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    Mirage de la vie
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    67 critiques spectateurs

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    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    34 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 juillet 2008
    L'éparpillement du script comme la longueur de l'ensemble ne sauraient faire oublier l'ensemble du casting, d'une justesse et d'un talent remarquables. Le tout manque d'équilibre émotionnel.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 février 2020
    Le film est adapté du (8e) roman éponyme (1933) de Fanny HURST (1889-1968) et dont il existe aussi une première version cinématographique (1934) de John Stahl (1886-1950). Le générique défile au son de la chanson éponyme, interprétée par Earl GRANT (1931-1970) dont le style fait penser à celui de Nat King Cole (1919-1965). Le film, qui se déroule à New-York, entre 1947 et 1958, est centré sur 5 personnages : Lora Meredith (Lana TURNER), comédienne, veuve (d’un metteur en scène de théâtre), élevant seule sa fille Susie, Annie Johnson (Juanita MOORE, afro-américaine baptiste, qui élève, seule aussi, sa fille, Sarah Jane, métisse et qui n’accepte pas la couleur de peau de sa mère et Steve Archer, photographe (John GAVIN, son 2e film avec Sirk). Un superbe mélodrame, toujours aussi émouvant plus de 30 ans après l’avoir vu à la télévision. Le scénario bien construit permet d’aborder plusieurs thèmes : la difficulté d’être parent, surtout quand le père manque ( spoiler: absences répétées de Lora, poussant sa fille vers Annie, gouvernante et mère de substitution, rejet par Sarah Jane de son ascendance noire, même si elle est métisse au teint clair
    ), l’ambition (de Lora, prête à tout pour réussir au cinéma et au théâtre et film miroir de la vie privée de Lana Turner, 7 fois mariée, sans compter ses nombreuses liaisons dans le monde du cinéma), le refus d’être soi (Sarah Jane), le racisme qui ne dit pas son nom ( spoiler: Annie priée de quitter les lieux fréquentés par des Blancs, licenciement de Sarah Jane dès connaissance de ses origines afro-américaines
    ) et finalement l’insatisfaction des personnages, aliénés par une vie rêvée mais qu’ils ne vivent pas vraiment, demeurant des personnages seuls et malheureux ( spoiler: Steve Archer, amoureux depuis le début de Lora, reste célibataire et ne réussit pas à l’épouser, tout en restant aveugle à l’amour que lui porte Susie, Annie, souffrant du rejet de sa fille, égoïste et cruelle, mais maladroite en créant des situations renforçant ce rejet
    ). Très belle scène finale spoiler: des obsèques d’Annie, selon son testament : corbillard tiré par 4 chevaux blancs et gospel, « Trouble of the world », chanté par Mahalia JACKSON (1911-1972)
    . Sans oublier la superbe photographie de Russel METTY [qui a collaboré à 10 films de Sirk mais aussi avec d’autres grands réalisateurs comme Howard Hawks, Orson Welles, John Huston, Stanley Kubrick (oscar pour « Spartacus » (1960)], tant pour les extérieurs que les intérieurs, travail précurseur de celui de Pedro Almodóvar, grand créateur lui aussi de mélodrames.
    NicoMyers
    NicoMyers

    56 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juillet 2009
    Mélodrame d'une forme parfaite, film dense et profond, Mirage de la vie l'est... et plus encore ! Le dernier long-métrage de Douglas Sirk, oeuvre testamentaire donc, est aussi un portrait des propensions humaines à la gloire, et par là même un portrait de l'Amérique qu'observe le réalisateur d'origine allemande. ""Un film grandiose et fou sur la vie et la mort. Et sur l'Amérique" avait dit Fassbinder, grand admirateur du metteur en scène. Dans Mirage de la vie, La célébrité et la réussite - c'est-à-dire le rêve Américain, ni plus ni moins - ne sont que des "imitations de la vie". Les acteurs, danseurs cherchant le succès ou bien l'argent ne font en fait que mener une vie d'apparence, pour cacher le vide de leur vie ou bien pour échapper à la responsabilité de faire quelque chose de sa vie. Un réalisateur qui critique son propre métier ? Non, car on voit bien que les "artistes" du film ne veulent aucunement servir l'art mais trouver la reconnaissance et les grandeurs, à l'image des diamants qui tombent doucement pendant le générique. Une fois atteints, ces rêves de gloire s'évanouissent - puisqu'ils sont atteints ! Laura, héroïne du film, doit alors faire face à la vanité de sa réussite, et tente tant bien que mal de quitter son milieu pour retourner au bonheur familial. Mais entre temps, la jeune Sarah Jane a elle aussi voulu atteindre l'impossible : renier ses origines. Blanche de peau, elle ne peut vivre en paix à cause de sa mère noire, qui lui cause bien des malheurs en société. Là, Sirk glisse mine de rien l'inquiétante réalité des Etats-Unis des années 50, raciste et ségrégationiste. Elle revient aussi, au final, et trop tard, à sa vraie nature - mais son dilemme aura été bien plus déchirant que celui de Laura : choisir entre l'amour d'une mère et l'acceptation en société. La société américaine empêche de choisir les deux, quand on est noir ou enfant de noir. (...)
    Caine78
    Caine78

    6 693 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2007
    Même si je dois reconnaitre ma préférence pour la première version de John Stahl, ce remake n'est pas sans qualité. Il apporte des éléments nouveaux, et la manière de tourner les choses est différente. De plus, les couleurs sont assez belles, et Sirk apporte peu être à cette oeuvre un coté plus glamour, plus "jazzy" au niveau de ses thèmes musicaux. Pourtant, Sirk n'arrive pas à retrouver les sommets de sensibilité et d'émotion de son prédecesseur, et même si l'histoire a été légèrement modifié, on continue à être plus sensible à la première version. A noter toutefois l'importance qu'a pris le personnage joué ici par Susan Kohner, dont la beauté me laisse sans voix, et ce qui sans doute un plus à l'ensemble. Hélas, Lana Turner, malgré une prestation plus qh'honorable, n'arrive pas à faire oublier Claudette Colbert, et c'est sans doute ce qui manque le plus. Un beau mélo donc, mais pas forcément indispensable quant à la qualité qu'avait atteint la première version.
    ygor parizel
    ygor parizel

    240 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2013
    Bon mélodrame (par le roi du genre). Les relations entre les mères et les filles sont bien traitées, les personnages sont intéressants surtout celui de Sarah Jane qui est particulièrement antipathique à mes yeux. Les couleurs des murs, costumes, et même du rouge à lèvres de Lana Turner sont resplendissantes un plaisir pour les yeux. Je trouve tout de même plusieurs longueurs.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 541 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juin 2021
    Que dire sinon que je défie quiconque de ne pas être ému par Mirage de la vie et que vous ne vous lasserez jamais de le regarder encore et encore. Il n'y a pas de performance particulière car elles sont toutes fantastiques. Si vous appréciez Lana Turner ici elle se surpasse. Le film nous fait prendre conscience du sentiment que nous pouvons tous avoir mais que nous ne devrions pas avoir à savoir que nous ne devrions jamais renier ceux que nous aimons en particulier notre mère et nous réalisons que l'amour d'une mère est vraiment inconditionnel. Installez-vous confortablement avec une boîte de chocolats un verre de vin et une boîte de mouchoirs (vous en aurez besoin) et profitez-en. C'est l'un de mes meilleurs films de tous les temps sur ce sujet. C'est vraiment le plus beau film mère et fille et il vous rapprochera certainement de votre propre mère...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 juillet 2009
    Un film superbe malgré quelque toutes petites longueurs.Lana Turner est grandiose. Douglas Sirk a quitté les studios hollywoodiens en beauté!
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 177 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 août 2012
    Le dernier mélo de Sirk pour la Universal. Le propos est ici délibérément social voire politique, Sirk s’attaquant de front au problème racial qui étouffe l’Amérique de la fin des années 50 et qui trouvera son paroxysme dans les révoltes de 67. Sirk nous invite à suivre le parcours de deux femmes seules qui unissent leur destin pour faire face à l’adversité qui les poursuit. Unies jusqu’au bout elles sortiront de leur relative misère du début grâce au succès d’actrice de Lana Turner, l’élément de race blanche du couple. Quoique profitant de l’aisance matérielle de Lora (Lana Turner), Juanita (Annie Johnson) continue à travers sa fille à souffrir de sa condition de femme noire. En effet sa fille issue d’une rapide union avec un blanc souffre de sa dualité cherchant à renier la partie nègre qui l’habite pour ne pas avoir à être rejetée socialement comme sa mère le fut toute sa vie. Ce conflit sert de filigrane à tout le film et ne trouvera son dénouement qu’avec la mort de Juanita qui permettra enfin à sa fille de s’assumer. Un film magnifique porté par des acteurs très convaincants notamment une Lana Turner qui montre sous la houlette de Sirk une palette d’émotions peu souvent utilisée par les autres réalisateurs ayant eu à la diriger dans des grandes productions épiques. Du grand art.
    marklahore
    marklahore

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 mai 2022
    Que. ce film a mal vieilli ! Sur des sujets de société particulièrement aigus, l'ostracisme subi par la communauté afro ou la subordination des femmes aux US, Douglas Sirk enveloppe les situations et les personnages dans un humanisme sirupeux. Le film enchaîne les clichés édifiants et timorés qui ne servent pas la générosité du propos : l'amitié entre la femme blanche et la femme noire, à condition que cette dernière reste dans un emploi servile, la réussite d'une comédienne à force de volonté et d'indépendance, les jalousies juvéniles de leurs filles : tout sent le psychosocial en carton pâte. N'est pas Tenessee William qui veut. Quand à Lana Turner qui est censé nous faire rêver par sa sensibilité, son talent et son courage, je la trouve simplement très vulgaire, empâtée, empêtrée dans des vêtements de star d'un ridicule achevé. On ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments. Il semble que cette maxime s'applique aussi au cinéma. Le succès de ce film encore aujourd'hui reste encore un mystère pour moi.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 août 2009
    Une déception au vue de ce qu'en disait la presse. Absolument pas fan du genre "mélo", le film ne m'a pas franchement bouleversé ni intéressé, ou alors temporairement par bribes de scènes, malgré l'indéniable savoir faire de Douglas Sirk. L'histoire n'intéresse que rarement, par contre les personnages, tous bien écrits et très complexes, ne peuvent pas laisser indifférents. Vers la fin, le film prend un peu d'ampleur dramatique et la fin est très belle. Malgré cela, le film m'a , honnêtement, ennuyé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 décembre 2009
    Un film magnifique, la vie parallèle de deux mères célibataires et les destins forcément inégaux de leurs enfants. Un spectacle populaire, réussi de bout en bout et une fin grandiose, l'une des grandes fins de l'histoire du cinéma, ir-ré-sis-ti-ble.
    Luc D.
    Luc D.

    7 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 février 2020
    Sur une plage, un peu par hasard, Lora rencontre Annie. Lora est une jeune mère qui cherche à devenir actrice et Annie, également mère célibataire, cherche un foyer pour elle et sa fille. Détail qui a son importance, Annie est noire et sa fille est métisse. A partir de ce moment, les quatre femmes vont vivre ensemble et surmonter différentes épreuves.
    Le film est une séquence de tranches de vie des quatre protagonistes. On se rend compte seulement vers les deux-tiers du film que celui-ci est plus militant qu’il en a l’air. En effet, chaque femme doit lutter contre une injustice différente spoiler: : Lora doit lutter contre le machisme ambiant pour se faire une place en tant qu’actrice ; Annie doit lutter contre le rejet des autres à cause de sa couleur de peau (y compris par sa fille) ; Susie, la fille de Lora doit grandir avec une mère absente ; Sarah-Jane, la fille d’Annie veut se faire une place dans la société sans subir le rejet que vit sa mère, trop envahissante à son goût
    . Le film a des nobles idées, mais celles-ci ne sont pas toujours très claires.
    En effet, l’actrice qui interprète Sarah-Jane adulte a des origines latinos… mais pas noires. La filiation de son personnage avec Annie est donc impossible à prendre au sérieux, l’actrice n’ayant pas le physique pour faire croire cela. D’autre part, Annie se met systématiquement en retrait par rapport à Lora spoiler: : elle n’est pas officiellement sa domestique, mais durant tout le film, elle appelle celle-ci « Madame Lora » (ce film milite pour l’égalité !)
    . Féminisme oblige, les personnages masculins sont quasi-transparents. Les relations entre les personnages, spécifiquement les relations amoureuses, sont inconsistantes spoiler: : deux personnages peuvent se quitter en très mauvais termes, puis se retrouver sans explication ; d’autres interactions virent parfois au surjeu à la limite du grotesque
    . Et certains personnages sont si énervants ! Susie, en particulier, qui n’arrête pas de parler.
    Mais il serait injuste de nier une certaine bonne volonté à parler de certains sujets qui fâchent dans l’Amérique des années 50. Le film fait des efforts parfois discrets, parfois maladroits, pour les exposer. Et puis, visuellement, le film est véritablement éblouissant et très coloré.
    Caricatural, mais bien intentionné.
    jean-marie r
    jean-marie r

    4 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2019
    Magnifique ! Chapeau bas ! Le plus beau film antiraciste que j'aie jamais vu. Dire que ce film été fait en 1959, à une époque où l'apartheid aux USA était omniprésent. Quel culot, quelle ouverture d'esprit ! J'ai pleuré comme une fontaine. Douglas Sirk est un dieu !
    willy holden
    willy holden

    3 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mai 2018
    Ce film est la quintessence du mélodrame hollywoodien des années 50 avec tout ce que cela signifie dans le jeu des acteurs, la beauté des images, des décors, des lumières. Les esprits chagrins pourraient reprocher à ce chef d’œuvre de dénoncer le racisme d'une façon raciste, de privilégier une certaine emphase dans l'expression des personnages mais il faut resituer le film dans son époque et apprécier l'ensemble des thèmes puissants qu'il aborde. Notamment la difficulté que peuvent avoir parents et enfants à exprimer l'amour qu'ils se portent mutuellement, ou encore la honte que l'on peut éprouver à l'égard de son milieu d'origine. C'est du cinéma hollywoodien à son apogée, marqué par une flamboyance et une élégance qui sont vraiment la signature des années 50. Paquet de mouchoirs à portée de mains indispensable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 avril 2011
    "Le mirage de la vie" est un film signé Douglas Sirk. Il met en relation deux femmes qui vivent et élèvent leur fille dans le même foyer. Il est question dans ce film de la couleur de peau , Sarah Jane une jeune fille d'apparence blanche née d'une mère noire. La couleur de peau était très mal perçu et elle l'est encore aujourd'hui. John Gavin interprète brillamment le rôle de Steve Archer. Plutôt sympa pour l'époque
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