à l'image des diamants qui tombent doucement pendant le générique. Une fois atteints, ces rêves de gloire s'évanouissent - puisqu'ils sont atteints ! Laura, héroïne du film, doit alors faire face à la vanité de sa réussite, et tente tant bien que mal de quitter son milieu pour retourner au bonheur familial. Mais entre temps, la jeune Sarah Jane a elle aussi voulu atteindre l'impossible : renier ses origines. Blanche de peau, elle ne peut vivre en paix à cause de sa mère noire, qui lui cause bien des malheurs en société. Là, Sirk glisse mine de rien l'inquiétante réalité des Etats-Unis des années 50, raciste et ségrégationiste. Elle revient aussi, au final, et trop tard, à sa vraie nature - mais son dilemme aura été bien plus déchirant que celui de Laura : choisir entre l'amour d'une mère et l'acceptation en société. La société américaine empêche de choisir les deux, quand on est noir ou enfant de noir. (...)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 juillet 2009
    Un film superbe malgré quelque toutes petites longueurs.Lana Turner est grandiose. Douglas Sirk a quitté les studios hollywoodiens en beauté!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 août 2009
    Une déception au vue de ce qu'en disait la presse. Absolument pas fan du genre "mélo", le film ne m'a pas franchement bouleversé ni intéressé, ou alors temporairement par bribes de scènes, malgré l'indéniable savoir faire de Douglas Sirk. L'histoire n'intéresse que rarement, par contre les personnages, tous bien écrits et très complexes, ne peuvent pas laisser indifférents. Vers la fin, le film prend un peu d'ampleur dramatique et la fin est très belle. Malgré cela, le film m'a , honnêtement, ennuyé.
    Akamaru
    Akamaru

    3 152 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Un puissant mélodrame flamboyant,très représentatif des conventions américaines des années 50.Douglas Sirk était un maître dans son genre,et son importance a été fortement réevaluée dernièrement.Pour son dernier film hollywoodien en 1959,Sirk nous offre avec "Mirage de la vie" une tragédie digne de nous laisser les yeux mouillés au clapet de fin.Tout en Technicolor,en décors opulents et mouvements de caméra soyeux;l'élégance n'est là que pour mieux appuyer le vernis craquelé de cette famille de femmes.Une aspirante actrice(Lana Turner,magnétique)et sa fille recueillent une modeste noire et sa fille.De cette famille recomposée naît une solidarité apparente,un "mirage"justement,qui ne peut cacher les drames que vivent chacune d'entre elles.Ainsi,Mary Jane,métissée,refoule ses origines noires pour s'intégrer dans une société raciste.Subtile réflexion sur le problème des races et l'intolérance.Sa mère Annie,s'épuise à la retrouver,jusqu'à en tomber fatalement malade.L'amour maternel au-delà de tout.Lora,devenu une grande star,est une mère absente pour sa fille,qui tombe amoureuse d'un homme trop âgé pour elle et prétendant de sa mère...Tout les éléments du soap sont réunis.Si le trait de "Mirage de la vie" est parfois forcé,il dégage une solide émotion,prouvant que la frontière entre le bonheur et le pire reste parfois très mince.
    SebD31
    SebD31

    94 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2009
    Un portrait bouleversant de la société américaine des années 1950 à travers les destins de quelques personnes, doublé d'un message anti-raciste des plus convaincants. Un chef-d'oeuvre.
    14caen
    14caen

    50 abonnés 1 087 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2009
    Remeke du film "Images de la vie" de 1934, "Mirage de la vie" est une réussite.
    WonderfulLife
    WonderfulLife

    5 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mai 2009
    Ce mélodrame est une très belle réussite. Nous sommes plongés au cœur des années 30 aux Etats-Unis. Le racisme était hélas bien présent. Les femmes avaient bien du mal à émerger dans cette société où règne le machisme. Il est très difficile de réussir sans coucher.
    Ce film est très émouvant du début à la fin. La scène finale notamment ne laissera personne indifférent.
    Un classique des classiques à voir très vite si ce n'est pas encore fait.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 février 2013
    Bon mélodrame (par le roi du genre). Les relations entre les mères et les filles sont bien traitées, les personnages sont intéressants surtout celui de Sarah Jane qui est particulièrement antipathique à mes yeux. Les couleurs des murs, costumes, et même du rouge à lèvres de Lana Turner sont resplendissantes un plaisir pour les yeux. Je trouve tout de même plusieurs longueurs.
    Pierre E
    Pierre E

    218 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mai 2009
    Dans ce que Douglas Sirk présente comme une ‘imitation de la vie’, se distinguent l’âpreté du propos : sur le racisme, alors au cœur de la société et qui va jusqu’à envenimer la relation entre une mère et sa fille, et sa justesse : quant aux valeurs morales, sur les qualités humaines des uns et l’égoïsme des autres. Dans une œuvre entièrement constituée de contrastes très prononcés, Douglas Sirk allie avec force et élégance l’audace de son propos vis-à-vis de l’époque, avec une esthétique formelle sublimée de classicisme. Un contraste qui ne fait au final que mieux souligner la perfection totale de l’œuvre, un grand mélodrame hollywoodien doté d’un grand sens de la tragédie, excluant le sentimentalisme et osant faire face au contexte racial de l’époque.
    hubertselby
    hubertselby

    71 abonnés 436 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2009
    Que penser d'un tel film, on sort tout embrouillé après les relectures de Christophe Honoré et autres critiques qui donnent leurs avis dans le dvd collector.
    La vanité oui, elles sont toutes vaniteuses. La barrière de la couleur de peau dans une amérique remplie d'auto-célébration.
    Le film peut faire meringue pourtant les barrières qu'il essaie de renverser pendant 2h semblent à terre, si ce n'est qu'à la fin du film, tout dans la société semble être redevenu blanc.
    En fait où est ce que Sirk veut aller ? Est-ce qu'il tire sur toute la société américaine ? Sur les blancs, sur les noirs ? les deux ?
    Sur un certain monde et mode de personnes bien pensantes ?
    De tout le film, ce qui m'a vraiment marqué et ce que je retiens, c'est l'immense solitude des êtres.
    Croire qu'on est entouré c'est bien là le mirage de la vie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 janvier 2009
    Le scénario suit son court sans grand intérêt, opposant des personnages socialement caricaturés.
    La réalisation de SIRK donne une ambiance particulière à ce mélodrame, la teinte ocre de ce Technicolor y contribue fortement et la musique qui souligne l’action est très belle mais parfois assourdissante dans les moments dramatiques.
    En outre, le thème principale est évoqué par le titre du film, et, les nombreux détours que fait la camera dans les miroirs nous rappelle qu’il y a une différence substantielle entre se que nous sommes (être) et se que nous sommes aux yeux des autres (paraître)…
    Le dernier quart d’heure est intense en émotion jusqu'à la toute fin, qui se veut humaniste puisque Sarah Jane se jette sur le cercueil en demandant pardon à sa mère. C’est cette fatalité de la vie qui est bouleversante… Où le malheur et l’amour transforment les êtres, où pour qu’un être s’éveil il faut qu’un autre s’éteigne.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    603 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 janvier 2009
    Si on analyse le scénario,les motivations et les comportements des personnages tout est détestable. Entre la bêtise,l'égoïsme,les mauvais choix permanents,on est bien servi. C'est un modèle de ce qu'il ne faut pas faire dans la vie à moins de ne comprendre rien à rien. L'eau de rose coule à flot au point de s'y noyer et pourtant...Miracle du cinéma:le film est admirable. Lana turner y joue le rôle clef,elle provoque l'action mais ne nous entraîne dans aucune reaction émotive à son égard ,en bien ou en mal. On est emporté malgré soi par l'immense talent mélodramatique de Sirk ,la mise en scène est parfaitement adaptée aux situations et certaines séquences avec les reflets dans les glaces plus réels que les originaux nous laissent béats d'admiration. La reprise du plan du visage bouleversé de Lora Meredith sur Mahalia Jackson chantant un gospel nous cloue sur place et lorsque Annie s'accroche au cercueil impossible d'éviter l'émotion . Sirk a vraiment un style personnel ,il ose tout se permettre et ses mélodrames sont un des fleurons de l'art cinématographique ,ce film en étant le plus extrême et le plus abouti. Plus je le revois,plus je le débarrasse de ses erreurs intellectuelles ,plus je pleure.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 211 abonnés 4 193 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 août 2012
    Le dernier mélo de Sirk pour la Universal. Le propos est ici délibérément social voire politique, Sirk s’attaquant de front au problème racial qui étouffe l’Amérique de la fin des années 50 et qui trouvera son paroxysme dans les révoltes de 67. Sirk nous invite à suivre le parcours de deux femmes seules qui unissent leur destin pour faire face à l’adversité qui les poursuit. Unies jusqu’au bout elles sortiront de leur relative misère du début grâce au succès d’actrice de Lana Turner, l’élément de race blanche du couple. Quoique profitant de l’aisance matérielle de Lora (Lana Turner), Juanita (Annie Johnson) continue à travers sa fille à souffrir de sa condition de femme noire. En effet sa fille issue d’une rapide union avec un blanc souffre de sa dualité cherchant à renier la partie nègre qui l’habite pour ne pas avoir à être rejetée socialement comme sa mère le fut toute sa vie. Ce conflit sert de filigrane à tout le film et ne trouvera son dénouement qu’avec la mort de Juanita qui permettra enfin à sa fille de s’assumer. Un film magnifique porté par des acteurs très convaincants notamment une Lana Turner qui montre sous la houlette de Sirk une palette d’émotions peu souvent utilisée par les autres réalisateurs ayant eu à la diriger dans des grandes productions épiques. Du grand art.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    34 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 juillet 2008
    L'éparpillement du script comme la longueur de l'ensemble ne sauraient faire oublier l'ensemble du casting, d'une justesse et d'un talent remarquables. Le tout manque d'équilibre émotionnel.
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